Justin.
Je vais aller courir un peu. J'ai envoyé un message à Maia hier soir, quand je suis rentré chez moi et cette nana est folle. Mais j'adore ça. Gentiment, je lui ai demandé si elle était calmée.
Bon ok, je voulais la provoquer.
« Tu es calmée? »
« Va te faire voir connard. »
« Ce n'est pas très gentil de parler comme ça à un mec qui t'a fait jouir un bon nombre de fois. »
« Même mes doigts sont plus performants que toi. »
« Tes doigts? Je suis sûr que tu penses à moi pendant que tu te doigtes ma beauté. »
« Pas de risque que ça arrive, je préférerais mourir. J'imagine plutôt un mec cent fois plus sexy que toi, pas trop difficile en même temps. »
Quelle garce. Je jure de lui faire sa fête quand elle sera en face de moi. Quand elle aura décidé de se détendre en tout cas.
Je ferme ma porte et je commence à courir dans le quartier. Je ne sais pas ce que je vais faire de ma journée aujourd'hui, nous sommes dimanche et le programme est assez calme. Je pourrais aller chez Maia pour la rendre folle, autant le faire en face plutôt que de le faire par message mais je vais attendre encore un petit avant d'aller prendre le risque de me faire frapper comme un malpropre.
Je pourrais laisser tomber cette histoire et trouver une autre nana mais personne n'est aussi bonne que Maia. J'en ai baisé des nanas mais personne ne sait me sucer comme elle le fait. Me chevaucher comme elle fait alors je ne vais pas la laisser filer sous mes doigts. Je ne vais pas laisser Meredith faire tout foirer.
Bon je lui jette la pierre mais je n'avais qu'à la repousser vendredi soir.
J'ai faits une heure de course avant de rentrer chez moi. J'ai affreusement envie de boire, mon téléphone vibre dans ma poche et je vois un message de Maia. Deux à vrai dire. L'un contient une photo, le deuxième un message.
La salope.
Elle vient de m'envoyer une photo d'elle en sous-vêtements, des putain de sous-vêtements qui pourraient me faire bander en un rien de temps. Elle est devant son miroir, de façon provocante comme on me l'a rarement fait et je rêve d'aller chez elle pour lui arracher ces bouts de tissu noir en dentelle. Je rêve de lécher son corps et de la faire jouir pendant des heures.
Cette connasse m'a envoyé un deuxième message par la suite.
« Oups désolé, mauvais numéro. Ce n'était pas pour toi, efface cette photo. »
C'est une garce. Je sais que cette photo m'est destinée et qu'elle fait mine de l'avoir envoyé à la mauvaise personne. Je verrouille mon téléphone avant de lever la tête, Meredith est près de ma porte et joue nerveusement avec ses doigts. Elle m'observe alors que j'avance jusqu'à ma maison.