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J'ai passé trois commandes de vêtements qui ne devraient pas tarder à arriver alors je fais le tri dans mon dressing. Je recommence à faire des tas de ce que je ne veux plus, je n'ai pas envie d'essayer quoi que ce soit aujourd'hui alors je me débarrasse des choses dont je suis sûr que je ne mets plus et que je ne mettrais plus dans les semaines à venir.
Je n'aurais plus qu'à envoyer un message aux filles pour qu'elles viennent regarder ce qui leur plaît dans tout ce tas.
Justin apparaît à la porte du dressing, je le vois du coin de mon œil. Je ne l'ai pas vu depuis jeudi, depuis qu'il est parti comme un con de chez moi, je n'avais absolument aucune nouvelle. Il a décidé d'arrêter d'être un connard et je dois donc passer l'éponge à propos de tout ça?
— Salut.
Il s'assoit sur le fauteuil qui se trouve dans mon dressing alors que je continue de trier mes vêtements sans lui adresser un mot. Je vais simplement ignorer ce gros grincheux et comme ça, il partira tout seul. Je refuse d'avoir une discussion avec lui après ce qui s'est passé jeudi dans le garage.
Je continue donc de regarder ce que je ne veux plus dans mon dressing et je sens le regard de Justin sur moi. Je souffle doucement et pose deux t-shirts sur le tas que je vais donner aux filles.
— Tu en as marre de tes vêtements?
Je l'ignore. Il pense sérieusement venir ici et ne pas s'excuser? On fait des progrès après tout, la dernière fois j'ai dû aller chez lui pour avoir des excuses de sa part, aujourd'hui il a l'amabilité de se déplacer.
Bon après tout, je ne sais pas si je vais avoir le droit à des excuses. Je m'attends à tout avec lui.
— Tu veux jouer au roi du silence?
Il me provoque et je le déteste.
— Fais-moi écouter ta jolie voix ma beauté s'il te plaît.
Je croise les bras et m'appuie contre l'îlot du dressing. Je le fixe alors que Justin en fait autant, il recommence à ne plus parler et nous nous regardons comme deux idiots.
— Je suis désolé Maia.
— J'espère bien que tu l'es.
Justin se relève du fauteuil et vient près de moi.
— Je n'aime simplement pas que tu dépenses de l'argent pour moi. C'est une somme énorme Maia sérieusement.
— La voiture ne vaut pas cent mille dollars.
— Non, elle en vaut soixante-quinze mille. Tu te rends compte de la somme que c'est pour moi?
— Je ne vois pas le rapport.
Il souffle.
— C'est sympa de ta part beauté mais je n'ai pas besoin de ça tu sais?
— Je voulais juste t'aider. Je ne te demande pas de payer quoi que ce soit, tu prends la voiture et je paye le reste. Entretien, assurance et même les réparations s'il y en a un jour.
