Qui se ressemble... ( I.E. Fanfiction )

155: Calme

- Je suppose qu'après ça, tu sais ce qu'il s'est passé, finit Heath en caressant ses cheveux.

Rhea, ayant finie par s'allonger sur lui, dans ses bras, reprenait ses esprits.

- Je n'arrive pas à croire... qu'on ait été aussi proche l'un de l'autre depuis tout ce temps.

- Oui, confirma-t-il en caressant à présent sa joue. Je te connaissais avant même de te rencontrer.

- Et moi qui n'arrêtait pas de me demander pourquoi je n'avais jamais entendu parler de toi, rit-elle légèrement.

- Pour être honnête..., dit le rose en se redressant. La perspective d'être amoureux de toi, alors que tu es la fille de Monsieur Thomas, me perturbait.

- Quoi, tu croyais ne pas me mériter ?, le nargua-t-elle.

Heath attrapa alors sa main, et lui fit un baisemain.

- Je ne t'ai jamais mérité, ma princesse.

La brune rougit violemment, et détourna le regard, peinée.

- Que crois-tu faire, Heath ?, dit-elle en retirant calmement sa main. Je vois clair dans ton jeu.

- Je n'ai jamais voulu le nier.

- On ferait mieux de-

- Rhea, regarde-moi.

- Non., dit-elle en voulant se lever.

Soudain, elle fut plaquée au sol. Rhea releva la tête et plongea son regard intense dans le sien. Heath avait descendu ses doigts, sur son menton, la forçant à avoir son attention. À nouveau, elle perçut en lui la même vulnérabilité qu'il avait le jour de leur mise en couple, lorsqu'elle avait voulu s'enfuir.

Pourquoi tu ne veux pas me laisser partir ?

- Je n'ai pas peur de toi parce que je sais qui tu es réellement. À chaque fois que je te vois... je comprends pourquoi tu es capable de me faire perdre la tête à ce point.

La brune se remit à rougir. Aussitôt, son cœur s'emballe. Ils n'étaient qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. Était-ce égoïste de continuer de l'aimer autant ? Était-ce trop égoïste de simplement être heureuse avec lui, juste l'instant d'une nuit, alors qu'elle avait déjà pris sa douloureuse décision ?

Je vais encore te faire du mal...

Et d'un seul mouvement, Heath l'embrassa passionnément. Rhea passa ses mains derrière son cou, renforçant le contact. Lorsqu'ils se séparèrent, l'adorable vision de ses joues rouges fit de nouveau perdre la raison à Heath. Et il rougit à son tour lorsqu'il remarqua sa proximité avec la poitrine de la jeune fille.

Tu vas me rendre fou.

- Ne pleure pas, lui murmura-t-il en essuyant ses joues. Tu es si belle que je ne vais pas réussir à me contrôler.

- Ugh..., renifla-t-elle. Je ne voulais pas pleurer... c'est de ta faute.

- Moi ?, s'amusa-t-il.

- Tu n'arrêtes pas... de me faire penser à t'embrasser encore plus en me regardant comme ça...

Cette fois, Heath l'embrassa encore plus longtemps, libérant tous les deux des sentiments bien trop longtemps enfuis.

- Il va falloir que j'arrête de t'embrasser lorsque tu pleures, tu ne crois pas ?, rit-il.

- Hm, non, rit-elle aussi. Tu es mon meilleur réconfort.