Sex on christmas.

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((https://www.youtube.com/watch?v=9vu4AN2bc-M))

**Cet imagine contient des scènes sexuellement explicites qui pourraient heurter la sensibilité et ne pas convenir à tous. Nous préférions vous en avertir.**

6h30, 25 décembre. L'alarme du cadran sonne. Précipitamment, je l'arrête avant que les autres membres de la maison ne l'entendent.

« Mikey, chéri, que je chuchote.

...

Mikey!, que je chuchote plus fort. »

Le corps à côté de moi ne bouge pas. Mon petit ami dort encore, aucunement dérangé par la sonnerie qui venait de retentir ni par moi.

« Michael, réveilles-toi, murmurais-je dans son oreille, ma poitrine collée à son dos.

Quelle heure il est?, qu'il marmonne, les yeux toujours clos.

6h33.

Trop tôt pour moi.

Trop tôt pour ton cadeau donc? Trop tôt...pour ça? »

Un petit sourire sur le visage, je pose ma main sur ses cotes du côté droit et la fais glisser sur son torse, puis sur son nombril et même jusqu'à son érection matinale. Son corps sursaute. Je vois ses lèvres s'étirer de joie, signe que mon cadeau lui plaît déjà. Michael se tourne pour être couché sur le dos, plaçant ses mieux sur sa nuque pour mieux profiter.

« Je me suis dite que, si on voulait avoir un peu de temps à passer avant que les enfants se réveillent... »

Je laisse ma phrase en suspens, mais pas mes gestes. Mes doigts froids glissent sous le boxer de mon mari, le contact de sa peau chaude augmente leur température – et pas seulement la leur.

« Alors quoi, on... fête Noël en avance?

On le fête en couple, ouais. C'est l'idée de se lever à une heure si matinale.

J'adore cette idée, chuchote Michael. »

Ses bras agrippent mes épaules et me tirent, ce qui me fait tomber sur lui. Surprise, je pousse un petit cri qu'il étouffe en posant sa bouche sur la mienne.

« Ouais, faudrait pas réveiller les petits...

On a qu'à pas faire de bruit.

Facile à dire pour un gars. »

Michael rit à la suite de ma réplique, mais essaie de se contenir pour ne pas être bruyant. C'est encore plus marrant à regarder. Son visage est déformé par ce rire qu'il tente de retenir en lui.

« Bon, on s'y met avant qu'ils se lèvent? »

3 secondes passées, il a déjà retrouvé son sérieux. Sa main tire sur le petit top que j'utilise pour dormir, libérant ma poitrine. Pour mieux en profiter, il échange nos places afin de se retrouver au-dessus de moi. Michael empoigne mes seins, un dans chaque main, et joue avec eux. Il les tripote et les malaxe, les met dans sa bouche à certains moments. Mes mamelons durcissent sous ses coups de langue et entre ses dents. L'une de ses mains descend le long de mon ventre jusqu'à mon sous-vêtement, qui ne le dérange pas plus que ça. En une fraction de seconde, elle se glisse sous le dessous et continue son voyage jusqu'à mon clitoris. Je me mords la lèvre pour ne pas crier.

Ses doigts titillent mon clitoris, le frictionnent. La chaleur s'installe progressivement dans mon corps, surtout au niveau de mon bas-ventre. J'agrippe furieusement les draps et mords dedans tandis que Michael me procure du plaisir, ce qui n'était pas arrivé depuis quelques semaines. Il vient toutefois un moment... où une femme a besoin de plus.

« Chéri, tu sais que je t'aime, mais là, j'vais te mordre si tu m'fais encore attendre.

C'que tu peux être impatiente!, parce que ça le fait rire, cet imbécile.

Quoi, mes menaces sont pas crédibles?

J'me suis habitué après nos premières relations. »

Sans avertissement, il insère soudainement en moi son membre dur. J'aurais dû m'en douter, il devait probablement attendre que je me plaigne pour commencer sournoisement à me pénétrer tout en parlant, il me fait souvent ce coup-là.

À ce moment, la satisfaction augmente. Michael couvre ma bouche d'une main et tient ma hanche de l'autre pour s'assurer de pouvoir continuer sans que j'alarme la maisonnée ou que nos corps se séparent. Excité par le manque, il me pistonne rapidement. Ses mouvements en moi sont brusques et vifs, mon corps entier frissonne sous ses assauts.

Plus le temps passe, moins la main devant ma bouche est efficace. C'est comme si la barrière s'ouvrait, que le mur se fissurait. Le plaisir devient toujours plus intense, comme mes tentatives pour étouffer mes cris.

« Moins fort, bébé, faudrait pas réveiller les enfants! Ils peuvent se lever à tout moment maintenant. »

Les minutes s'écoulent, l'aiguille s'approche et pointera bientôt 7h20. À l'heure qu'il est, il est fort possible que les petits ne dorment déjà plus. Le silence est d'autant plus requis – et plus difficile à maintenir.

L'orgasme est proche, autant pour Michael que pour moi. Ses coups de hanche sont de moins en moins rythmés et de moins en moins réguliers, et sa respiration est saccadée. Mon corps envoie sensiblement les mêmes signaux. Ça vient, ça...

« C'est Noël, youpi! »

Ça sera pour plus tard. On entend Alex et Océane qui sautillent sur le plancher à l'étage au-dessus en criant de joie. Peu de temps plus tard, on les entend marcher dans le couloir et dans les escaliers. Précipitamment, Michael sort son membre de mon corps et jette le préservatif dans la poubelle avant de le recouvrir de mouchoirs. En quatrième vitesse, nous nous rhabillons, essayant d'être plus rapide que les enfants. Nous nous recouchons, faisant semblant de dormir. Contrôler la respiration, la maintenir à un rythme lent de personne endormie.

Les petits pas s'approchent de notre chambre. Ils tournent la poignée de notre porte et l'ouvrent en douceur... avant de se mettre à hurler.

« Joyeux Noël maman, joyeux Noël papa! »

Ils grimpent sur le lit et s'assoient à nos pieds. La petite main de ma fille secoue ma jambe.

« Maman, réveilles-toi, c'est Noël!

Vous voulez juste déballer les cadeaux que le Père Noël vous a apportés, pas vrai?, traduit Michael, aidé de sa grande perspicacité.

Allez, levez-vous!, répond mon fils sans répondre à la question. On vous attend dans le salon. »

Alex se lève et quitte notre chambre. À son habitude, il va sans doute aller s'asseoir devant le sapin jusqu'à ce qu'on arrive et, comme il est coutume, sa petite sœur va suivre son grand frère. Ils vont revenir si nous prenons trop de temps à aller les rejoindre.

Michael soupire, déçu. Je ris avant de l'embrasser furtivement. J'inspire un grand coup et sors du lit, prête à aller rejoindre les petits. Voyant qu'il ne bouge pas, je tire sur la couverture, exposant son corps au froid matinal.

« Allez, papa, il est temps de retrouver notre rôle de parents.

Mais on avait commencé...

Et on aura pas le choix de finir plus tard. »

Il grogne, évidemment, mais se résigne. Il sait que j'ai raison. Il aura le reste de son cadeau de Noël une autre fois, un autre jour, un autre soir, lorsque les enfants seront endormis ou absents. Après tout, c'est ça être parent : mener une double vie. L'année prochaine, je m'y prendrai plus tôt si je veux du sexe le matin de Noël.




Mille et une vies. [Imagines]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant