37 ~ Tu me promets de revenir, d'accord ?

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PDV de Katherine

- Entre Katherine ! Entre !
Je pousse doucement la porte avec Arman. 
- Comment tu vas ? me demande-t-elle.
Je sais à quoi elle fait indirectement allusion. 
- Ça va, et toi ?
- Nickel. T'en fais pas, je vais m'occuper de lui !
- Merci beaucoup ! Je sais qu'il est très débrouillard, mais je préfère qu'il soit avec quelqu'un. J'ai demandé à Maud si elle pouvait venir le garder, son frère est en plein déménagement avec Nathan et la petite... 
- T'inquiètes pas, je comprends. Concentres-toi bien.
- Merci Antonella !

Je me tourne vers Arman et m'agenouille pour être plus à sa hauteur. Je le pris dans les bras.
- I love you to the sun and back.
- I love you to the moon and back.
- Tu me promets de revenir, d'accord ?
- Promis. 
Et je parti sans me retourner. C'est bien assez difficile comme ça.


Paris, assez tôt le matin

Sur le toit de la caserne, à côté de l'hélico, moteur tournant soufflant nos cheveux libres dans nos visages, l'immensité de Paris à nos pieds, et le ciel se réveillant, étendu en face de nos yeux. 
Je tiens la main de Kate, ou elle me tient la main. Je sais plus exactement. 
On regarde encore quelques secondes le soleil se lever puis sans un regard envers l'autre :
- Prête ?
- Prête si tu es prête.


- Vous allez être déposées à la base Vitae4. Là bas vous aurez votre débriefing complet.
On finit de se préparer, nos uniformes étant déjà sur nous avant de partir, on attache nos cheveux et on enfile nos vestes. On finira par nos casques et nos gilets pare-balles à la fin du trajet.

Lorsqu'on atterrit, on était au complet. La première mission de Diversity ! La base est toute petite, on ne va pas moisir ici ! WHITE est là. On se rassemble devant lui. 
- Bonjour à tous. Ne perdons pas de temps. Nous avons déjà repéré un petit groupe dissident qui monte en puissance depuis qu'il s'est inscrit au marché noir des balles à pointes creuses. Vous savez à quelle point elles sont dangereuses. 
Ce sont des balles redoutables qui peuvent parvenir à transpercer les gilets pare-balles. C'est assez difficiles à obtenir de manière légale, et les militaires ne sont pratiquement jamais autorisés à en utiliser. Je ne connais personne qui a été autorisé, même qu'une seule fois, à en utiliser.
- Nous n'avons pas d'emplacement précis, juste une zone, balayée par un satellite où nous pensons que ce groupe c'est basé. Il est responsable de plusieurs disparitions, dont il se sert comme marchandage avec les familles de ces personnes. Parfois de simples habitants, d'autres fois des personnes stratégiques. Vous allez être les premiers sur le terrain. Grande responsabilité. Vous avez pour mission de ramener la tête du groupe. Nous voudrions pouvoir remonter la fuite de ces caisses de balles à pointes creuses. Ensuite une équipe relais viendra s'occuper des personnes qu'ils retiennent et feront le nettoyage avant de remettre le reste du groupe et les locaux aux autorités locales. Compris ?
Donc on doit juste récupérer quelqu'un et le ramener en vie pour qu'on puisse savoir d'où viennent ces balles. Okay. 


La plaine est calme. On est à environs trois kilomètres de la zone. La concentration se ressent dans l'habitable de notre véhicule. Lorsqu'on arriva, la zone paraissait complètement calme. Le calme avant la tempête, pensais-je. Avant notre passage. 
Il y a plusieurs petites habitations. Il va falloir qu'on les vérifie une à une. En s'approchant, on remarque des gardes postés devant certaines d'entre elles. 
- On devrait commencer par celles sans gardes. Si on trouve des gens on pourra leur dire de se protéger, propose WATERS.
On suit son idée et on se disperse pour entrer discrètement dans les premières habitations sans gardes. 

La maison est vide. A part un tout petit peu de mobilier, il n'y a rien. Je passe à la suivante. Je vois MILLER sortir aussi de la sienne et enchainer. La suivante est tout aussi vide. 
La cuisine a son évier, ses plaques de cuissons, son four et ses placards et ses tiroirs. Mais en ouvrant ces deux derniers ils sont tous vides. J'enchaine avec la petite maison suivante. Idem. Sans décoration. Avec le genre de mobilier que tu ne déplaces pas. Dans la salle de bain, il y a le lavabo et la baignoire. C'est tout. Le carrelage des murs est exposé, non caché par des meubles ou des serviettes qui sèchent. 

Lorsque je sors, je croise MAY.
- Toi aussi les maisons sont vides ?
- Oui, et WATERS et HARVEY m'ont dit pareil. 
- Okay. Je vais fouiller la suivante pour comprendre pourquoi c'est dans cet état.

Je rentre et c'est toujours aussi désert. Je fais un premier tour des pièces, mais rien. Première chose qui me vient à l'esprit est de vérifier s'il n'y a pas de bombe. Je sors l'appareil et mesure les fréquences. Murs, sols, plafonds... Rien n'y échappe, mais il n'y a rien. Je frappe alors doucement les murs pour savoir lesquels sont creux et lesquels sont pleins. Je continue avec les plafonds, creux, mais c'est normal, il y a la charpente et l'isolation. Les sols, idem. Il y a la tuyauterie de chauffage, d'eau, etc. 
J'allume la lumière, mais rien ne se passe. J'ouvre un robinet dans la cuisine, non plus pas d'eau. J'ouvre le gaz, et j'entends un bruit mat. Comme quelque chose qui serait tombé, mais à moitié étouffé. Le bruit venait comme du four, en dessous des plaques. Je me baisse pour regarder à travers la vitre du four. Elle en est presque opaque tant elle est crasseuse. Alors j'ouvre le four et un léger air frai en sorti. En effet, il n'y a pas de grille ou autre dans le four, mais le fond du four s'avère être une trappe. Trappe que j'ai ouverte en ouvrant le gaz. Je tâtonne avec ma main pour voir comment je suis sensée descendre. Je trouve une sorte échelle en barres métalliques dans le mur de mon côté. Je passe alors mes pieds en premiers, cherche la première barre métallique et entre dans le four pour descendre. 


Hello mon p'tit pote de wattpad ! 
Comment vas-tu ? J'espère que ce chapitre t'a plu malgré la publication tardive... En faite non, on est Mardi minuit 7... bon
Bonne nuit :)

Une formation ~ Antoine GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant