72 ~ USA

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- Kath ! Grande folle ! 
- Quoii ? m'exclamais-je sachant évidemment où il voulait en venir.
- Ça a dû te couter cher, tu aurais pu me prévenir, que je participe aux frais !
- Et ça n'aurait plus été une surprise ! Et t'en fais pas, je gagne peut-être moins que mon magnifique et talentueux amoureux, mais j'ai un salaire aussi ! lui souris-je.

J'attrape une casquette dans mon sac à dos et la lui enfonce sans ménagement sur la tête. Il rit et je dépose un baiser sur sa joue. 
- En route mauvaise troupe ! 


Atterrissage nickel. On récupère nos bagages et surtout Graffitis - le plus important - avant de prendre un taxi. 
Une fois à l'hôtel, je me charge de tout pendant qu'Antoine reste à l'écart avec Arman et Graffitis pour être tranquille. Il préfère ne pas être trop rattaché au foot, le temps de digérer la défaite. Il a besoin d'être Antoine, et pas Griezmann sous le maillot n°7.
Une fois que c'est bon, je leur fais signe et on monte. 

- Fiou... Ça m'a bien fatigué tout ça. 
- Tu veux te reposer ? Je vais sortir Graffitis pour qu'il se dégourdisse les pattounes. 
- T'en fais pas. Allons marcher.
- Arman ? Tu veux venir avec nous ou te reposer ?
- Je viens ! Evidemment !

On descend et on gagne la plage où Graffitis se donne à cœur joie de courir jusque dans l'eau et s'ébrouer près de nous ! Je regarde mon chien, une certaine lueur brille dans ses yeux. Puis je m'élance à sa poursuite.
- Viens par-là sale chien ! Tu vas voir !

J'entends Arman et Antoine rire. Je finis par rattraper Graffitis sur un coup de surprise et le porte dans mes bras. 
- Non mais oh ! Petit garnement ! Mais en même temps t'es si beau, je peux pas t'en vouloir longtemps, c'est trop difficile !
- Et moi alors ? s'exclame Antoine. Je suis pas assez beau ? 
- Désolée hein, mais toi t'es moche. Le plus beau ici c'est Graffitis !
- Et moi ? réplique Arman.
- Toi, tu es spécial. Tu es mon Soleil, lui souris-je avec un clin d'œil.
- En même temps, y a pas à dire Antoine, elle a raison, commence Arman en rentrant dans mon jeu. A part ton fessier, t'es pas très beau. 
- Mais... Je vais aller prendre mon billet de retour. 

Il commença à remonter vers la route en haut. Arman court et lui saute sur le dos. Antoine le rattrape et change brutalement de direction, courant à toute vitesse vers l'eau. Et il plongea dès qu'il put, avant qu'Arman n'est réussi à se sortir de ce piège. 

Arman dans l'eau, il se retourna vers moi avec ses yeux disant clairement ses intentions.
- Non, non, non, non, non ! 
Je me mets à courir. 

Pour l'instant je parviens à le maintenir à distance. Graffitis nous regarde nous courir après. Sauf que je me tords la cheville dans le sable et chute. Antoine récupère son retard avant que je n'arrive à reprendre ma course. Il m'attrape, me balance en sac à patate et s'assure que je ne puisse pas bouger pour m'échapper. Il marche tranquillement vers l'eau et nous y plaque tous les deux. 

Pendant qu'il me plaque dans l'eau, j'attrape son cou pour l'attirer à moi et je l'embrasse.
En se redressant, il sort la tête de l'eau en toussotant. 
- Pouah, c'est salé !
- C'est l'océan mon chéri, me moquais-je.

Nos vêtements trempés et plein de sel, on marche un peu au bord de l'eau pour essayer de sécher un peu. C'est assez calme pour l'heure. 

Progressivement on remonte. On essaye de retirer un maximum de sable, mais le résultat n'est point convainquant. 
- On rentre ? proposa Arman.
- Allons-y, répondit Antoine.

Chemin faisant, on rencontre une jeune fille accompagnée sûrement d'une amie qui dévisage Antoine en l'apercevant. Elle hésite un instant, puis je croise son regard et l'incite à venir.
- Excusez-nous de vous déranger... commence-t-elle hésitante, presque tremblante.
- C'est qu'on vous a reconnu Monsieur Griezmann, et on a hésité, mais on s'est dit qu'on allait venir vous dire... continua l'autre fille.
- Même si vous avez pas gagné, vous vous êtes bien débattu ! s'exclament-elle en chœur, comme si elles l'avaient répété.
Antoine sourit et les remercie. Ils échangent quelques mots tandis qu'on se tient à côté avec Arman et Graffitis. Antoine leur propose de faire une photo et leur demande juste de rester discrètes sur notre localisation. Il voudrait profiter de ses vacances loin pour oublier la célébrité qui va avec sa passion et juste respirer un peu.

Elles le remercient, aux bord des larmes de joie, puis nous laissent reprendre notre route. 
- Merci.
- De quoi ? m'étonnais-je.
- De les avoir invitées à venir. 
- Ah, t'inquiète ! J'ai une fonction garde du corps aussi, riais-je.

- Tu crois que l'hôtel va nous accepter sableux comme ça ?
- J'ai quelques doutes... Le moins sablé de nous quatre, c'est ton chien !
- Eh bah va falloir qu'on se débrouille pour se dessabler !

En arrivant devant l'hôtel, on tâche à retirer un maximum de sable de nos vêtements et nos cheveux longs. Et Graffitis se contente de se secouer. 
- Merci, nous lança le jeune homme en souriant à l'accueil de l'hôtel.

On monte directement à nos chambres et on se douche. Enfin... on se douche... Arman sûrement, mais avec Antoine, ça a pris quelques détours. . .


Hello mon p'tit pote !
Est-ce que ça te dis une petite FaQ concernant l'histoire, ou l'écriture par hasard ? Si oui, pose moi toutes les questions que tu veux et qui brûlent tes doigts en commentaire ou en dm ;) 
J'espère que tout va bien pour toi et je te souhaite une super semaine !
A Lundi 🤍
L.

Une formation ~ Antoine GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant