127 ~ Maison secondaire

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PDV de Katherine

Le kiné, Paco, continue de passer régulièrement, mais plus tous les jours. Antoine se repose sur le canapé, je monte alors chercher quelques huiles et redescends. 
- Retire ton pantalon Antonio, lui demandais-je.
- Pourquoi ?
- Fais le.
Il s'exécuta et je mélange les huiles pour commencer à le masser. 
- Tu le fais comme Paco, me dit-il après quelques minutes.
- J'ai observé pour refaire au mieux comme lui. Pour le remplacer quand il n'est pas là.
- Merci.

Après un bon quart d'heure de massage pour Antoine, j'arrête et lui tire un plaid sur les jambes. 
- Ça va ?
- Oui, merci beaucoup Kath, souffla-t-il au bord du sommeil.
- Je vais me laver les mains, dis-je en me levant.
En revenant, je remarque qu'il est sur le point de s'endormir. Je dépose un baiser sur sa joue et monte ranger les huiles et attraper un maillot de bain.

Je redescends après m'être changer pour aller nager un peu. Et en sortant de l'eau, la température fraiche de Madrid me saisit et je m'enroule rapidement dans la serviette que j'avais posé sur le bord pour éponger un peu l'eau et me réchauffer. Une fois que je ne goutte plus de partout, je passe la baie vitrée pour rentrer dans le salon. Antoine émerge au même moment. 
- Ça t'a fait du bien ? lui demandais-je.
- Oui, et toi ?
- Aussi, souris-je. 
Il se leva doucement pour ne pas avoir la tête qui tourne et vient me faire un câlin alors que je suis complètement trempe. 
- Antoine ?
- C'est pas grave, c'est qu'un peu d'eau !
Toujours dans ses bras il me fit part de l'idée qu'il avait eu en dormant.
- Ça te dirait une maison secondaire ? 
- C'est sympa, mais je vois pas trop trop à quoi ça nous servirait, on a celle ci qui est superbe, et cette maison secondaire pourrait servir à d'autres..
- A Nice, ajouta-t-il. J'ai pensé qu'on pourrait aller régulièrement à Nice, comme c'est une ville que tu aimes, sans avoir besoin de forcément loger dans ta famille, et quand on y est pas, ou quand on y est aussi, Hugo et Marine pourraient aussi venir.
- Effectivement. Vu sous cet angle j'aime bien l'idée. 
- Ça t'intéresserait du coup ?
- Mm, oui pourquoi pas.
- Et puis, il y a la mer, ajouta Antoine.

Je monte prendre une douche et réfléchir à l'idée. En vrai, ça me plairait pas mal d'avoir un pied-à-terre à Nice, cette ville me manque un peu. Comme Lyon. Mais les charmes sont différents, et Lyon, mon frère, Marine, y ont encore des amis et moi aussi. Nice, c'est plus compliqué pour moi. Et comme Antoine l'a mentionné, il y a la mer à Nice, ça veut dire que je pourrais aller la voir souvent. 
En redescendant, je retrouve Antoine.
- Okay, mais j'aimerai pouvoir participer aux frais d'achats, dis-je. Je vis ici chez toi, beaucoup de choses sont à toi, j'aimerai pouvoir rendre la pareil. 
- Tu sais que tu es ici chez toi aussi Kath. 
- Je sais. Mais ce que je veux dire c'est que légalement, c'est ton bien Antoine. 
- Oui, je comprends. J'ai déjà commencé à regarder pour voir s'il y avait des choses intéressantes, est-ce que tu veux voir, voir si ça te plait, et voir la fourchette des prix pour savoir comment tu veux séparer ? demanda-t-il avec sa voix toute douce, toute pleine de tendresse. 
J'hoche la tête et m'assois à côté de lui sur le canapé, en posant ma tête sur son épaule. 

On tombe d'accord sur deux maisons différentes et un appartement. Antoine se charge de rédiger un mail pour chacune et demander une visite. 

Je m'allonge, la tête reposant sur les cuisses de mon amoureux. On reste un moment comme ça, Antoine caressant mes cheveux. 
- Ça te dit, on va voir les chevaux ? proposa-t-il d'un coup.

Je finis de me sécher les cheveux, attrape une veste et mon bonnet avant de redescendre avec des affaires plus chaudes pour Antoine. Pour limiter ses efforts de déplacement on y va en voiture.
Arrivés là bas, on descend et on s'approche de leur grand box. Mais le box est vide. Ils doivent être dans le champs à galoper. Je siffle une première fois, puis une seconde fois, mais mes tentatives restent vaines.

J'aperçois la brouette et une idée m'illumine !
- Antoine ! Monte dans la brouette !
- Quoi ? s'étonne-t-il incompris.
- Monte ! Aller !
Il grimpe dans la brouette avec mon aide et je pousse la brouette dans le champs. Comme ça Antoine n'a pas d'efforts à faire sur sa jambe et il peut quand même venir avec moi chercher les chevaux.

On finit par les trouver, plus loin, hors de portée de vue à l'entrée, ayant l'air de jouer à cache-cache. Antoine sourit.
Saturn hennit et Stardust apparu pour nous rejoindre tous les deux et venir nous dire bonjour.

🎁🎄JOYEUX NOËL🎄🎁
J'espère que tu as passé un bon réveillon, que le repas était bon et l'ambiance cool !
Ça tombe pile sur le 25, voici mon petit cadeau pour toi ! J'espère que le chapitre t'a plu et je te souhaite une belle journée 🤍
L.

Une formation ~ Antoine GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant