Chapitre 118

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Victor finit sa journée de cours épuisé. Sans Sol ses journée n'ont plus ls même couleurs mais il est reconnaissant envers ses amis qui ont essayer de le faire penser à autre chose. En effet personne n'avait ignoré l'état du bleuté, malgré ses effort pour caché sa perturbation et sa mine sombre. Dans la rue, tandis qu'il se rendait à l'hôpital, deux garçon le suivaient.

???: Aitor c'est pas une bonne idée.

Le défenseur répond à son camarades aux cheveux roses:

Aitor: Aller Gabi, avoue que ça t'intrigue aussi sinon tu ne m'aurait pas suivi jusque là. Attention il tourne !

Ils le suivent le plus discrètement possible. Aitor ne l'avouera pas à voix haute mais Gabi sait qu'il s'inquiète pour Victor et Sol. Il les apprécie beaucoup.

Gabi: Mais c'est la route de l'hôpital !

Ils se regardent inquiet, si Sol n'était pas là et que Victor...

Aitor: Tu crois que Sol est à l'hôpital ?

Gabi: Heu non enfin... c'est peut être Vlad il doit encore y aller pour vérifier que tout roule non ?

Le rose essaie de se rassurer mais ça j'a échapper à personne l'es coup de pâleur du roux, le fait qu'il ne puisse de nouveau plus jouer, et son malaise... Le défenseur bleu pose une main sur son épaule:

Aitor: Ne t'inquiète pas Gabi, Victor nous le dirait si c'était quelque chose d'alarmant. Enfin je crois.

Non, le bleuté n'aime pas vraiment parler de ce qui lui fait mal donc ça les étonnerait mais ils essaient de se rassurer.

Aitor: Et puis pour savoir il n'y a qu'un moyen.

Gabi: Non, arrêtons de le suivre. Faisons lui confiance, il nous dira.

Aitor soupire mais hoche la tête et ils repartent.
Lorsque l'attaquant arrive devant l'hôpital sa tête lui tourne et il manque de tomber.
Des flash lui de ce soir là apparaissent à nouveau violemment et il manque de tomber.
Il se revoit arriver aussi plus tôt dans la journée, Aki sur son dos et le roux dans ses bras ne respirant pratiquement plus.
Ses jambes finissent par le lâcher et il tombe à genoux.

???: Jeune homme vous allez bien ?!

Il retrouve la vu et lève la tête. Il reconnais la jeune infirmière qui s'occupe du roux et qui a un peu discuté avec lui. Elle est accroupis devant lui le front barre d'un plis inquiet.

Victor: Ça va...

Infirmière: Tu peux te relever ?

Victor: Oui merci.

Il se relève et elle lui tend son sac en bandoulière qu'il avait fait tomber.

Infirmières: Tu a mangé ce midi ?

Victor: Oui un peu.

En vérité le bleu n'a pas mangé depuis hier mise à part une fourchette de riz. La jeune femme n'est pas convaincu mais dit:

Infirmière: Tu viens voir Sol ? Je dois aller faire ma visite de fin d'après midi.

Victor: Euh oui.

Infirmière: Tu viens avec moi ?

Victor: Je vous suis.

Le garçon lui parait fragile mentalement, pire que la dernière fois. Victor suit la jeune femme, les bruit de l'intérieur lui paraissent assourdissant, le bruit des chariots qu'il a entendu en tournant en rond dans la salle d'attente, ces blablatages futile mais cassants.
Il se sent mal, tout tourne, il se sent frissonner, tout les bruits sont amplifier et lui font mal à la tête, la peur lui tort les entrailles... Il manque de bousculer quelqu'un mais l'infirmière le tire, elle voit bien qu'il n'est pas bien, le garçon était déjà pâle de nature est totalement livide et le regard perdu, apeuré. A l'époque où son frère était ici il paraissait si froid et imperturbable. Maintenant il lui paraît tremblant, sur le point de s'effondrer. Elle le prend par le bras en pressant le pas, plus vite ils sont à destination, plus vite il est éloigné de l'agitation.
Ils finissent par arriver devant la chambre et le bleuté est toujours en état d'absence se faisant tirer par la femme qui le pousse dans la chambre.

Sol: B- Victor ?!

Le roux à immédiatement remarqué la pâleur mais aussi l'absence de son copain qui semble totalement ailleurs, apeuré.

Infirmière: Il faut l'asseoir attend .

Elle tire une chaise à côté de lit et y fais s'assoir le bleuté. Elle se baisse à sa hauteur et dit d'une voix douce:

Infirmière: Victor, Sol est là. Regarde.

Le bleuté sursaute et avant même de lever la tête le silence calme les bruit assourdissant qui tournaient dans son esprit. Il prend un temps à comprendre que ce silence est étrange et il lève la tête. L'infirmière lui sourit et s'écarte laissant voir Sol inquiet.

Sol: Vic'.

Victor se lève brusquement et s'approche:

Victor: Sol ça va ? Tout va bien ? Tu n'a pas mal quelque part ?

Sol: Ça va juste un peu mal au cur.

Victor se détend et Sol ne dit rien essayant de se montrer rassurant. Maintenant qu'il sait tout il comprend mieux l'état du bleuté qu'il voit maintenant si fragile, ça lui rappelle la sorte de dépression qu'il avait lorsqu'il disait être un monstre:

Infirmière: Petit check up puis je vous laisse.

L'infirmière fait donc son tours vérifiant perfusion, machines, et posant des questions au roux avant de lui injecter la dose de son traitement.

Infirmière: Bien tout roule, comme d'habitude masque si tu a du mal à respirer et bouton si ça va pas.

Sol: Oui Hidaki merci.

La femme sourit puis sort. Un silence se fait dans la chambre. Victor encore sonné par son absence dans le couloir, Sol veut parler de ce soir la, de dire qu'il sait tout, que Vlad lui a dit. Il voudrait lui demander de raconter ce qu'il a ressentis, pourquoi il ne lui a rien dis, est ce qu'il a encore peur qu'il puisse rechuter...

Sol: Vic j-

Il se stoppe stupéfait. Victor ne comprend pas :

Victor: Qu'est c- Ha.

Il sent les larmes qui ont jaillis sans qu'il ne s'en rende compte.

Merde !

Il les essuie. Mais elles débordent à nouveau. Il repasse sa manche à ses yeux une nouvelle fois mouillant sa manche mais les larmes recoule. Victor s'agace et refait plusieurs fois le même geste sans résultat.

Pourquoi elles ne veulent pas s'arrêter merde ?!

Il finit par cacher ses mains dans son visage.
Il est épuisé. Ça ne fais que quelque jours mais la scène tourne dans sa tête matin et soir, soir et nuit.

Sol: Vic' vient.

Victor secoue la tête. Il ne veut pas parce qu'il sait qu'il va craquer et tout déverser sur le rouquin qui a déjà assez à gérer avec son retour à l'hosto.

Sol: Sinon je descend et tant pis pour les perfusions.

Cette fois il obéit sans croiser le regard du roux et viens s'asseoir dans son lit à ses côtés. Sol prend alors le bleu dans ses bras à la grande surprise de celui ci car c'est plus le bleuté qui le prend dans ses bras habituellement.

Sol: Je suis au courant de cette nuit la. Pleure, pleure sans honte. Je suis là, épanche tes larmes, appuie toi sur moi. Je suis là, toujours, je serais toujours là pour toi.

Sol a bien compris maintenant que toute ses années de solitude l'avaient doucement traumatisé. Il ne veut pas le perdre.

Ces paroles heurtent brutalement le cur du bleuté qui tremble en laissant couler ses larmes sans les retenir . Il s'accroche au roux de toute ses forces, force dû désespoir qui boulverse l'orangé dont les larmes débordent. Il s'en veux d'avoir fais du mal au bleu, il lui caresse les cheveux tandis ce que le bleu déverse ses larmes.

Je suis pitoyable, pense le bleuté.

On est plus fort à deux non ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant