Compte de fées anglais.

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Je m'appelle Florence, j'ai 19 ans et j'étudie la littérature. Je travaille au Starbucks de Londres, ma ville natale, pour les payer. Pour vous parler un peu de moi, je vous dirais que... je suis brune, j'ai les yeux bleu-girs, des formes et j'adore le café. J'ai l'emploi rêvé!

Il était aux alentours de minuit. J'exécutais mon service de nuit dans le petit restaurant désert. Je commençais à m'ennuyer sérieusement. La dernière commande remontant à il y a plus d'une heure, je fus ravie de voir entrer de nouveaux clients. 3 jeunes hommes franchirent la porte, faisant résonner la petite clochette. Il y avait un brun, un blond et un métis. Ils s'approchèrent du comptoir.

"Bonjour, bienvenu chez Starbucks! Je m'appelle Florence, puis-je prendre votre commande?

-Oui, ce serra un café standard pour moi, dit le brunet.

-Un Moka au chocolat blanc pour moi, choisit le métis.

-Je vais prendre...hum... Un Moka à la menthe poivrée glacé, décida le blondinet.

-Pour ici ou pour emporter?

-Pour emporter, merci, souria le beau brun.

-Je vais le prendre ici moi, déclara le joli blond."

Je les facturai, puis leur servi ce qui avait été demandé. Les deux jeunes hommes sourièrent à leur pote et quittèrent la sucursalle. Celui qui restait s'assoya sur un tabouret situé face à moi en souriant. Ses yeux, d'un bleu si profond et pur, ne cessaient de me regarder alors que ses lèvres, roses et désirables, aspiraient la boisson que je lui avais servie.

"Pourquoi tu me regardes comme ça?, riais-je.

-Comme ça comment?

-Comme si j'étais l'une des plus belles choses au monde.

-Mais parce que tu l'es.

-Arrête...

-Niall. Je m'appelle Niall.

-Tu me rappelles vaguement quelqu'un...

-Niall des One Direction.

-Ah oui, ça doit être ça. Et hum...ça t'arrive souvent de flirter avec des employées de chaînes de restaurants?

-Non, c'est la première fois.

-Oh..., dis-je en rougisseant.

-T'es mignonnes quand tu rougis, gloussa-t-il.

Plus il me complimentait, plus j'étais intimidée et mal à l'aise. N'étant pas habituée à recevoir de tels éloges, mes joues s'empourpèrent. Niall, surpris et étonné par ce manque de jolies paroles à mon égard, s'en donna à coeur joie et redoubla d'ardeur. Il me souriait en citant Verlaine, Beaudelaire, Rimbaud... Intelligent et sexy. J'ignorais que de tels assortiments existaient encore!

Nous bavardions depuis très longtemps. Je pris conscience des heures passées en regardant l'horloge. Il ne restait que 15 minutes avant qu'elle n'indique le chiffre 5 de son aiguille. Le jour se lèvera sous peu afin d'accompagner les adultes dans leur journée de travail, annonçcant par le fait même la fin de mon service. Plusieurs clients sont venus et repartis, mais Niall, lui, est resté.

"Qu'est-ce que tu fais encore ici?, questionnais-je.

-Je termine mon neuvième café, pourquoi?

-Tu n'avais rien de mieux à faire d'un samedi soir?

-Pour être honnête, oui. Quelques chansons à enregistrer entre autre...

-Ton manager serra en colère?

-Probablement.

-Pourquoi ne pas être parti alors?

-Je voulais rester avec toi, murmura-t-il.

-Heu...Je...

-Dès que je t'ai aperçu, ç'a été... immédiat. Le coup de foudre. Je n'avais pas envie de te quitter, car j'avais peur de ne plus te revoir par la suite. Cette idée me semblait assez horrible. L'Amour, le vrai, on ne le rencontre qu'une fois. Il était hors de question pour moi de perdre celle que j'ai attendu toute ma vie.

-Tu crois vraiment ce que tu dis?

-Plus que tout. "

Habile, il sauta par-dessus le comptoir et atteri devant moi. Son bras s'enroula doucement autour de ma taille, rapprochant nos deux corps. Nos yeux ne se quittaient plus. Sa tête s'inclina vers moi, son torse vouté pour être à ma hauteur. Je me hissai sur la pointe des pieds. Aussitôt, ses lèvres effleurèrent les miennes avant de s'y poser. Sa main se posa sur ma joue, me retenant tout contre lui. Je glissai mes doigts dans cette chevelure blonde, aggripant quelques mèches. Passion avide et désir, voilà comment décrire notre baiser.

Sa bouche s'éloigna de la mienne, haletante. Son front se colla contre le mien. Nous essayions de reprendre notre souffle. L'air nous avait été futile jusqu'à présent, mais plus maintenant.

"C'était le meilleur moment de ma vie, murmurais-je.

-Et ce n'est que le début."

Mille et une vies. [Imagines]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant