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Jordan: Tiens

Mio murmure un merci, il n'avait pas quitté Xavier de tout le trajet, ni depuis qu'ils sont rentrés. Mio boit une gorgée de son chocolat chaud. Ses yeux sont encore bien rougis et il ne croise le regard d'aucun d'entre eux. Les autres boivent également leur boissons en silence. Xavier frissonne en remettant sa sonde en place, Jordan place un plaid autour de ses épaules et lui fait un bisou sur la joue. Après plusieurs minutes de silence Bryce dit avec douceur à Mio:

Bryce: Comment tu te sens maintenant Mio ?

Mio: Ça va

Ça va, peut être un bien grand mots quand on voit l'expression du garçon dont, si les larmes se sont arrêtés en routes, sont prêtent à repartir à tout moment. Xavier amène la tête du châtain contre son épaule et caresse ses cheveux. Il lui murmure:

Xavier: Peur

Tous le regarde surpris. Xavier reconnaître un ressenti sans aide n'arrive pas souvent. Il faut que ce soit vraiment peur en lui pour qu'il le reconnaisse.

Mio: Toi ?

Xavier hoche la tête.

Mio: Pourquoi ?

Xavier: Toi

Mio je comprend pas pourquoi, ils ne savent rien, comment peuvent ils s'inquiéter à se point ? Mais surtout, Mio n'aime pas quand les beaux yeux émeraudes de Xavier se voilent d'inquiétude pour lui. Il déteste ça. De tout les regards de la pièce c'est celui de Xavier qui lui fait le plus mal.

Mio: Pourquoi ?

Xavier n'arrive pas a dire plus et appelle Jordan du regard. Celui ci caresse le dos de Mio avec douceur en disant.

Jordan: On t'aime et on s'inquiète pour toi. Comme tu aime ta famille et que tu t'inquiètes au point de travailler pour les aider financièrement.

Mio: Je suis pas de votre famille

Claude: Mio, on est tous les quatres orphelin, notre famille on se la construits aux fils de nos amis. Et tu es admis dedans maintenant.

Famille au fils d'amis

Bryce: Quand on aime quelqu'un on le chéri, on veux le voir sourire et surtout on a mal quand la personne ne va pas bien. Et Mio ça fait bien plus de deux semaines que tu va mal, peut être des années, mais cette dernière semaine, le Mio qu'on connait il s'est éteint doucement. On ne le reconnait plus.

Jordan: et...et j'ai l'impression que tu ne te reconnaît plus toi même honnêtement. Tu fait des sourires forcés atroces qui montrent que tu as mal, et ça ne nous apporte aucun réconfort de faire ça tu sais ?

Les mots des garçons touchent Mio dont les yeux s'embuent à nouveau.

Mio: Ç-ça fait trop mal e-et je peux pas.

Sa voix tremble Bryce assis par terre du canapé à côté du rouge, saisit sa main et la sert doucement.

Bryce: Tu ne veux pas ou ne veux pas ?

Mio: J-je ne sais pas

Claude: On ne te forcera jamais vraiment à parler mais Mio, tu devient une bombe à retardement. Ça nous inquiete, tu as de moins en moins de patience pour tout comme si tu allais imploser à tout moment.

Mio: J-je traîne B-beaucoup trop

Jordan: Et on serait mal placé pour juger le passé du quelqu'un. D'ailleurs on ne le ferais jamais.

TOME 2: Tu m'aura accroché à toi pour toujoursbOù les histoires vivent. Découvrez maintenant