La jeune fille et le sadique.

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Je m'appelle Camille, j'ai 17 ans et toute la vie devant moi. Je profite de chaque journée qui passe comme si c'était la dernière, et ça me plait. Je suis blonde, mes cheveux sont bouclés, mes yeux, brun-vert et je me trouve assez jolie ainsi.

Je me promenais dans les rues quasis-désertes de Londres, la nuit noir recouvrant le ciel. J'adore la nuit, les ballades nocturnes, la lune et les étoiles qui nous guident dans ce brouillard obscur. Vêtue simplement en cette douce soirée d'automne -->(voir lien externe)<--, je marchais. Je marchais sans savoir où j'allais, laissant mes pieds tracer leur route à travers les feuilles.

Alors que j'observais les maisons peu éclairées, une voiture noire vint se garer à quelques mètres devant moi. Un beau métis en sortit et s'adossa à la carrosserie de sa Range Over. Ses cheveux noirs en bataille contrastaient avec son tee-shirt blanc et son jean pâle. Une petite mèche blonde flashait à travers la nuit. Une petite barbe de quelques jours recouvrait son visage, le rendant encore plus attirant. Sa peau bronzée faisait ressortir ses jolis yeux foncés et ses longs cils. Sexy.

Lorsque je passai devant lui, sa main agrippa mon poignet. Son bras glissait autour de ma taille, puis il m'entraîna vers l'arrière du véhicule. Il ouvrit la valise et m'y laissa tomber avant de la refermer et la verrouiller. Ceci fait, il prit place sur le siège en cuir du côté conducteur et démarra en trombe, les pneus crissant sur l'asphalte. Je me trouvais dans le coffre arrière d'un étranger qui me conduisait vers je ne sais où, tout ça en moins de 2 minutes. Décidément, cette soirée n'aurait pas pu être pire...

Je me relevai sur mes genoux, les coudes posés sur le siège située en avant de moi.

"Excuse-moi? J'aimerais descendre.

-...

-Tu pourrais t'arrêter ici? J'apprécierais que tu me déposes.

-...

-Hello? Je te parle!

-Tais-toi et apprécie ce qui va se produire. La partie ne fait que commencer, chérie, souria-t-il à travers le rétroviseur. "

La voiture tourna dans l'allée de gravier d'un petit chalet de campagne en bois rond. La route qui nous y avait conduits était à peine éclairée, signe que les voisins doivent se faire rares dans les alentours. Bref, je suis dans une belle merde.

Beau métis louche coupa le moteur et ouvrit sa portière, posant pied sur le sol rocailleux. Je pouvais à peine distinguer sa silhouette à travers l'obscurité. Il se déplaça tranquillement jusqu'à la valise, la déverrouillant. Il l'ouvrit, laissant un courant d'air frais s'infiltrer dans l'habitacle chauffé. Brrr.

"Tu sors ou je te fais sortir?

-...

-Bien. "

Il me hissa sur ses épaules (comme ceci --> https://31.media.tumblr.com/2f83efef54967f389a2f9309626ffa55/tumblr_mxurbkWhak1sq69gco6_250.gif <-- ), puis se dirigea vers la petite maisonnette. Je le frappais, l'insultais et lui tapais dessus, espérant qu'il s'épuise et me relâche. Le triste fait est que je me suis épuisée avant lui.

Il poussa la porte et entra à l'intérieur. Il la referma de son pied avant de se diriger au sous-sol, m'entraînant avec lui. Je me trouve dans la maison d'un inconnu qui ma kidnappée pour m'emmener dans sa cave pour je ne sais quelle raison, c'est le top.

Les murs en béton étaient tachés de rouge, tout comme le sol gris parsemé de petites tâches rosées. Il y avait une chaise et un petit lit de camp pour seul mobilier, comblant de peu le vaste espace froid et sinistre. Beau métis fou me posa sur la petite chaise de bois et m'y ligota, attachant mes poignets et mes chevilles contre les barreaux.

"Qu'est-ce que tu fais?!, hoquetais-je.

-Je fixe les règles du jeu, ma belle, souria-t-i en plongeant ses yeux dans les miens.

-Qui a dit que je voulais jouer?

-Je l'ai décidé.

-Cinglé.

-Règle numéro un : ne jamais insulter ton ravisseur. C'est lui qui a le contrôle et il pourrait te le faire payer. Règle numéro deux : toujours obéir à ton ravisseur. Autrement, il pourrait se mettre en colère.

-C'est tout?

-Règle numéro trois : ne parle pas si ton ravisseur ne te donne pas la permission de le faire.

-Ah d'accord...Et maintenant?

-On va s'amuser, dit-il simplement en souriant. "

Il approcha son visage du mien et posa furtivement ses lèvres sur les miennes, puis les retira aussitôt en souriant. "Framboise, j'adore", murmura-t-il en effleurant sa bouche de son index pour retirer les dernières traces de gloss qui restaient. Il me tourna le dos et s'éloigna, quittant la pièce lugubre. Je gigotais, essayant en vain de me déprendre des liens qui me retenaient. C'était peine perdue, les nœuds ayant été faits trop solidement. Je déteste ce mec. En moins d'une demi-heure, il a foutu ma vie en l'air. J'ai l'impression que je ne sortirais jamais d'ici....vivante. Je n'aime pas cette impression, pas plus que cette maison dans laquelle je suis cloitrée. Pourquoi moi? Pourquoi lui? Pourquoi maintenant? Pourquoi ici?

J'entendis les pas de beau métis fou résonner dans les escaliers. Le bruit de ses souliers contre les marches de bois se rapprochait, signe qu'il revenait. Il n'était plus très loin. Effectivement, il réapparu dans la pièce. En quelques enjambées, il fut devant moi. Sa taille imposante surplombait la mienne alors que je me trouvais assise et lui, debout. Il tenait dans sa main un objet dont l'extrémité reluisait. Une lame. Il avait un couteau en sa possession. Il l'agitait devant mes yeux, un sourire malicieux scotché au visage.

"Qu'est-ce que tu...comptes faire....avec...ça?, questionnais-je en ne quittant pas la lame du regard, effrayée.

-Un peu de décoration, dit-il simplement.

-Sur quoi?

-Ta peau. "

Il déchira ma camisole, la ruinant en lambeaux. Je le regardais, complètement apeurée. Ma terreur ne le rendait que plus satisfait, augmentant son plaisir.

"Je sens que l'on va passer du bon temps ensemble, marmonna-t-il en caressant mon cou. Prête?

-...

-Je vais considérer ton silence comme un oui. "

Il posa son couteau au-dessus de mon sein droit, ses yeux me défiant du regard. La lame transperça ma peau, mon sang coulant de la blessure qu'il venait de faire. Il se mit à sourire, ses dents blanches et parfaitement alignées contrastant avec la noirceur de la pièce et de son âme. Il aurait pu être magnifique et divinement sexy si ça n'avait été du fait qu'il venait de me faire saigner.

"Tu aimes voir le sang sortir se ton corps? Tu aimes senti la vie quitter ta chair? Moi, j'adore! "

Beau métis jouait avec sa lame. Moi, j'anticipai le moment où il frapperait à nouveau. Il me souria de ses dents blanches avant de planter son couteau dans ma cuisse droite, me faisant hurler. Il a été plus profond que la première fois...

"J'aime t'entendre crier. C'est si pur...Ça ressemble à une douce mélodie et c'est très apaisant.

-Tu m'excuseras, mais ne je vois pas ce qu'il y a d'apaisant à mutiler quelqu'un."

Comme vexé par ma réponse, il se vengea. Il fit glisser son couteau dans ma jambe, agrandissant la plaie.

"On ne contredit pas celui qui a la lame

-Je m'en souviendrai la prochaine fois.

-Il n'y aura pas de prochaine fois. "

Il approcha son visage du mien et posa ses lèvres sur les miennes. Sa langue s'inséra alors dans ma bouche, tournoyant avec celle qui s'y trouvait déjà. Il se retira après quelques instants et planta sa lame contre la peau de ma poitrine. Il me jeta un dernier regard avant de transpercer ma chair du bout de sa lame de métal. Il m'a tuée.

Mille et une vies. [Imagines]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant