140 ~ quelques

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- Je peux inviter quelques gars de l'Atlé ce soir ? m'avait demandé Antoine dans la journée au téléphone.
- Évidemment, c'est chez toi avant tout Antoine ! je lui avais répondu.

Mais ce n'est pas trois, ou quatre, ou même six joueurs professionnels de l'Atletico Madrid qui passèrent la porte, mais une équipe entière !
- Antoine ! je proteste alors qu'ils entrent. Tu m'avais dis quelques gars, pas un régiment entier de footballeurs ! J'ai pas prévu assez à manger, en plus vous sortez d'entraînement vous devez avoir la dalle !
- T'inquiète Kath, on participe aussi. On a ramener de quoi manger, me lança Koke.
- Ils étaient tous trop enthousiastes à fêter ton retour, me dit Antoine.
Je lui souris en réponse. Ça me fait très plaisir de les revoir tous.

Il fait trop froid dehors pour s'y installer, alors on s'éparpille entre le salon et la cuisine.
Je suis assise avec Ángel de Correa sur la première marche des escaliers, Graffitis s'est étalé devant moi pour que je lui gratte le ventre.
- Ça s'est passé comment mon absence pour Antoine ? Je veux ton avis honnête, s'il te plaît.
- Tu ne lui as pas demandé ?
- Si.
- Et tu ne lui fais pas confiance ?
- Bien sûr que si. Mais... je sais qu'une fois ça avait été vraiment très compliqué, et il ne m'en avait absolument pas parlé. Il faisait comme si de rien, même pour Arman, mais il n'est pas dupe. Donc Arman m'en avait parlé. Je ne lui en veux pas de me le cacher, mais je veux juste savoir. Ça peut peut-être m'aider à trouver un équilibre entre vie pro et vie perso.
- Ça a été compliqué c'est sûr. Entre la blessure, sa reprise, ton absence, la rechute... Ça a fait beaucoup à gérer mentalement. Je pense que le fait qu'il ne pouvait même pas jouer l'a beaucoup plus affecté qu'il ne voudra jamais le dire. C'est son exutoire, sa passion... Il pouvait même pas tirer dans un ballon pour se changer les idées ça a du lui remettre un coup au moral. Mais il s'est battu. Tous les jours il venait, il apportait avec lui son enthousiasme légendaire, il allait faire sa séance avec Paco, parfois il restait à nous regarder, d'autres fois il rentrait pour s'occuper d'Arman ou si il avait d'autres choses à faire. Ça a été globalement compliqué ces deux semaines, surtout la seconde, quand il s'est reblessé et qu'il pouvait pas communiquer avec toi.
- Je comprends. Gracias Ángel. Je repars pas avant un moment là, je vais l'accompagner au mieux, enfin je l'espère.
- Rien que le fait que tu sois là de nouveau le rend heureux. Il y a deux jour, le soir où tu devais rentrer, il était tout excité toute l'après-midi, il arrêtait pas de nous dire que tu allais rentrer en début de nuit, il ne tenait plus en place. Hier matin il avait les traits fatigués mais un sourire énorme plaqué sur les lèvres, impossible de le lui décoller de la journée, même avec le crochet du kiné, rit son collègue.
A cet instant, Antoine croisa mon regard et un immense sourire illumina son visage.
- Ce genre de sourire là, confirma Ángel.
Ce sourire radieux qui me transporte toujours après tant de jours en sa compagnie.
- Et du coup, hormis accompagner Antoine, tu vas faire quoi de tes journées ? me demande-t-il.
- Récupérer je pense. La vie à bord d'un navire est un rythme assez différent. Et profiter de la vie, Arman, Antoine, voir mon frère et sa famille, la famille d'Antoine, ma meilleure amie... Ouais, profiter de la vie ! riais-je.
- C'est cool que tu aies vraiment le temps de profiter comme ça. Je trouve qu'avec toutes les compétitions entre celles avec l'Atlé, celles avec l'Argentine, parfois on a que deux semaines pour récupérer, parfois on sort d'une compétition et il y a des amicaux à faire pour l'équipe nationale alors on enchaine, on part presque aussitôt. C'est difficile parfois de prendre le temps pour la famille qui vit plus loin que le noyau du foyer.
- C'est difficile autant sur le plan mental que le plan physique. Et changer des amis en ennemis et vice versa en très peu de temps ça ne doit pas être si facile non plus. Enfin, amis, ennemis, c'est un peu fort comme vocabulaire, mais tu as l'idée.
- Oui. On s'y habitue avec le temps. C'est comme changer de côté de la famille, un coup t'es dans la famille côté maternel, le suivant t'es côté paternel.

César Azpilicueta s'approcha de nous.
- Kath, je dois te dire, c'est excellent ! me dit-il en montrant une petite boule.
- Ah merci !
- T'as goûté Ángel ?
Ce dernier fit non de la tête. Et César lui fourra son morceau dans la bouche sous mes éclats de rire. C'était si spontané !


Un peu plus tard, Antoine me rejoint.
- Ça va ?
- Oui, et toi ?
- Nickel.
Tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, toujours en pleine conversation avec tel ou tel joueur, on avait pas vraiment eu le temps de discuter ensemble.
- Antoine ! s'écria Axel Witsel de l'autre côté. Tu chauffes ta piscine en hiver ?
- Nope ! Pourquoi ?
- Jan parie que j'oserai pas sauter dedans !
- Antoine trouve qu'il fait trop froid dehors en ce moment, donc ce serait juste une perte d'énergie de la chauffer. Il y a juste un courant pour pas qu'elle gèle la nuit au cas où il ferait vraiment froid. Après... faites comme vous voulez les garçons hein ! leur lançais-je.
- Je perds pas un parie moi chère Kath ! répliqua Axel en sortant son téléphone de sa poche et en retirant sa montre.
- Tu le fais, je le fais, lui dit Jan Oblak.

Axel ouvre la baie vitrée, et le premier a sortir est... : Graffitis ! Tout excité de pouvoir courir dehors où il a plus de place qu'à l'intérieur avec tout le monde. Ce qui créa un rire collectif.
- Je vais chercher des serviettes hein, dis-je en regardant Antoine avec amusement.
- Vous feriez mieux de vous déshabiller un peu si vous voulez avoir des vêtements secs ! s'écria Antoine.
- Avoue juste que tu veux me mater ! lui répondit Jan.
- Un peu, un peu, rit mon copain. Mais chut ! Kath pourrait t'entendre elle est pas assez loin encore !

Graffitis tout excité assiste en première loge à ce pari. Il ne tient pas en place.
Axel et Jan en boxer, les deux s'approchent du bord de la piscine. Antoine a ouvert le tapis roulant qui sert de protection.
- 1, 2, 3 ! compte Axel.
Seul Axel a sauté en faisant sa meilleure bombe. Jan a trempé son orteil dans l'eau pendant qu'Axel faisait le décompte.
- C'est trop froid ! s'exclame-t-il.
- Graffitis ! m'exclamais-je presque en même temps.
En effet, voyant Axel sauter dans l'eau, mon chien l'avait imité en se jetant dans l'eau aussi. Nouvel éclat de rire général.
- Bravo Axel, j'ai pas osé au final. C'est trop froid.
- Mais t'es slovène en plus ! se moqua Axel.
Jan l'aida à sortir de l'eau. Je lui tends une serviette. Graffitis sorti à son tour et s'ébroue. Je le couvre ensuite d'une serviette pour frotter énergiquement pour le sécher.

Je redresse la tête pour jeter un regard vers Antoine, qui range son téléphone. Il relève la tête, croise mon regard, une lueur de malice dans l'œil.


JOYEUSES PÂQUES MON P'TIT POTE DE WATTPAD ! 
J'espère que tout va bien pour toi et que tu profites bien ! J'ai vraiment très peu de temps en ce moment pour écrire, peu d'inspiration, mais de toute façon pas assez de temps pour écrire... Il ne me reste bientôt plus de chapitres d'avance 😭😭😭 j'aime pas quand il y a de grosses coupures dans une histoire en cours de publication, c'est relou pour la lecture (je le dis en tant que lectrice, déjà devoir attendre une semaine pour lire le chapitre suivant c'est une torture parfois, mais quand il y a une pause dans la publication c'est piiiiiiiire). Je vais voir ce que je peux faire, mais ça risque d'être assez compliqué... Les fins d'années scolaires, ou début d'années civiles sont toujours super pleines d'évènements... Je cours un peu partout en ce moment... Je ne peux rien vous promettre vu comment c'est chargé, mais je vais essayer de faire de mon mieux ! 
Je te souhaite une superbe journée, et à Lundi pour la suite !
L. 🤍

Une formation ~ Antoine GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant