Chapitre 119

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Comme d'habitude la présence du roux le rassure. Le bleu à l'impression d'être un enfant. Il s'en veux d'avoir craqué, le rouquin va vouloir qu'il lui raconte tout. Qui lui à dit ? Vlad ? C'est le seul qui à été le voir aujourd'hui et Sol ne peut pas être au courant du jour au lendemain sans  qu'on lui ai raconté. Le bleuté sent la colère monter, son frère avait promit de ne rien dire.  Il n'a jamais trahit ses promesses auparavant, c'est injuste. Il se sent trahis même si il se doute que son frère à voulu bien faire, celui ne lui a pas fais confiance, pas fais confiance au fait qu'il pourrait s'en sortir seul.

Pourrais-je m'en sortir seul ?

Vu l'état dans lequel il est on pourrait dire non, mais le bleuté à toujours réussit à s'en sortir seul, même si fallait du temps parce que pendant de longues années il n'avait pas eu le choix.

Mais là il est au pied du mur. Il ne sait même pas si il pourra s'en sortir seul mais une chose est sûr pas question d'inquiéter plus le roux. L'attaquant ténébreux essuie donc ses larmes, il ne peut le nier vider ses larmes dans les bras du roux, toujours là pour lui, qui le jugera jamais lui a fais du bien. Il s'écarte finalement et prend la main gauche du roux dans sa main droite sans mots dire.

Sol l'observe, son copain à l'air épuisé, mais aussi en plein doute et même combat intérieur. Il veut parler mais ne sait pas quoi dire, il sait déjà que pour Victor déverser ses larmes sur les épaules de quelqu'un même son copain c'est quelque chose de grand. Il ne veut pas le brusquer tout de suite conscient que Victor aura peut être du mal à en parler et risque de se refermer sur lui même. Il décide d'attendre que le bleu parle en premier. Celui ci ne sait pas quoi dire. Le roux attend qu'il parle, il le sait parce qu'il est trop gentil et qu'il ne veut pas le brusquer. Victor hésite, changer de sujet ? Sol va le ramener au sujet. Mais bon de toute façon il n'est bon qu'à ça, esquiver.

Victor: Je n'ai rien dis aux gars. Ils s'interrogent.

Sol: Merci je leur expliquerais sur le groupe.

Le bleu hoche la tête, un nouveau silence se fait. L'orangé reprend la parole:

Sol: Tu a l'air fatigué.

Victor: Les cours étaient un peu ennuyants.

Sol soupire:

Sol: Vic' Sérieux ?

Victor détourne le regard, normal que le roux ne le crois pas. Comme il l'avait pensée, l'orange le ramène au sujet.

Sol: Pourquoi tu ne m'a rien dis ?

Le bleu soupire, il n'a plus vraiment envie de fuir mais il n'a pas décrit entièrement tous ce qu'il a ressentit, que cE soit à Vlad ou ses parents. Parce qu'ils bloque. Il n'y arrive pas.

Victor: Tu es déjà à l'hôpital et je suis conscient que ça t'angoisse, tu est resté des années coincé à l'hosto et après être sortis, te voilà de retour ici.

Sol: Vic', y a bon espoir que je sois guéris cette fois ci, j'ai un peu peur mais ce n'est pas pareil qu'avant, et je t'ai toi. Il n'y a pas que ça hein ?

Victor ouvre la bouche et la referme plusieurs fois. Les mots sont proches, ils pressent contre la barrière qui ne veut pas céder, les empêchant de parler, de passer. Il sert la main gauche frustré.

Sol: Que ressens tu tout de suite Vic' ?

Victor: Je suis frustré, je veux expulser ces mots, ces images,m-mais... C'est comme ci il ne veulent pas sortir dans leur entièreté. Je m'agace aussi je crois, parce que je t'inquiète tout le temps alors que toi tu à déjà assez de soucis comme ça, je m'énerve parce que je sais très bien que j'inquiète aussi mes parent Okimi et mon frère, au point qu'il ai brisé sa promesse. Ca m'énerve qu'il n'ai pas confiance en le fait que je peux me relever seul, ça m'énerve parce que c'est justifiable, que ces putains de visions me traverse le crâne à longueur de journée et viennent me chercher jusque dans mon sommeil.

Il prend un pause, Sol ne sait pas quoi dire. Mais il sait que les tas de pensées désagréable sont comme lorsque l'on tente de nager à contre courant. C'est épuisant.

Victor: Je m'agace parce que cette image forte que l'on m'associe, c'est tellement pas moi.

Sol: C'est quoi être fort pour toi ?

Victor: Ne pas avoir de raison d'inquiéter les gens, ne pas pleurer h24, savoir être là pour réconforter ceux qu'on aime, n'avoir pas peur de grand chose.

Sol: Même la personne la plus forte a forcément peur, et fort ne veut pas dire invincible, c'est normal que ceux qui t'aime s'inquiètent pour toi. Tu ne pleure pas h24, tu est simplement torture et traumatisé par cette nuit là. Et tout à Homme à une peur, celle de perdre ceux qui lui sont chère. Je sais que tu es quelqu'un de tendre, gentil et généreux malgré tout ce que l'on peu penser de toi.

Victor ne dis rien. Les mots de son copain le réconforte mais il aimerait vraiment arrêter de l'inquiéter.

Sol: Moi aussi j'aimerais arrêter de t'inquiéter sans cesse.

Victor: C'est pas pareil c'est pas de ta faute.

Sol: C'est pas de ta faute non plus si je l'ai cette maladie. Ce n'est pas de ta faute si ce qui c'est passé c'est passé et si tu a dû y assister.

Victor comprend ce que son copain veut dire.

Sol: Tu veux me raconter ?

Victor: Pas... tout de suite.

Le roux lui sourit:

Sol: Je comprend.

Victor: Tu ne m'en veux pas de ne t'avoir rien dis ?

Sol: Hum c'est vrai qu'au début ça m'a un peu vexé mais je sais comment tu es, têtu et qui ne souhaite pas m'inquiéter. Je sais aussi que dans ces cas là la personne traumatisé n'arrive pas à en parler tout de suite. Bon en tout cas de ce qu'on voit dans les film.

Ils rigolent.

Sol: Tu en veux à Vlad ?

Le roux n'est pas bête, il sait bien que le bleu doit être déçu.

Victor: Oui même si je ne devrais pas. Je sais que c'était un peu mauvais de lui demander de ne rien te dire mais il a fais une promesse. Je sais qu'il l'a rompu pour mon bien mais j'aurais aimé qu'il me fasse un peu plus confiance je m'en suis toujours sortis seul. Il n'aurais pas dû faire une promesse qu'il n'était pas sur de tenir.

Sol: C'est vrai qu'il n'aurait pas dû accepter mais je pense qu'il avait l'espoir que tu m'en parle. Mais j'ai insisté donc c'est en parti ma faute. Je pense qu'il a peur qu'en ayant été seul pendant de longues années tu gardes ces habitudes qui t'on rongés.

Victor: Peut être, c'est bien son genre.

Sol: Ne sois pas trop dur avec lui.

Victor: Je vais juste lui dire que c'était pas cool et lui demander de ne plus recommencer. Je m'excuserais aussi.

Sol: Sage décision.

Victor se sent un peu plus léger maintenant. Il embrasse son copain qui surprise de cette vigueur prend un temps avant de lui rendre son baiser. Ils restent ensuite fronts l'un contre l'autre et Sol dit:

Sol: Je t'aime.

Victor: Moi aussi.

Il a l'air d'aller mieux.

En effet un poids s'est doucement enlevé des épaules du bleu et il semble plus détendu.

On est plus fort à deux non ? Pense le roux en souriant.

On est plus fort à deux non ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant