128: La mort du commandant

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De retour au camp, Rhea souffla. Elle monta rapidement dans sa chambre pour déposer son ouvrage et ses documents, et redescendit en cuisine. Là, elle demanda la permission à Elizabeth la permission de cuisiner quelque chose avec elle. La brune se mit à l'ouvrage, et une demi-heure plus tard, lorsque ses amis vinrent pour diner, ils furent submergés par la douce odeur des cupcakes au chocolat tout droit sortis du four.

- BABY !, lui cria joyeusement Sue en sautant à son cou. C'est ici que tu étais passée ?

- Coucou !, salua-t-elle ses amis en essayant de se libérer des bras de son amie.

- Salut Rhea !, les saluèrent-ils en même temps, avec bien sûr quelques exceptions, tel que son petit ami, Lucas et son frère trop sérieux.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?, demanda d'ailleurs celui-ci en lui pointant les plateaux remplis de muffins.

- Je les ai nommé : Les pâtisseries de la paix.

Ces amis comprirent tout de suite où elle voulait en venir.

- Écoutez, c'est normal qu'on soit tous à cran ces derniers temps. On est allé tellement loin tous ensemble, et on est déjà en demi-finale ! Mais on est une équipe, et ce genre de dispute devrait être vite réglé. ET, concernant le traître potentiellement parmi nous, moi, je sais que je vous fais tous confiance, tous autant que vous êtes. On est amis, non ?

Les japonais digérèrent son discours avec le sourire. Adriano se saisit d'un cupcake et le tendit à Byron.

- Je suis désolé, s'excusa-t-il. Je ne me méfie pas de toi, je te le promets.

Le blond accepta joyeusement le présent, et sourit en remettant ses cheveux en arrière.

- Je sais, ne t'en fais pas. On oublie.

Les amis se réconcilièrent petit à petit, et Rhea sourit. Elle avait réussi en utilisant son plus grand pouvoir : réunir les gens. Elle tapa dans les mains d'Aurélia.

- Tu es, la meilleure des amies, tu le sais ça ?

- Tu es trop gentille, la nargua la métisse.

- Tu n'as pas un cupcake à offrir, toi aussi ?, lui demanda-t-elle en lui pointant le rose qui discutait avec le bleu plus loin.

La brune regardait le sol dans le vide, la mine triste. Elle et lui avaient évité de se regarder depuis qu'il était descendu. L'incident de la bibliothèque avait de nouveau jeté un froid entre eux.

- Il s'est passé quelque chose, hein ?, comprit-elle.

- Pleins, admit-elle en relevant la tête. Figure-toi que j'ai passé un portail ce matin.

- Quoi, tu es sérieuse ?

- Oui ! Je ne sais même pas comment j'ai fait. Il m'a mené au jardin que je vois dans mes rêves. Là-bas, j'ai discuté quelques secondes avec un chêne par télépathie.

- Effectivement, il s'est passé plusieurs choses..., reconnut-elle en avalant ses paroles.

- Et tu n'as encore rien vu. À la bibliothèque, j'ai découvert un livre que je suis la seule à pouvoir faire apparaître.

- Comment c'est possible ?!

- Aucune idée. Il n'a même pas d'auteur. Lorsque j'ai voulu le montrer à la bibliothécaire, elle a dit qu'il n'était pas enregistré dans la base de données, et que c'était forcément mon livre. Elle m'a même reproché de vouloir lui faire une mauvaise blague avec Xavier.

Qui se ressemble... ( I.E. Fanfiction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant