Chapitre 105

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Sol: Re coucou.

L'orangé était allongé dans son lit, l'avant bras droit cachant ses yeux lorsque son téléphone s'était mit à sonner. Lorsqu'il avait vu que c'était son copain il s'est assis brusquement pour décrocher. Bien sûr comme d'habitude c'est un appel face Time. Lorsque le bleuté voit la mine pâle de son copain il s'inquiète:

Victor: Sol ! Ça va ? Tu es bien pâle, tu a mal quelque part ?

Sol soupire, il en a vraiment marre d'inquiéter son copain mais il sait qu'il ne peut pas mentir car celui ci le sait toujours.

Sol: Des vertiges et la tête qui tourne qui m'ont donné mal au coeur mais je le suis posé dans mon lit donc ça va mieux.

Victor hoche la tête rassuré. Les coups de faiblesse de son copain l'angoisse sans qu'il ne sache pourquoi aussi fortement. Et ces stupides médecins...

Sol: Qui a t il mon coeur ?

Victor: Je continue de croire que l'on devrais t'emmener à l'hôpital te faire passer des examens.

Le roux souffle:

Sol: On en a déjà parlé Vic'.

Victor: Je sais mais ça me saoûle ces médecins de pacotilles. Ils ont eu leur diplôme dans la patte d'une autruche ou quoi ?

Sol ne peut s'empêcher de pouffer face à cette expression avant de se reprendre et de dire:

Sol: Je sais mais  écoute si ce qu'ils disent c'est vrai, que ce ne soit que de la fatigue alors ce n'est peut être rien.

Victor: Je ne comprend pas, même si tu dors comme un loir ça ne change rien ! Il y a quelque chose qui te tracasse ?

Le roux secoue la tête. Pas spécialement, il a enfin une vie plus calme avec un copain cool, des amis sympa, la meilleur des mère et le meilleur beau père. Il rigole intérieurement en désignant Vlad ainsi, décidément ça lui fera toujours bizarre. Bien sûr que son état l'inquiète mais il a l'habitude après toute ces années d'être dans le mal, moins maintenant.

Victor: Ça me rend dingue.

Mais contrairement à lui le bleuté est angoissé par son état. Il va finir par en avoir marre de lui non ?

Sol: Écoute si ça s'aggrave ou que je refais un malaise on ira à l'hôpital.

Victor: Promet le moi.

Sol sourit, il est trop mignon.

Sol: Promis, je commence à en avoir marre d'être sur le banc . Puis ça dois juste être une allergie ou un truc du genre.

Victor: Tout les jours ? Que t'a fais fais une sorte de crise , ou un malaise, et que ça t'empêche de prendre part aux entraînements ? Sérieux Sol ?

L'orange rigole:

Sol: Ha ha en effet ça serait un peu gros pour une allergie.

Victor sourit doucement mais ne semble pas du tout rassuré, cela ce lit clairement sur son visage. Le roux a une idée:

Sol: Bon tu veux dormir à la maison ce week-end ? Pour te rassurer un peu en me surveillant. Et puis comme ça on passe encore plus de temps ensemble.

Victor sourit, c'est pas comme ci ils se voyaient jamais au contraire mais il comprend. Il sait maintenant que c'est aussi ça d'être amoureux, toujours avoir envie d'avoir l'autre auprès de lui. Néanmoins il a une idée:

Victor: Hum d'accord mais à une condition.

Le rouquin le regarde intrigué:

Sol: Ho monsieur a une condition ?

Victor: Effectivement. Celle ci est que ce soit toi qui vienne dormir chez moi pour une fois.

Sol se fige et Victor rigole de la mine déconfite de son copain.

Sol: M-mais tes parents, i-ils ne savent pas. E-et si on se fait cramé et q-

Victor: Hey chéri calme toi, c'est la raison en partie de mon appelle. Je leur ai dis que j'étais gay et que je sortais avec toi.

Sol soupire soulagé, pour que Victor le rassure c'est que cela s'est bien passé.

Sol: Ils ont dit quoi ?

Victor: Qu'il s'en fiche que je sois gay ou non. Ma mère avant que j'aille me couché ma même dit « Tu aurais des cornes ou des palmes que l'on t'aimerais quand même ». Mon père a dit: « Et alors ? C'est toujours mon fils qui est devant moi non ? »

Sol: Hooooo c'est trop mignon.

Victor: Ouais bon ma mère n'a pas caché que ça lui ferais quand même bizarre mais elle est heureuse que je sorte avec quelqu'un de bien comme toi.

Sol: Ils sont trop gentils. Tu vois que je te l'avais dis que ça irais. Mais qu'est ce qui t'a résolu à en parler ? Tu avais l'air de vouloir retarder ça le plus tard possible.

Victor: C'est Vlad, enfin c'est Ali qui a lancé le sujet.

Le roux le regarde incrédule:

Sol: Aki ?

Victor: Oui, elle a parlé d'une fille de sa classe, elle a dit qu'elle a été récupéré par son frère et son copain et qu'ils étaient mignon. Vlad m'a fixé immédiatement l'air de dire que c'est le moment.

Sol rigole, il imagine effectivement Vlad l'observer de son regard incitatif. Le pire c'est que ça marche presque toujours, sauf quand Sol et Victor sont au point le plus haut dans leur manière d'être têtu. Mais son regard marche quand même sur des chances de 3,5 sur 4 avec eux.

Victor: Et d'un coté faut dire que je ne supportais plus, j'avais besoin d'une réponse clair nette même si ça ne me plaisait pas. Alors j'ai demandé à Vlad d'installer le truc du regard et il a dit que je sortais avec quelqu'un.

Le roux éclate de rire, c'est ce qu'on appelle installer les choses en douceur. Néanmoins il se dit que Victor aurait pu éviter de s'attarder en disant que ouais il sortais avec quelqu'un sans préciser que c'était un garçon. Mais il sait que le bleuté n'aime pas attendre trop longtemps quand il est prit d'une question qui le bloque, il bout comme une marmite et finit par essayer d'avoir ses réponses.

Victor: Vlad en a profité pour dire que t'a mère était sa copine.

Sol déglutit:

Sol: Ils ont dit quoi ?

Victor: Bah rien , ils ont voulu voir des photos mais rien qu'à ton nom ils ont deviné que c'était toi vu combien de fois Vlad a parlé de toi.  Bref ils ont hâte de te rencontrer.

Sol déglutit une deuxième fois prit d'un coup de stresse. Et si il ne leur plaisait pas ? Le bleuté sourit, on lit tout sur son visage.

Victor: Sol ça va bien se passer, tu es génial et gentil. Crois moi ils vont t'adorer. Puis c'est pas comme si ils ne t'avaient jamais vu.

C'est vrai que l'orange ayant été le voisin de chambre de Vlad il a parfois croisé ses parents même si il s'arrangeait pour sortir lorsque ce dernier recevait une visite. Il est quand même rassuré par les paroles du bleuté.

Sol: Merci mon cœur. Ho ! Pour le chapitre de demain à réviser...

Les garçons parlèrent plus d'une heure puis finir par partir se coucher. Sol il peu stressé et Victor rigolant a l'idée de voir la mine stressée de son copain le lendemain.

On est plus fort à deux non ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant