Chapitre 113

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Lorsque le roux se réveil le lendemain matin le bleuté n'est pas là. Il y a encore ses affaires, il est resté dormir sur cette chaise cette nuit ? Faut croire. Ce qui est bizarre c'est qu'il n'a pas l'air d'avoir laissé un  mot comme il le fait habituellement.

Bah il à juste du partir au toilette ou se prendre un trucs.

Pas longtemps après on frappe à la porte.

Sol: Entrez !

Un infirmier entre:

Infirmier: Bonjour te voilà réveillé, dis donc tu te remet vite toi.

Sol rigole:

Sol: Bonjour, vous êtes nouveau ?

Infirmier: Ha ha vu ton dossier je crois que tu connais tout le monde. Oui je suis nouveau, je m'appelle Joch. Comment te sens tu ? Sans mentir s'il te plaît.

Le roux sourit:

Sol: Il y a même mes habitudes dans ce dossier ?

Joch: Et bien oui ça facilite notre boulot. Alors ?

Sol: Quelque gênes respiratoire et un léger mal de cœur .

Joch l'observe attentivement mais le garçon à l'air sérieux. Il lui fais passer quelque petit exercices puis dit:

Joch: Si ta respiration se complique au point que tu ai du mal à parler tu...

Sol: Met le masque oui je sais.

Le rouquin  a baissé les yeux, ces symptômes , ces douleurs il les reconnaît maintenant qu'il les sent un peu plus.

Sol: C'est ma maladie hein ?

L'infirmier soupire, le pauvre gosse d'après ce qu'il à lu cette maladie démoniaque ne fais que de le poursuivre.

Infirmier: Oui mais rassure toi, cette fois ci nous avons compris pourquoi nous avons fais l'erreur d'arrêter le traitement trop tôt donc cette fois ci quand il sera fini tu sera vraiment fini. Plus important ce qu'on à crut être des séquelles, ça n'en était pas vraiment c'est juste t'a maladie qui restait.

Le roux fait les gros yeux:

Sol: Je vais pouvoir jouer comme les autres ?!

Infirmier: Ça ça sera au médecin qu'il faut poser la question, t'es le premier à qui on trouve un potentiel traitement à voir comment ça suit mais vu que tu n'a rien eu d'autre je pense que oui.

Sol sourit, il sait que ce n'est pas certain mais il est ultra content.

Infirmier: Tiens le petit bleu n'est pas là.

Sol: Le petit bleu... mon copain ?

Infirmier: Oui il n'a pas beaucoup dormis, à chaque fois qu'on passait il semblait réveillé sauf une fois il avait le sommeil agité.

Il a du vraiment avoir peur.

Infirmier: Bon je vais te laisser, je repasse toute les trente minutes. Je repasserais avec ton programme de visite. Le médecin va passer te voir après le repas.

Sol: D'accord.

L'homme lui sourit puis sort. Quelque minutes plus tard le bleuté entre.

Sol: Coucou.

Victor: Salut, t'es réveillé à ce que je vois. Ca va ?

Il vient l'embrasser et le roux réponde au baiser avant qu'ils s'écarte et qu'il dise:

Sol: J'ai un peu mal au coeur et ma respiration est un peu gêné mais ça va. Pas trop mal au dos.

Victor: Non ça va. J'ai ramené des croissants, tiens.

Sol: Merci. Désolé de t'avoir fais peur.

Victor: Tu ne pouvais pas savoir.

Les images de la nuit, et le son du cardiogramme en continue se mettent à tourner dans son esprit. L'orangé qui s'était à manger remarque son copain les yeux dans le vide, un lueur étrange.

Sol: Vic' ça va ?

Le bleuté sursaute, le roux sait que quand il est ainsi c'est qu'il est extrêmement perturbé.

Victor: Oui ça va.

Sol: *soupire* Vic' je sais que tu a dû avoir très peur. Confie toi, raconte moi. Décharge toi de tout ça.

Victor hésite, son copain dois déjà être mal de retrouver dans ce foutu hôpital. Sol soupire et lui fais une place dans le lit:

Sol: Viens là, t'inquiète on reviendra t m'embêter que dans une demi heure.

Victor soupire, le rouquin est têtu mais bon c'est bien aussi pour ça qu'il l'aime. Il le rejoins donc. Sol prend la main droit du bleu dans ses main gauche.

Sol: Raconte moi.

Victor: Quand... je t'ai vu la main crispée au niveau de ton cœur les traits déformé j'ai... j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Quand tu t'es effondré j'ai crus que mon cœur allait lâché, je me suis précipité. Inconscient tu respirais mal. Je... j'ai eu peur... quelque chose me disais de courir, de me dépêcher. J'ai pris Aki sur mon dos puis toi dans mes bras et ai couru le plus vite possible... Q-quand on est arrivé tu ne respirais quasiment plus...

Le roux baisse la tête. Victor ne le dis pas explicitement mais il comprend qu'il a eu peur de le perdre.

Victor: Le pire... le pire c'était l'attente. Je m'imaginais le pire, c'était pour moi inconcevable que tu meurs. Comment vivrais je sans toi le prisme par lequel je vois les couleurs du monde ? Je tournais en rond, les bruit me semblait amplifié, me faisaient limite mal à la tête. J'ai eu l'impression de devenir fou... il fallait que je te vois... bien vivant, le sourire aux lèvres, m'accueillant avec joie comme tu le fais toujours. Si tu savais comme j'étais soulagé quand il m'ont dis que ton état était stable. J'ai foncé ici.

Sol a les yeux embués. Il s'en veux énormément de lui avoir fais peur. Lui aussi ne pourrais imaginer sa vie sans le bleu qui l'a sauvé et qu'il aime tellement. Il n'imaginera jamais assez ce qu'a vécu le bleuté qui ressent pour lui exactement la même chose.

Sol: J-je suis désolé...

Victor: Ce n'est pas de ta faute lionceau.

Sol: Je sais m-mais tu t'es tellement inquiété pour moi.

Victor: L'important c'est que tu aille bien. Maintenant ça va.

Sol: Alors pourquoi tes yeux me montrent que ça ne va pas ?

Victor: Forcément que je ressens encore un peu cette peur, ça s'est passé hier.

Sol: C'est vrai.

Victor l'embrasse sur le front:

Victor: Maintenant tu va te reposer, prendre ton traitement et guérir.

Sol: Oui ! Tu sais il y a des chances pour que cette fois si je n'ai pas de séquelle !

Victor: Ha bon ? Mais c'est génial !

Sol lui explique ce qu'a dit l'infirmier remettant un peu de gaité dans la conversation. Mais la lueur étrange dans les yeux de son copain le perturbe. Il se serais passé autre chose ? Peut être que non et que le bleuté a juste vraiment eu peur. Lui il aurait paniqué aussi.

On est plus fort à deux non ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant