Justin arrive dans mon salon alors que je suis sur mon téléphone et je me relève du canapé.
— Tu es prête?
Je hoche la tête.
— Tu m'emmènes avec ta nouvelle voiture?
— Rêve, je veux conduire l'une des tiennes.
Je rigole.
— Et si moi, je veux y aller avec la tienne?
— Oh ça va, je la conduis tous les jours Maia. Laisse-moi prendre ta Mustang s'il te plaît.
Je souris, il me fait des yeux de chiens battus comme pour me faire craquer mais je m'en moque. On peut prendre ma voiture s'il le veut.
Nous allons direction mon garage et nous montons en voiture. Justin démarre et quitte rapidement ma maison pour rejoindre celle de mes parents, ils n'habitent pas très loin de toute façon.
Je suis assez silencieuse pendant le trajet en fait, je pense aux mille façons dont pourrait se dérouler ce repas. Mal? Bien? Je crains le pire personnellement.
Mon estomac se contracte quand la maison de mes parents apparaît sous mes yeux. Justin se gare doucement et siffle.
— Cette maison est aussi incroyable que la tienne.
Je hausse les épaules, s'il le dit.
Je suis très tendue quand on rentre enfin dans la maison de mes parents, Justin est détendu quant à lui. Il observe les alentours aux détails près mais il me suit sagement jusqu'au salon où se trouvent mes parents. Ma mère sourit quand elle nous remarque et mon père pose son journal.
— Bonsoir.
Je mords ma lèvre alors que mon père tend une main à Justin qui la serre sans le quitter des yeux. Mon paternel a un visage très froid, il ne laisse rien paraître mais Justin est imperturbable apparemment. Il salue ensuite ma mère qui lui sourit, je suis sûr qu'elle est tombée sous son charme quant à elle.
— Ta journée de travail s'est bien passé?
— Très bien merci.
Justin sourit à ma mère qui commence déjà à être une crème avec lui, elle sera tout l'inverse de son mari ce soir et moi, j'ai l'impression que je vais mourir d'une crise cardiaque tant mon cœur bat la chamade.
— On va manger sur la terrasse, ça ne vous dérange pas?
— Pas du tout maman.
Elle nous sourit et nous dit d'y avancer. Justin à côté de moi recommence à observer la maison alors que nous avançons jusqu'à dehors et quand nous nous installons autour de la table, il me regarde enfin.
— Tu es vraiment trop tendue Maia.
— Et toi, pas assez.
Il ricane.