When Two Worlds Collide

cent-seize.

Justin.

Les vacances sont finies et je dois retourner travailler maintenant. J'avoue que ces deux semaines avec Maia m'ont fait du bien, je ne les changerais pour rien au monde. Enfin si, j'enlèverais notre prise de tête au Costa Rica.

Je fronce les sourcils quand je constate que Maia n'est pas dans son lit ce matin. Quand je travaille, elle n'est jamais levée avant moi et pourtant, elle l'est ce matin. Je sors du lit et je la retrouve dans la cuisine, dans un silence de plomb. Elle a une tasse à café dans la main et elle a le regard perdu vers l'extérieur. Je fronce doucement les sourcils et passe une main sur son ventre, elle sursaute.

— Tu es déjà debout?

Elle hoche simplement la tête alors que j'embrasse son épaule. Je vais me chercher une tasse de café et je vois que Maia est tourné vers moi maintenant.

— Tu viens dormir là ce soir?

Je hoche la tête. Elle mord l'intérieur de sa joue un moment puis se cache derrière sa tasse. Je retourne vers elle et me colle à son corps pour qu'elle lève la tête vers moi.

— Qu'est-ce qui te travaille beauté?

— Rien.

— Je vois ta tête Maia, ne me mens pas.

Elle me lance un micro sourire.

— Tu vas parler avec elle aujourd'hui?

Elle a une petite voix et elle me regarde timidement à travers ses cils. Je souris et embrasse son front.

— Je parle avec elle aujourd'hui, promis.

Elle hoche doucement la tête.

— Tu crois qu'elle va être correcte maintenant?

— Je ne sais pas mais elle ne va pas avoir le choix. Je ne veux rien de cette fille.

— Même si elle te fait des avances?

Elle bat des cils comme une petite chose innocente et je roule des yeux.

— Ce qui m'attend ici tous les jours est beaucoup plus intéressant.

Elle sourit aussitôt et j'embrasse le bout de son nez.

— C'est pour ça que tu es réveillé tôt aujourd'hui?

Elle hausse doucement les épaules.

— Tu es trop inquiète pour rien bébé.

— Je n'y peux rien, je ne peux pas le contrôler...

— Et tu es trop mignonne quand tu es jalouse, j'ai envie de te manger.

Elle rigole doucement.

— Tu es mignon quand tu l'es toi aussi.