51 ~ Attaque de la caserne

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Ils sont là, ils ont envahi la caserne ! J'entends l'une des alarmes en fond derrière la voix de SCOTT. 
- Restes-là bas ! Tu y seras plus en sécurité ! On a des effectifs ici, on va s'en sortir !Surtout ne viens pas ! m'hurle-t-il. 
Mais ma décision est prise. Je ne peux pas les laisser comme ça alors que c'est de ma faute ! J'enfile les premières fringues qui me passe sous la main, sors de ma chambre en dévalant les escaliers et récupère à l'accueil les clefs d'une des voitures mises à disposition des gars de l'équipe. Sans réfléchir, je fonce à la caserne. Je grille des priorités, manque de percuter une voiture en passant au rouge... Mais j'arrive en à peine un quart d'heure à la caserne. Exploit. Encore dans la voiture, j'entends quand même l'alarme tourner. Je sors de la voiture et entre dans la caserne. 

C'est un véritable champs de bataille. Des jeunes recrues se battent à mains nues, d'autres, déjà formés, sont passé par l'armurerie. Des cris retentissent dans tous les sens. Le bruit des balles qui fusent dans l'air, celui des corps qui tombent sans vie, celui des blessés hurlant à mort... 

Je fonce vers les dortoirs. Peu, mais quelques uns dorment encore. Je les réveille et leur demande de quitter la caserne. Puis vers le bureau de SCOTT. 

- Où est-elle ? lui demande l'homme avec qui il se bat. 
- Je ne sais pas !
Sans réfléchir, j'attrape une chaise et la lui fracasse sur la tête. Il tombe, raide.
- Merci. Mais je t'avais pourtant interdit de venir ! C'est trop dangereux pour toi !
- C'est ma faute. J'assume. Allons aider les autres.
Ça mit fin à la conversation.

Je ressors du bureau. 
- Katherine ! Attends !
Je repasse la tête par la porte et tends mes mains pour réceptionner à temps l'arme qu'il vient de sortir de son tiroir. 
- Chargée ?
- A l'instant. 
- Merci.
Et je pars en courant. 

Je décide de prendre de la hauteur. Je n'ai qu'une vingtaine de munitions et je ne dois pas en gâcher. Réfléchis, comment Kate fait elle pour faire mouche à chaque fois ? me demandais-je. 
Un coup d'œil en bas : un bain de sang. Je dois me dépêcher. Mais avec seulement vingt balles je ne risque pas d'aller loin. Je me dirige vers l'armurerie. 

Je rencontre une personne sur le chemin. Coup de bol, c'est une recrue. 
- Eh toi ! 
Il se retourne, prêt à m'en mettre une.
- Baisse-toi on va te remarquer !
Il comprend et s'agenouille. 
- Okay... PIETERS, dis-je en déchiffrant son nom sur son uniforme. Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Ils ont débarqué au milieu de la nuit, l'alarme d'urgence nous a réveillé. Je sais pas ce qu'ils veulent où ce qu'ils sont venu faire.. 
- On va à l'armurerie. On va leur prêter main forte. 

Arrivés à l'armurerie, une secousse nous surprend. 
- C'était quoi ça ? demande PIETERS au bord de la panique.
- J'en sais rien, peut-être une grenade ou une petite bombe. On doit se dépêcher ! Tu sais manier ?
- Pas vraiment, je viens juste de commencer...
- Tu as vu comment tirer avec ces fusils là ?
Il hocha la tête. 
- Super. Tiens. Et voilà deux magasins de rechanges. Ça ira ?
Il hocha de nouveau la tête. 
- Bon, il faut que je trouve mon SIG-553... Je crois qu'il doit être dans la réserve du sous-sol. Tu m'accompagnes ?
- Oui. 

On réussit à descendre par les petits couloirs et les escaliers sans trop d'encombres. Juste deux rencontres indésirées, que j'ai éliminé. Arrivés au premier sous-sol, je tape le code d'entrée de l'armurerie, puis scan ma main pour l'accès à la réserve. J'y récupère mon SIG-553 et de quoi le recharger. J'ai le droit à une centaine de coups avec les magasins du SIG et une vingtaine avec l'arme de SCOTT. 
On remonte au rez-de-chaussée, là où ils ont le plus besoin d'aide. Je tire, touche plusieurs de mes cibles mortellement. J'en ai raté quelques unes. Je m'avance un peu et reconnais une femme avec qui j'ai déjà travaillé. Voyant qu'elle a du mal à se sortir d'un combat, je m'approche et lui donne un coup de crosse dans la nuque. Elle me remercie avant de partir aider un autre soldat. 

Il y a des combats partout, dans tous les sens... Mes cartouches s'amenuisent, comme ma force qui commence à s'affaiblir. Ça devient compliquer à gérer. J'aperçois SCOTT.
- SCOTT ! 
Il tourna la tête en ma direction et ce moment d'inattention lui valu d'être poignardé par un autre. 
- NON SCOTT ! hurlais-je. 
Je cours vers lui, lâche tout ce que j'ai pour le rattraper alors qu'il chancelait. Je l'allonge et presse sur sa blessure pour contenir le sang.
- C'est trop tard Katherine. C'est finit. Echappe-toi ! Sauves-toi, c'est toi qu'ils veulent, ils ne doivent pas t'avoir !
- SCOTT pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ? J'aurai pu éviter ce bain de sang !
Mais on ne pu même pas continuer notre conversation, l'hémorragie venait de l'emporter. 
- NON !
Tout est de ma faute. Tout ça n'est que de ma faute.

J'abandonne son corps, et monte au bureau central. C'est là que se trouve le micro pour faire les appels. Je l'active et parle :
- C'est moi que vous voulez non ? Katherine LLORIS, n'est-ce pas ? 
Le silence se fit entendre dans toute la caserne. Chacun est maintenant concentré sur mon message. 
- Cessez le feu. Des deux côtés. Trop de gens sont morts alors que je pourrais juste assumer mes actes. Alors j'assume, je descends. Je ne suis pas armée. Qu'aucun soldat n'oppose de résistance. S'il-vous-plaît, implorais-je. 

Je redescends au rez-de-chaussée et les laissent m'embarquer. Après un trajet en voiture pendant lequel je portais un sac sur la tête, les pieds et les mains attachés, on s'arrêta et lorsqu'on me retira le sac, que je découvris la salle à la lueur de la pénombre. Aucun mobilier, juste une corde suspendue au plafond et une faible lumière blafarde. 

Je sais ce qui m'attends. 

- Katherine ! KATHERINE ! Tout va bien, réveilles-toi !
Je sursaute et cri de surprise.
- Katherine ! Ça va aller, je suis là. Je suis là. Chut. 
Antoine libère mes poignets qu'il tenait avec fermeté et me prit dans ses bras.
- Il... il faut que j'appelle SCOTT !
- Katherine, c'était un cauchemar, rien qu'un cauchemar...
Une ombre passa la porte de ma chambre, restée ouverte après l'arrivée d'Antoine. Je pris peur et les larmes que je m'efforçais de contenir, jaillir. 
- Kathy, tout va bien ! On est là.
Hugo. 


Hello mon p'tit pote de Wattpad !
J'espère que tu as passé un bon weekend, voilà de quoi commencer une belle semaine ;)
A Lundi prochain 🤍
L.

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