Une formation ~ Antoine Griezmann

65 ~ Egalité

Puskás Aréna, Budapest

- Ça va avec Antoine ? me demanda Maud en s'installant au volant de la voiture qu'elle loue.
- Ça va mieux. Il est stressé pour la compétition, c'est normal. Alors ça se ressent aussi entre nous. Mais c'est déjà mieux qu'avant. J'imagine qu'il t'en a un peu parlé...
- Un tout petit peu oui. Mais de ton point de vue ? Ça donne quoi ?
Je soupire.
- Si tu ne veux pas en parler, on change de sujet t'inquiète pas.
- Non, ça va. C'était compliqué pour tout le monde. C'était compliqué pour lui d'être relégué au second plan, quand je me suis tournée vers mon frère. Il faisait tout pour m'aider mais j'avais surtout besoin de mon frère à ce moment là. Et j'ai eu très peu de communication, il est resté dans un flou total de ma part... Je m'en veux pour ça. Je sais que la communication est la base de toute relation. Amoureuse ou non. Au départ, lui et Hugo étaient étouffants à me surprotéger malgré eux. Ils ne voulaient pas mal faire, évidemment. Juste m'aider et me protéger pour que tout aille au mieux. Mais ça m'a fait péter un câble, alors j'ai tout envoyé en l'air. Puis j'ai rechuté. Et ensuite je me suis tournée vers Hugo... 
- Il faut laisser le temps calmer les choses. Après l'Euro je pense que ça ira mieux.
- Je pense qu'on va se prendre de longues vacances pour se poser loin de tout. Si je ne suis pas appelée...

On arriva au stade en même temps que les gars. Miraculeusement, on trouve une place pas trop loin et on se gare. 
On sort de la voiture, les gars sont en train de descendre du bus. J'aperçois Antoine qui tient Arman par la main. Je souris. 
Les supporters retentissent d'enthousiasme d'être si proche de leur idoles. Les premiers descendu s'approchent de la file d'attente et prennent quelques photos, signent quelques autographes...
Je vois Antoine courir légèrement en notre direction. 
- Didier a proposé à Arman de venir s'assoir sur le banc de touche pour être plus proche du terrain. Du coup je l'emmène en vestiaires avec nous. Didier lui donnera son pass pour qu'il puisse venir. 
- Chouette ! Merci !
Il se pencha vers moi et m'embrassa avant de rejoindre ses coéquipiers.
- Ça va aller de mieux en mieux. J'y crois, sourit Maud. 

On retrouve Marine avec les enfants. Jennifer est partie avec Maria chercher des boissons avant qu'il n'y ait trop de queue à la buvette.

Les enfants, comme des piles, sont tous en train de jouer ensemble. Etonnamment pas de disputes ou quoi, ce qui est coutume pour des enfants. 

- Il est où Arman ? Maman m'a dit qu'il venait aujourd'hui avec Maud, me demande Anna-Rose.
- Il est aux vestiaires avec Antoine et Papa. Didier lui a proposé de venir sur le banc de touche. Du coup il est en bas. 
- Je voulais lui proposer de venir jouer avec nous mais il doit profiter en bas.
Elle sourit et couru rejoindre les autres. 

Jennifer et Maria reviennent, chargées. Elles distribuent les boissons de chacun et Jennifer s'approcha de moi en me tendant une bouteille de perrier.
- Oh ! fis-je surprise.
- Marine savait ce que tu prendrais, répondit-elle simplement.
- Merci beaucoup Jennifer.

- Jenn ! s'écrit soudainement Marine. Jenn ! Vite !
La femme de Giroud s'élance vers ma belle-sœur.
- Aaron est tombé en courant. Je vais au poste de secours chercher la trousse pour nettoyer ça.
- Dans mon sac ! J'ai une mini trousse en cas, avec quatre petites turbulences je me suis équipée.
J'attrape le sac de Jennifer et le tends à Marine.
- Merci.
J'entends Jennifer consoler Aaron et lui dire que ça ira. Il s'est légèrement ouvert la lèvre, mais ça ne laissera même pas de marque.

Les gars rentrent sur le terrain pour s'échauffer. Je vois Arman se tenir près de Didier, un cordon avec le pass du coach autour du cou. 
- Papa ! cri Isaho, le fils de Lucas Digne, en tirant d'une main la manche de Tiziri et de l'autre montrant son père sur le terrain. 
- Oui c'est papa, lui répond-t-elle.
Elle l'attrape et le cale sur sa hanche pour qu'il fasse coucou à son père. 

Léandro sur les genoux, on chante la Marseillaise. Puis le match commence. Les enfants ne cessent d'encourager leurs pères. 
- Tu veux monter sur les épaules de tonton Flo ? propose Florentin à Léandro.
Il accepte et j'aide Flo à le faire grimper. 

A la mi-temps, les hongrois nous mènent à 1-0, in extremis sur le temps additionnel. J'en profite pour descendre voir Arman.
- Ça va ? T'es bien sur le banc avec Didier ?
- Oui ! On y voit bien ! En plus je peux les gronder avec Didier !
Je ris. 
- Tu veux venir avec nous pendant la mi-temps ?

On monte dans les gradins et il retrouve les autres enfants. 

66' Antoine marque un but et égalise le score ! Je le vois courir comme un petit fou vers le banc de touche. Il attrape Arman et le fait voler en tournant sur lui même.
- C'est Antoine, c'est ton amoureux qui a marqué ! s'exclame Aaron en me montrant mon copain et mon fils adoptif de la main. 
- Oui, sourit-je. C'est tonton Antoine. 
- Lui aussi il t'aime beaucoup, ça se voit. 
Au même moment où Aaron prononça ces mots, Antoine me fit un clin d'œil en reposant Arman.
- Et je l'aime énormément.
Il me fit un petit câlin et rejoint son grand frère sur les genoux de sa mère. 

Hello mon p'tit pote !
j'espère que tu vas bien et que tu as aimé ce chapitre ;)
L'avance que j'avais en chapitres se réduit à vue d'oeil entre les cours qui me mangent beaucoup de temps et le manque d'inspiration créé par mon quotidien... J'écris peu, c'est compliqué, je veux bien écrire et donc faut qu'il se passe quelque chose qu'il y ait un intérêt à la lecture mais mon quotidien ne m'aide pas trop là c'est difficile. Avec ça comme j'ai les grandes lignes de l'histoire que je sais à peu près où je veux l'amener bah j'écris parfois un certain chapitre bien bien à l'avance parce que sur le moment j'ai les idées et j'ai hyper envie de l'écrire, mais du coup ils arriveront bien plus tard et en attendant la suite directe n'a pas été écrite ou je ne suis pas satisfaite... Bref, je peux encore garder un peu ce rythme d'un chapitre par semaine mais après ce sera quand le chapitre sera écrit et je ferais au mieux mais je ne peux rien prédire et encore moins garantir... Désolée..
Quoi qu'il en soit pour le moment je te souhaite une superbe semaine !

A Lundi :)
Lucy 🤍