On est plus fort à deux non ?

Chapitre 72

Les trois jeunes sont maintenant à l'orphelinat. Lina leur a laisser un moment pour se dire au revoir. Aki regarde les deux grand immobile, elle a envie de pleurer mais elle se retient. Elle fini par venir faire un câlin à son bleuté préféré. Il sourit et jette un regard à Sol qui hoche la tête et le tient pour que Vic' puisse lâcher la petite et la prendre dans ses bras. Il l'a serré ainsi contre et elle vient nicher sa tête dans le cou du grand.

Aki: Merci Vic', de m'avoir prêter ta maison et d'avoir été gentil avec moi.

Victor: Et merci à toi d'avoir illuminer mes journée par ton petit sourire.

Aki: Ce sera plus comme avant... tu va me manquer.

Il lui caresse les cheveux :

Victor:. Moi aussi ma grande, je compte sur toi pour continuer à illuminer mes journée quand je viendra te voir.

La petite sourit doucement et dit :

Aki: D'accord.

Puis elle de recul toujours en retenant des larmes puis tend les bras vers l'orangé. Il surpris quand même car la petite était bien plus proche de Victor que lui. Il sourit puis la prend des bras du bleuté qui lui sourit. La petite vient donc se nicher dans les bras de Sol de la même manière qu'avec l'attaquant ténébreux auparavant.

Aki: Merci Sol, tu est gentil et tu joue même  avec moi.

Le grand sourit, ce que veux dire la petite c'est : « Merci de ne pas me rejeter ». Il sourit et dit en la rejetant contre elle :

Sol: Comment rejeter une petite fille aussi belle, adorable, mature et intelligente.

La petite sourit et retient ses larmes. Elle profite encore quelques seconde du câlin avant de s'écarter et Sol comprenant la dépose par terre.

Sol: Bon je vais y aller ma mère doit m'attendre.

Victor: Pareil je dis au revoir à Lina puis j'y vais aussi.

Sol: À mercredi Aki.

Elle hoche la tête en souriant puis l'orangé par le première.

Victor: Je reviens demain pour voir si tu t'est bien installée d'accord ?

La petite hoche la tête :

Aki: A demain Vic'

Le grand sourit en voyant la petite fille tenter de rester assuré. Il s'accroupit et l'éteint en disant :

Victor: Tu est forte, mais même le plus fort a le droit de se cacher sous ses drap pour laisser couler ses larmes.

Ces mots touchent le cœur de la petite qui hoche la tête en profitant de l'étreinte un peu m'ois stressée. Puis le garçon s'écarte et reprend ses béquilles :

Victor: A demain Aki.

Aki: A demain Vic'.

Le garçon lui sourit puis sort. La petite se retrouve seule dans la chambre. Lina a fait en sorte qu'elle n'ai pas à partager la chambre ce qui aurait été difficile pour la petite. Elle retient donc ses larmes en sortant des affaires des sacs .

De son côté Victor a le cœur le cœur serré. La petite s'intégrera-t- elle ? Il n'en a aucun idée. Il espère, est si elle ne trouvais pas sa place ? Il balaye toutes ces pensées de la main, il verra bien au bout de deux semaines. Il salut Lina en la remerciant. Elle a même prévu de ne pas faire manger Aki dans le réfectoire tout de suite pour pas que ça fasse trop pour la petite. Il croise Xavier et Jordan et leur sourit, il est sur qu'ils se ferons accepter par la petite, Xavier est un peu pareil que la petite dans sa manière de penser (bien que lui sois adulte) , et comment ne pas accepter Jordan ? Après les avoirs salué il sort et retrouve Sol qui l'attend.

Victor: Ta mère devait pas t'attendre ?

Sol: Je me suis dit qu'il fallait pas retarder trop cet au revoir.

Victor hoche la tête comprenant.

Sol: On va s'asseoir au petit parc ?

Victor: Pourquoi pas .

Sol: Alors allons y !

Sol a hâte que le bleuté sois guéri pour pouvoir marcher main dans la main. Ils vont donc au petit parc du quartier et s'y asseyent. Victor a remarqué que l'orangé ouvrait et fermait sa main en chemin avec un air boudeur et il a comprit ce qui l'amuse.
Il pose ses béquilles à côté de son sac puis prend la main gauche de l'orangé dans sa gauche. Sol rougit immédiatement puis dis d'un ton désespérant :

Sol: Je suis vraiment un livre ouvert ?

Victor: Hum pour moi oui.

Sol sourit, c'est bien ce qu'il aime chez Victor, que ce dernier le comprenne. Si à « l'époque » il ne l'avais pas aidé qu'est ce qu'il serait devenu? Puis il observe le bleuté, c'est dingue comme il l'aime. Le bleuté souffre toujours il le sait, il essaye juste de s'en soustraire au lieu de l'affronter cette vision... Sol ne sait pas vraiment comment aborder le sujet.

Victor: Ça va faire bizarre sans Aki.

Sol: C'est sûr. J'espère qu'elle s'intégrera bien.

Le bleuté hoche la tête mais en vérité ce départ lui fais peur. Pourquoi parce qu'il sera tout seul avec cette vision. Ce monstre... non pas une vision... seul avec lui même... Sa main tremble sur celle de l'orangé. Si il y a ses parents c'est pas pareil. Ils... viennent juste de revenir... ils ne va pas les embêter avec de nouveau problème. Il ne veut pas non plus les inquiéter. Il angoisse. Et si sa famille était mal à l'aide de vivre avec un monstre comme lui ?
Sol s'inquiète en sentant la main de l'attaquant trembler et tourne la tête. Il écarquille les yeux de surprise, le visage de son « ami », d'habitude impassible, est emprunt d'une grande vulnérabilité. Il n'a peut être aussi jamais lu clairement le mélange d'émotion qui le prenne en assaut dans ses yeux. Peur, tristesse, désespoir.
L'orangé se sent boulversé par cette vision et ses yeux s'embuent. Avait-il lui même ce regard en cette période ?
Le roux se reprend et presse doucement la main du bleuté qui sursaute.

Sol: Vic'... Dis moi honnêtement comment ça va sans mentir ?

Victor se mord la lèvre inférieur en voyant le soucie qu'il fait a son beau rouquin. Pourtant il est prit d'un forte envie de se laisser aller mais... Le répète:

Sol: Honnêtement...

Ça suffit pour faire craquer le bleuté dont les larmes jaillissent d'elles même :

Victor: Ça ne va pas du tout...

Ces mots et cette vision du bleuté brise le cœur du roux qui vient le prendre dans ses bras. Le bleuté s'y accroche, il s'accroche à son roux qu'il aime tant, le seul qui ne le voit pas comme un monstre.
Sol ne dit rien laissant le bleuté expulser ce qu'il garde à l'intérieur du bleuté. Il imagine très bien ce que Victor doit penser de lui même :

Monstre
Effroyable
Existence pitoyable.

Comme lui a ce moment là même si les mots diffèrent (lui c'était: Gros, laid et pitoyable tout cours) ce mélange de sentiment  est le même. Il lui caresse le dos. Il a ressentir tout ça mais pourquoi n'arrive t il pas à trouver les bon mots ? Pourquoi ne peut il pas prendre paroles ? Pourquoi est il incapable de l'aider ? Pourquoi le bleuté doit souffrir ainsi toute sa vie ? Il vient de retrouver sa famille, son frère va bientôt remarcher, mais la vie s'acharne encore contre lui lorsque sa vie va trop bien pour elle. Les larmes coulent doucement sur les joues de l'orangé qui se sent incapable d'aider son ami.