Justin.
Je suis toujours en colère contre Maia. Putain, elle se fout de moi sérieusement! Je déteste qu'on me traite comme si je ne pouvais me payer moi-même des affaires. Je sais que je n'ai pas sa fortune mais elle pense que je mange des cailloux les semaines où je m'achète des vêtements?!
Elle n'est pas obligée de rappeler qu'elle est riche à en pourrir sérieusement! Je ne lui ai rien demandé moi!
Je me gare devant chez ma tante, je vais passer la voir rapidement avant de rentrer chez moi pour me laver et ensuite aller chez Meredith et sa mère. Je n'ai clairement pas envie de faire ça mais sa mère a toujours été adorable avec moi alors je peux quand même faire ça.
Ma tante m'ouvre et sourit aussitôt. Elle ne s'attendait pas à me voir là et elle me laisse rentrer dans la maison.
— Tu es trop mignon avec ton uniforme Justin.
Je rigole et embrasse sa tempe.
— Ça va tata?
— Oui et toi?
J'acquiesce et je la suis dans la cuisine où elle me propose aussitôt un café que j'accepte. Je crois que j'ai besoin d'une bonne dose de caféine avant de rentrer chez moi. Je m'assois autour de la table et remercie ma tante quand elle me donne la tasse.
— Le travail se passe bien?
— Oui, ça va.
— Tu y es jusqu'à quand là?
— Le mois prochain, ils ont prolongé mon contrat lundi.
— Oh, je suis contente pour toi.
Je souris et bois dans ma tasse.
— Tu as besoin d'aide pour déménager demain?
— Non c'est bon, les gars seront là mais merci.
— Mare vient t'aider j'espère?
Je souris.
— Bien sûr qu'elle vient. Je ne lui laisse pas le choix.
— Tu as raison. Et Maia?
Ma tante essaie de cacher son sourire dans sa tasse de café et elle pense vraiment que je ne la vois pas faire mais elle a son petit air de fouine et je me retiens vraiment de rouler des yeux devant elle.
— Non, elle ne viendra pas.
— Pourquoi?
— Parce que c'est une idiote.
— Eh, ne parle pas d'elle comme ça Justin! Maia est un amour de fille.
Je ne me retiens plus de lever les yeux au ciel. Un amour de fille qui croit pouvoir m'acheter des vêtements l'air de rien. Comme si j'étais trop pauvre pour le faire.