Chapitre 130

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Okimi est partit avec ses beau-parents et Aki. Ils avait déjà ramené des vêtement de rechange lui autorisant, avant même qu'il le demande ainsi il crût que ce fut un ordre, de dormir à l'hôpital avec son copain. Ils avaient vu ça avec l'hôpital qui avait accepté. Les garçons avaient ainsi pu manger.

La nourriture est fade, avait pensé le bleu.

Demain j'irais lui chercher un pain au chocolat.

Après ça le bleu était partit se changer pour une tenu plus confortable. Un t-shirt manche courte simple noir et un short de survêt gris.

Il est trop beau mon copain, avait pensé le roux.

Ils se sont alors installé devant le seul DVD de la chambre mais la pub dure. Tant mieux car ni l'un ni l'autre ne pourrait vraiment se concentrer sur le film finalement. Pas en sachant que Vlad est aux main d'un taré.

Victor enrage, cette homme n'a pas compris la dernière fois ? Même avec les flics à sa suite il continue ? Le bleu sert les poings frustré.
Il a peur pour son frère .
C'est encore nouveau pour lui de ressentir autant et d'assumer ressentir ce genre de choses.
Mais maintenant il le sait, il a peur.

Sol: Ça va Vic' ? Tu peux parler tu sais.

Pour toute réponse le bleu enfouis son visage dans le cou du roux. Ce dernier surpris renferme ses bras autour de lui. Le bleu ne parle pas mais bizarrement Sol comprend tout. Ils ressentent la même chose. Les deux le savent et ils restent donc ainsi en communication par le silence.

Vlad...

Si il lui arrivait quelque chose. Victor ne s'en remettrait pas, le roux en a la conviction.
Le Roux sent ses yeux piquer, Vlad c'est comme un ami, un frère pour lui, un père également. Il est tout ça à la fois. Il donne toujours des conseils justes, il sait écouter, il est souriant tout le temps lui qui a souffert pendant des années. Dire qu'il est enfin sortit de l'hôpital, lui qui est si impatient de pouvoir jouer au foot à nouveau.
Et si il meurt sans jamais avoir pus reprendre son envol ?

De son côté le bleu pense pareil et une idée se forme à son esprit.

Trois heures après c'est le silence dans la chambre. La télé est éteinte, ils avaient tout de même laisser le film se dérouler et étaient rester ainsi jusqu'à ce que le roux s'endorme. Le bleu l'observe une dernière fois, lui fait un bisou sur le front puis se lève.

Il ne peut pas.
Il doit sauver son frère de ce malade.
Et il le fera.
Sans faire de bruit il met ses chaussures et un veste puis ouvre la fenêtre.

Premier étage ça va le faire.

Il prend un papier plié en quatre et le pose sur le rebord puis saute la fenêtre tombant sur le bout de papier qui l'a coincé. La fenêtre reste ouverte de cinq centimètre. Le bleu atterrit au sol en grognant de douleur, ça cheville droit n'a pas apprécié il faut dire.
Le bleu n'ayant pas le temps de s'attarder, ni de réfléchir à la manière dont il remontera discrètement.

Le bleu à cette instant, ne sait pas, ne pense pas à ce que pourrais avoir comme influence son acte irréfléchit de vouloir sauver son frère seul.

Il ne pense pas à si il lui arrivait quelque chose, l'impacte que ça aurait sur ses proches, son père sa mère, Aki, Okimi et même son petit copain.

Vlad est tout pour lui, il à souffert pendant des années en continuant de sourire devant lui pour ne pas qu'il culpabilise davantage alors qu'il aurait eu toute les raison de pleurer, de lui en vouloir, de ne pas lui pardonner.

Son frère c'est un modèle, son modèle de l'individu droit sans être enfermer dans les règle, valeureux sans trop d'extrême.

Il ne peut pas mourir maintenant, il doivent jouer au foot ensemble.

Avec Aki, puis Sol quand il sera parfaitement guérit.

Il ne peut pas mourir, il n'a pas le droit.

Le bleu finit par arriver devant chez les Daystar, il y a de la lumière mais les rideau sont fermés.

Victor grimpe à l'arbre du côté arrière maison, Sol laisse toujours sa fenêtre un peu ouverte donc:

Victor: Bingo.

La fenêtre est bien ouverte de moitié, le bleu passe de l'arbre au mur et ouvre la fenêtre avant de s'y faufiler. Il se retrouve dans la chambre du roux et referme la fenêtre comme avant Sol arrivé. Il s'arrête et écoute, il entend le bruit d'une télé. Le bleu marche à pas de loup et lorsqu'il arrive au tournant du couloir il tombe nez à nez avec Okimi qui manque de lâcher sa lampe torche. Victor il entraîne dans la chambre du roux pour ne pas qu'ils se face remarquer. Il chuchote:

Victor: Mais qu'est ce que tu fais là ?!

Il a beau poser la question il sait déjà la raison, habillée tout de noir une lampe à la main difficile de ne pas comprendre qu'elle ne veux pas se faire remarquer. Elle vient délivrer Vlad.

Elle est bête c'est dangereux.

Okimi: Et toi ?! T'a oublié à qui on a affaire ?!

Victor: Je pourrais te dire la même chose. Ce gars est un malade, tu peux finir blessée.

Okimi: Peut être mais je connais mieux ma propre maison que lui, toi par contre tu repars tout de suite.

Victor: Tu me demande de laisser mon frère et ma belle mère au main de se malade ? Jamais.

Elle soupire:

Okimi: T'a pensé à Sol si il t'arrivait quelque chose ? Tu te rappelle ce que tu a ressentir ce soir là l'hôpital.

Il baisse la tête, il ne peut que s'en rappeler. Elle marque un gros point mais le bleu je se laisse pas abattre.

Victor: Je peux te dire la même, Sol n'apprécierait pas qu'il arrive quelque chose à sa mère.

Okimi: Bon... je suppose qu'on est tout les deux aussi têtu l'un que l'autre.

Il sourit.

Okimi: Bon ok ont fait équipe mais si jamais ça se passe mal tu fuis.

Victor: *soupir* d'accord c'est bon j'ai compris.

Okimi: Bien t'a un plan ?

Victor: Euh...

Non en faite il a juste foncé sans plan et ça la rousse le devine et sourit.

Okimi: Dans ce cas laisse moi t'expliquer.

On est plus fort à deux non ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant