Un bel anniversaire.

260 14 2
                                    

« Bon matin, Harry, murmura ses jolies lèvres que je sentis sur mes joues. »

         J’ouvris les yeux et vis son visage penché au-dessus du mien, ses cheveux chatouillant mon nez et ma figure. Avery me souriait, ses yeux verts brillant comme jamais. Elle était si belle… belle, mais surtout bien éveillée.

« Quelle heure il est?

— 10 h.

— Et toi, t’es debout depuis longtemps?

— Assez pour t’avoir préparé le petit-déjeuner au lit, dit-elle en souriant fièrement, me tendant un plateau garni de nourriture.

— En quel honneur, pour quelle occasion?, questionnais-je, le sourire aux lèvres, ravi d’être ainsi servi.

— T’es sérieux là?

— Bah quoi?

— Harry, tu sais quel jour on est?, questionna Avery en soupirant. »

         Je hochai négativement la tête, complètement perdu. Je n’en avais sérieusement aucune idée! J’étais toujours à moitié endormi, le crâne toujours lourd de ces rêves qui l’avaient habité durant la nuit. Mais pourquoi serait-ce si important? Je me grattai la tête, confus. Trop paresseux pour réfléchir, j’empoignai mon téléphone afin d’obtenir une réponse rapide.

« 1er février, déclarais-je normalement en reposant mon portable sur la table de chevet.

— 

— Hey, c’est mon anniversaire!

— Joyeux anniversaire, grand perdu, murmura-t-elle en embrassant la commissure de ma bouche. »

         Un sourire se dessina sur mes lèvres alors qu’une idée prenait tranquillement place dans ma tête. Avery me bécotait le visage lorsque, soudainement, je mis mon plan à exécution. Sans avertissement, j’inversai les rôles que nous jouions. En deux temps, trois mouvements, je me retrouvai au-dessus d’elle, la dominant de toute ma grandeur – et de ma largeur. Elle poussa un cri de surprise avant de se mettre à rire.

« Je t’ai pas réveillé pour jouer, t’sais, me reprocha-t-elle, tentant de garder – ou plutôt de retrouver – son sérieux.

— Pourquoi me réveiller dans ce cas?

— Pour que tu puisses manger ton petit-déjeuner avant que ce soit froid.

— Mais c’est pas marrant ça…

— J’ai jamais dit que ce l’était, qu’elle me répondit en me faisant un clin d’œil. »

         Je restais là, la bouche ouverte et ne sachant que dire. J’étais tout simplement sans mot, ignorant répondre à ça. En fait, il n’y avait rien que je puisse répliquer, puisqu’elle m’avait… Rien n’aurait pu concurrencer ce qu’Avery m’avait rétorqué. J’ai donc abdiqué, me déplaçant sur le côté pour reposer ma tête sur l’oreiller.

         Avery posa brièvement ses lèvres sur les miennes. Je répondis à son baiser, mes mains posées sur ses joues, le corps avancé vers le sien. Les papillons dans mon ventre prenaient leur envol lorsqu’Avery leur coupa les ailes, rompant notre échange de salive.

Mille et une vies. [Imagines]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant