cent-quarante-et-un.

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Justin

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Justin.

Maia dort encore à poings fermés ce matin, il est sept heures quarante cinq et on doit se lever tôt pour commencer cette journée de mariage. Je bouge dans le lit et je vais commander à manger après avoir quitté la chambre.

Maia m'a collé toute la nuit, elle a été chiante hier soir, j'ai cru qu'elle n'allait jamais se taire. Même aussi tard, même fatiguée, elle aime jouer les chieuses sérieux.

Je ferme les portes coulissantes de la chambre parce que je n'ai pas besoin que l'employé voit Maia moitié nue dans le lit et je récupère le chariot du petit déjeuner. Je le remercie et je rentre dans la pièce, ma copine dort toujours à poings fermés, c'est vraiment rare qu'elle dorme aussi tard mais en même temps, elle avait des cernes hier, quand je l'ai récupéré chez elle.

Je me mets près d'elle et je caresse doucement son épaule pour qu'elle se réveille. Maia bouge et ouvre les yeux sur moi.

— Le petit déjeuner est arrivé.

Elle frotte ses yeux et se redresse dans le lit. J'approche le plateau et m'installe sur le matelas, Maia me regarde simplement.

— Quoi? Pourquoi tu me regardes comme ça?

— On est toujours fâché tous les deux?

Je pose mes yeux sur elle après avoir bu dans ma tasse de café. Maia n'a pas entamé son petit déjeuner encore et je me penche vers elle pour embrasser sa tempe.

— Tu veux parler de ça maintenant?

Elle hoche doucement la tête.

— J'aimerais qu'on commence bien cette journée pour pouvoir profiter de toi le reste du week-end Justin. Ça me soûle tout ça...

— C'était la pire idée que tu as eu Maia.

— J'en ai marre de cette fille ok? Elle continue son cinéma et moi, je dois laisser faire en passant pour une bouffonne.

— Tu ne passes pas pour une bouffonne Maia.

— Si. Tu aurais fait quoi si ça avait été l'inverse?

— Je serais allé frapper le gars.

— Toi, tu choisis la violence et c'est ton problème. Moi, je préfère la vengeance.

— On a juste voulu te faire comprendre que ce n'était pas la meilleure des façons. Tout faire pour la virer ok, j'aurais compris mais là, non.

Elle secoue la tête.

— Si elle est si fière de son corps, elle n'a qu'à assumer alors.

— Ce n'est pas question de ça Maia, arrête.

Elle entame enfin son petit déjeuner, je suppose que commencer à parler lui fait du bien, même si je ne m'attendais pas à avoir une conversation comme ça dès le matin.

When Two Worlds CollideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant