Justin.
Maia m'a épuisé ce week-end. Bon non, je l'avoue, c'est plutôt l'inverse.
Je lui ai sauté dessus comme un sauvage mais j'ai envie de manger cette fille dès que je la vois. La mordre. La prendre dans mes bras et la serrer aussi fort que possible, quitte à l'étouffer avec mes bras musclés.
J'avoue que cette fille m'excite comme il n'est pas possible. Quand je la vois, même faire des choses banales, j'ai envie de lui faire l'amour pour lui montrer que je l'aime et qu'elle est trop parfaite à mes yeux.
Maia a peut-être raison, je devrais peut-être aller consulter un psychologue pour ma libido énorme?
Non, n'importe quoi. J'aime juste trop ma copine, c'est ça mon réel problème.
J'avoue qu'elle est chiante parfois, comme samedi. Je n'ai rien fait de particulier, j'ai croisé Meredith en voulant revenir près des filles avec mon verre alors je lui ai parlé deux minutes. Je voulais simplement prendre de ses nouvelles parce que j'ai passé plusieurs soirées avec Meredith avant qu'elle ne découvre avoir des sentiments pour moi et on s'entendait très bien. Ce n'est pas comme si je l'avais embrassé ou une connerie comme ça.
Elle a fini par se détendre après, elle est revenue comme une petite chose innocente et on a pu passer la soirée tranquillement, sans sa tête de cochon accroché à son visage. Nous sommes rentré chez elle et on s'est endormi comme des masses, aussi bien l'un que l'autre. Je crois que l'avoir fait hurler trois fois dans la journée l'a fatigué autant que moi.
Bon, ça ne nous a pas empêché de remettre ça hier. C'était putain de bon.
J'arrive au travail et je baille déjà. J'aimerais retourner me coucher aujourd'hui en fait. Je sors de l'ascenseur et je tombe sur mon beau-père juste en face de moi. Non, c'est trop bizarre de l'appeler comme ça, on va s'en tenir à mon patron pour le moment, c'est mieux ça.
— Ah Justin, c'est toi que je cherchais!
Ah? De si bon matin? Il me serre la main pour me dire bonjour et nous avançons tous les deux jusqu'à mon bureau.
— Cela fait une semaine que tu es revenu et nous ne t'avons pas fait signer de contrat encore, j'en suis désolé. Ce n'est pas la chose la plus professionnelle qu'on ait fait jusqu'à présent.
— Oh euh ouais. Je suppose que temps qu'on ne me met pas à la porte quand j'arrive le matin, c'est bon signe.
Je vois son sourire.
— Le responsable de ton équipe est très content de toi, nous avons discuté de ton contrat avec lui vendredi soir.
— Ok...?
— On peut te proposer un contrat jusqu'au vingt octobre pour le moment, si tu es d'accord bien sûr et si tout ceci te convient toujours.
— Ouais bien sûr, carrément! Je ne me plains pas du tout du travail ni même de l'équipe.