139: Kidnappée : LUI ( 7e partie )

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Bon. Je crois que maintenant, c'est officiel : j'ai absolument TOUT essayé pour sortir d'ici.

Les coups de pieds, de poings, de coudes, ... cette vitre est indestructible. Je ne suis pas idiote : les supplier de me laisser partir ne me servirait à rien. Alors j'ai tout fait pour leur rendre la vie impossible. J'ai tenté de les insulter, de les critiquer, de les intimider. J'ai essayé de leur casser les oreilles avec ma voix, mais elle avait plus l'air de les apaiser qu'autre chose (Merci aux cours intensifs d'Agui). Aux grands maux, les grands remèdes : j'ai même essayé de les corrompre. Mais ils sont tous rester de marbre, car il était évident que j'étais trop bien éduqué pour avoir l'air convaincante. J'étais trop sage (Merci encore à Agui). J'ai passé la journée à essayer de toute sorte de moyens, et une bonne partie de la nuit apparemment, car ils ont réactivé le gaz à un certain moment pour me forcer à arrêter. Et la chose qui me perturbait le plus était : pourquoi n'arrivais-je pas à les scanner ? Ça n'avait pas de sens, tous les humains possèdent une aura ! Pourquoi étaient-ils différents ?

Bref, mon évasion était un vrai fiasco. À mon réveil, j'étais encore plus énervée qu'avant. Puis mes doigts effleurèrent mon collier. Immédiatement, mes pensées se tournèrent vers lui. Comment allait-il ? Est-ce qu'il était inquiet ? Est-ce qu'il m'en voulait encore ?

Je regrette que l'on se soit disputé. Il faut dire que l'on est aussi têtu l'un que l'autre... Je lâcha un petit rire en pensant à la manière dont je rougissais lorsqu'il me touchait la joue, me caressait les cheveux, ou m'embrassait doucement...

J'étais en train d'évacuer toute ma rage, quand il revint. Et il avait l'air d'excellente humeur, comme d'habitude. S'imagine-t-il que je serais plus coopérative maintenant ?

- Bonjour Rhea, comment vas-tu ?, me dit gentiment le professeur Minion. Tu as dû avoir une rude journée hier.

- Rude ?, pouffais-je. Ce n'est pas le terme que j'aurais utilisé pour décrire votre insensibilité lors de la journée d'hier.

J'avais compris une chose : si je ne faisais pas au moins l'effort de leur parler, ils s'en prendraient aux gens que j'aime pour me faire pression. Qui savait combien de personnes ils détenaient encore ici... cette simple idée me faisait froid dans le dos.

Mais il était hors de question qu'ils osent croire qu'ils aient gagné. Quitte à leur parler, j'allais être la plus ODIEUSE possible.

- Oh, tu as une jolie voix en réalité. Et une très belle apparence, comme le disent les rumeurs.

- Arrêtez-moi ce cirque, ça ne marche pas, dis-je en révélant mon agacement.

- Je t'avais pourtant prévenu de faire un effort. Dame Irina n'a pas beaucoup de patience.

- Et bien, j'ai le même défaut. Venez-en au fait et dîtes-moi ce que vous faites ici.

Je ne l'avais même pas jeté un regard. Au moins, j'avais annoncé la couleur.

- Je pense qu'il est grand temps que nous ayons une petite conversation toi et moi, sourit-il. À propos de tes amis, plus particulièrement.

Ça y est. Ils commençaient à m'attaquer aux points faibles.

- De quoi exactement ?

- Et bien, si on commençait du début ? Tu es une riche héritière du Japon, bonne élève, excellente joueuse et extrêmement jolie. Et pour couronner le tout, tu es dotée de capacités étonnantes.

- Waouh. Êtes-vous vraiment là pour me complimenter ?

- Cependant, il semble que tu aies oublié un détail.

Qui se ressemble... ( I.E. Fanfiction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant