Je descends les barreaux métalliques de l'échelle et finit par mettre les pieds à terre. D'ici je peux facilement tendre le bras et fermer la trappe dans le four.
Je fais un tour sur moi même pour voir où je suis.
Des galeries sous terraines. Je suis la voie de droite. J'avance, mes pas résonnent en faible écho. Assez régulièrement d'autres échelles sont placés. Un réseau souterrain pour communiquer.
- Les gars, prenez n'importe quelle maison vide et ouvrez le gaz puis passer par le four. On se retrouve en bas, glissais-je dans l'oreillette.
J'attendis quelques minutes puis entendis par écho l'équipe descendre. On galéra un peu pour se retrouver, mais on finit par y arriver.
- Bien joué LLORIS !
- Bon, maintenant qu'on connait le réseau, on a sûrement accès aux maisons gardés ! lança August.
De mémoire, on se réparti les maisons gardées et on remonte.Je sors le plus doucement du four, j'entends une voix dans la pièce adjacente à la cuisine. Je sais qu'il y a un garde dehors, je dois faire attention aux fenêtres bien que techniquement il est sensé surveiller que personne n'entre, si il remarque du mouvement à l'intérieur, il pourrait donner l'alerte.
Je sors de la cuisine et jette un regard dans la salle d'où provient la voix. Un homme, de dos, regardant par la fenêtre, au téléphone. Il parle un dialecte que je ne maîtrise pas. Je m'approche doucement de lui, sort mon arme de poing de mon holster à la cuisse pour la lui pointer dans le dos.
- Raccroche naturellement, lui ordonnais-je en anglais. Prétextes que tu vas chier ou je sais pas, mais naturel.
Il prit à peine plus de cinq secondes pour raccrocher.
- Vous savez que je peux crier, dit-il calmement.
- Vous pouvez. Mais vous n'allez pas le faire. Parce que nous allons avoir une conversation intéressante.
Je l'emmène dans la cuisine, ouvre la trappe et lui demande d'y entrer.
- C'est comme ça que vous êtes entrée !
- Eh oui... Parfois je sais me montrer intelligente. Parfois... Aller, entre s'il-te-plait.Il descend et on rejoint le point qu'on s'était fixé dans les galeries. Les autres arrivent peu à peu.
- Super, on a tout le monde.
Je laisse Kate et MILLER faire l'interrogatoire et parcours les galeries en attendant. Je finis même par ne plus avoir d'écho. Je continue encore un peu avant de faire demi-tour et de prendre une autre voie dès que l'écho me parvient de nouveau.
Après cette balade je retrouve le groupe.
- On a pas grand chose, c'est le genre à servir la cause jusqu'au bout des ongles...
- J'ai une idée.
Je me glisse jusqu'à eux, retire une a une toutes mes armes et les confies à Kate.
- Parlez-moi de vous.
- Pourquoi?
- Pour discuter. Dites moi ce que vous voulez.
J'entendis WEAVER chuchoter : "elle fait quoi là ?", mais je continue.
- Pourquoi vous servez cette cause ? Pourquoi celle-ci et pas une autre ? Qu'est-ce qu'elle a qui vous tient autant pour que vous la serviez au péril de votre vie ?
Ils se regardèrent tous entre eux.
- On a chacun quelque chose en nous qui nous pousse à faire ce qu'on fait. C'est quoi ce quelque chose pour vous ?Ils hésitèrent, mais le plus sociable commença doucement à parler pour ce qui le motivait. Ça peut être des détails assez insignifiants, mais on en apprend beaucoup sur les autres, et on les comprend mieux, donc on sait mieux comment interagir avec eux.
Petit à petit, avec de très longues minutes, les langues commencèrent à se délier plutôt naturellement.
- Où peut-on trouver celui qui vous dit quoi faire ? demande HARVEY.
Et sans crier gare, le plus sociable, parla. Les autres lui intimèrent de se taire, mais trop tard. On savait déjà.Il devait revenir d'une négociation. S'il ne trouve personne, il va se douter de quelque chose.
- Je vais remonter, préviens-je.
Je prends la première échelle et arrive dans une maison vide. J'ouvre la fenêtre et entends que ça cri. Je regarde vite fait, il n'y a plus de garde qui patrouillent autour de certaines maisons. Ils sont tous rassemblés au même endroit. Je redescends en vitesse et prends quatre de mes coéquipiers pour remonter vers la maisonnette d'où les cris provenaient. On en laisse deux pour surveiller ceux qu'on a déjà.On arrive dans la cuisine sans un bruit. Kate se baisse et regarde dans le couloir si il y a quelqu'un. Personne. WATERS, WEAVER et MAY passent la porte de la cuisine vers le couloir.
- Il y a un garde qui arrive ! chuchote Kate juste assez fort pour qu'ils l'entendent.
On se reglisse dans le cuisine. Je sais pas où sont les trois autres, mais le garde passe et continue sa route. On passe alors rapidement dans le couloir vers là où entend la voix. Car il y en a principalement une.On arrive dans la pièce qui aurait sûrement été un salon. Il est là, quatre gardes du corps avec lui. Les autres gardes sont dehors. Et à croire le ton, on dirait qu'il les blâme.
- On fait comment maintenant ? demande Kate.
- Le garde va bientôt revenir, j'ajoute.
- C'est bien lui qu'on doit récupérer pour WHITE, c'est ça ? Qu'on ne se trompe pas de cible... dit August.
- Non, c'est bien lui, il correspond à la description, tout colle, confirma WEAVER.
- On retrouve les gars au versant ouest qu'on a passé à l'aller avant d'aller tous ensemble à l'exfiltration, annonça MAY. Ils sont en route.
- Let's go !On s'avance et je me charge d'un des gardes. Etranglement, juste assez pour qu'il s'évanouisse. La panique est semée. Kate attrape le chef et le tire pendant qu'on se charge des autres gardes. Ceux de l'extérieur commence à essayer de rentrer. Alors qu'on a presque maitrisé les quatre à l'intérieur, WEAVER tente de fermer la fenêtre, non sans difficulté.
- Laisses les entrer ! C'est qu'un obstacle de plus. On fonce ouvrir la voie à Diversity3.
Je cours vers elle et lui ouvre la porte. Elle l'a à moitié assommé pour pouvoir le déplacer.
- Aller Kate ! Tiens bon ! Je te couvre !
On l'encadre pour faire comme un bouclier. Le peu d'avance qu'on avait se réduit à vu d'œil. Certains ont coupé par l'intérieur de la maisonnette, d'autres ont fait le tour. Mais ils sont sacrément énervés.
- Diversity5, je vais faire une diversion, je vous rattrape après. Attention à vos yeux et vos oreilles, préviens-je MAY.
Tandis qu'il fait passer le message, je quitte le groupe pour m'écarter un peu. Je grimpe sur le toit d'une habitation et attrape une grenade flash. Je vérifie que mon équipe est assez éloignée et dégoupille la flash avant de la lâcher dans le groupe qui fonce vers eux. J'ai pas eu le temps de bien poser mes mains sur mes oreilles, l'un des gars du group m'a rejoint sur le toit, et quand la grenade a explosé ma tête a, l'espace d'un instant, tangué due à l'onde sonore. Ce même instant où il en a profité pour me frapper à la tête. Je me redresse et tente de le balayer de ma jambe, mais ma vue est floue à cause du coup et le monde tangue encore un peu autour de moi. Je m'approche de lui et commence à frapper. Je m'accroche soudainement à lui et nous fais rouler pour descendre du toit. Il faut que je descende pour courir et les rattraper. Pour assurer leur arrières pendant qu'ils arrivent. On roule et on chute du toit.Dans la chute je ne parviens pas à me retourner et il m'écrase. J'en ai le souffle coupé et ma vue se noircit.
Hello mon p'tit pote de wattpad !
J'espère que ce chapitre t'as plu et on se retrouve Lundi prochain pour la suite 😉
Bonne semaine !
Lucy 🤍
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Une formation ~ Antoine Griezmann
FanfictionUne formation peut-elle vous changer profondément ? 2 ans après Katherine a fini sa formation SEAL et revient en Espagne pour vivre avec Antoine, Arman et... Des départs fréquents, des imprévus, des blessures, des voyages, leur vie de famille survi...