Les gars ont débarqués au compte-gouttes après l'entrainement. Les uns à la suite des autres. Lorsqu'Antoine est arrivé dans la salle commune, Kimbempe, Varane, Dubois, et Rabiot, les premiers arrivés après Paul, jouaient en équipe contre Paulux et moi. Comme on avait pas assez de manettes mais qu'ils avaient surtout la flemme d'aller les chercher, Paul a décrété qu'on allait jouer en équipes de deux et qu'on partagerait une manette. Je gère donc le côté gauche et Paul le côté droit de la manette. Et c'est une véritable cata ! Personne n'est coordonné ! On galère tous comme des fous !
Après une vingtaine de minutes à jouer tous ensembles, je pense que Didier est de retour dans son bureau et sûrement disponible puis qu'il en a finit avec les joueurs.
- Je dois aller voir Didier, m'excusais-je auprès de mon ami. Mais merci ! C'était très drôle !
Avant de me lever, je glisse discrètement un bisou sur la joue de Paul pour le remercier. Ça m'a vraiment fait du bien de m'amuser comme ça. Je me lève et me dirige vers Antoine s'était arrêté à la porte pour observer la scène qu'on était avec un regard mi-surpris, mi-je-comprends-pas-vraiment-ce-qu'il-se-passe-devant-mes-yeux. Je le rejoins à la porte.Je l'embrasse furtivement avant de lui glisser :
- Vas t'assoir avec Paul pour jouer.
Et sans lui laisser le temps de répondre, je pars tranquillement vers le bureau de Didier.Je toque et sa voix m'autorise à entrer. Je pousse la porte. La pièce est exposé Est et est un peu dans la pénombre à cette heure ci. Son bureau est en bois de sapin, décoré de ciselures. La pièce maitresse dans la salle. Posé sur un tapis aux couleurs bordeaux et crème. Il a un écran d'ordinateur posé légèrement sur sa droite, et le clavier devant lui, avec un pot à crayons un peu plus en avant. Sur l'extension qui fait l'angle par la droite de Didier, son ordinateur portable est posé à côté de quelques dossiers empilés. Le mur de droite est bleu marine, c'est là que se reflète la lumière de la fenêtre du mur adjacent, derrière Didier. Sur ce mur bleu il a accroché une photo de la coupe du monde 98 et à côté celle de la coupe du monde 2018.
Le seul gros contraste, surtout surprenant, est le fauteuil de Didier. Un fauteuil de gamer. Mais ils sont super confortables, je le comprends !- Alors Katherine, tout va bien ?
- Oui, aucun soucis pour le moment. Les gars bossent bien ?
- Oui, c'était long depuis la coupe du monde, mais ça va. On travaille dur et on va continuer pour cet Euro.
- J'y crois, j'y crois vraiment !
- Moi aussi. Ce serait super beau !
Il se laissa quelques secondes à peine, perdu dans l'imagination de doubler la coupe du monde avec la coupe d'Europe.
- Qu'est-ce que tu voulais me dire en début d'après-midi ?
- Je sais que mon cas est un peu exceptionnel mais je veux pas déranger. Je sais que les familles n'ont pas le droit d'être présentes tout le temps, et même si c'est particulier je ne veux pas de traitement de faveur. Si je dérange trop le groupe ou même juste Antoine ou Hugo, je dégage. Je...
- Hola, me coupa Didier. Calme toi Katherine. Tout va bien. D'accord ? Déjà assis-toi. Tu seras mieux.
Je m'assois et il reprit :
- Je veux que tu saches que tu ne déranges absolument pas ici. Tu as un effet très largement positif sur le groupe Kath. Vraiment. Et Hugo m'a expliqué qu'il serait plus serein de te savoir près de lui après ce à quoi tu as survécu plutôt que loin, en Espagne où il ne peut pas veiller sur toi. Pour lui et pour Antoine.
- Hugo sait se montrer très persuasif...
- Surtout te concernant. Mais je suis totalement d'accord avec lui, je ne sais pas ce que tu as vécu, mais il me parait important que tu sois entourée. Hugo et Antoine sont là, en plus de tous les autres garçons avec qui, pour ceux que tu connais, tu t'entends plutôt bien je crois. On est pas loin de Paris si tu as des rendez-vous médicaux, Hugo m'a dit que tu devras peut-être sortir pour voir ton psychiatre, c'est ça ?
- Oui. Il m'a proposé de venir parfois mais je préfère qu'on aille se balader dans le parc de l'hôpital. Ce qui s'y passe là bas, reste là bas, ça me permet de compartimenter certaines choses. Ça aide un peu.
- Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, tu n'as qu'à demander, tu le sais Katherine ?
- Merci beaucoup Didier.
- Si tu as besoin d'une quelconque aide, n'hésites pas à la demander. On fera tout ce qu'on peut pour t'aider. C'est important que tu te sentes à l'aise pour te reconstruire. D'accord ?
J'hoche la tête.
- Je veux que tu te sentes bien ici. Bien comme une seconde maison. Ici, pour beaucoup, c'est déjà le cas. Tu ne déranges en aucun cas, d'accord Commandant Lloris ?
Je souris à l'allusion à mon grade qu'il fit.
- Merci Didier, dis-je en me levant pour contourner le bureau et le prendre dans mes bras.Je pris congés et retourne à la salle commune pour retrouver mes amis et mon amoureux. Je m'arrête au pas de la porte pour contempler la scène qui se déroule sous mes yeux. Kimbempe et Varane on changé de côté pour la manette, Rabiot a les sourcils froncés pour se concentrer et a tiré la manette vers lui donc Dubois est obligé de tendre le bras pour jouer et Paul se plaint qu'Antoine est moins bon que moi avec le côté gauche.
- C'est l'avantage de faire travailler autant ses deux mains ! riais-je en m'approchant du duo.
- Kath tu veux pas reprendre la manette STP on est en train de perdre ! implorât-il.
Je m'assois sur l'accoudoir du canapé, juste à côté d'Antoine et pose ma main sur la sienne pour appuyer avec lui. Je me concentre sur l'écran et dans ma vision périphérique je vois Antoine se tourner vers moi. Je passe ma main libre dans son dos puis enserre sa taille. Il passa sa main libre à lui sur ma main avant d'enlacer nos doigts.
Coucou mon p'tit pote de wattpad !
J'espère que cette belle journée t'a comblé.e de joie ! Et je te souhaite une belle semaine par la même !
Tu as aimé le chapitre ??
A Lundi prochain pour la suite 😉
Lucy 🤍
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Une formation ~ Antoine Griezmann
FanfictionUne formation peut-elle vous changer profondément ? 2 ans après Katherine a fini sa formation SEAL et revient en Espagne pour vivre avec Antoine, Arman et... Des départs fréquents, des imprévus, des blessures, des voyages, leur vie de famille survi...