Qui se ressemble... ( I.E. Fanfiction )

158: Yeux verts

Rhea réapparut sur le toit. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là, mais elle n'avait aucune envie de redescendre. Elle voulait pleurer là où personne ne pouvait la retrouver. Mais quelqu'un apparut à côté d'elle.

- J'aimerais être seule...

- Fais comme si j'étais pas là alors, dit-il en se couchant.

La brune renifla, et le garçon comprit qu'elle se retenait de pleurer devant lui. Il soupira en se redressant, et lui offrit ses bras. La métisse refondit alors en larmes.

- Allons, allons, dit-il en lui tapotant maladroitement le dos.

- Je suis une mauvaise amie, renifla-t-elle. J'ai essayé d'être la meilleure personne possible, alors pourquoi on continue de me détester ?

- Elle ne te déteste pas Rhea. Elle... elle l'aime.

- ... je sais.

Après quelques minutes, Rhea se calma.

- Depuis combien de temps tu le sais ?

- Elle me l'a avoué peu après le début du tournoi, répondit Lucas, la mine sombre. Je l'ai encouragée à continuer à vous séparer.

- Je vois... je suis vraiment naïve, n'est-ce pas ?

- ...

Elle soupira.

- Comment as-tu su que j'étais ici ?

- Je ne sais pas vraiment. C'est comme si nos esprits étaient intimement liés maintenant. J'ai simplement senti que tu étais ici.

- C'est normal. Tu fais partie de moi maintenant.

- ... j'ai vu ton passé Rhea.

Je sais.

- Et qu'est-ce que tu as vu exactement ?

- De mauvais souvenirs. De très mauvais souvenirs.

- Moi, je ne peux pas accéder à ton passé. Comme si j'avais brisé le lien qui t'unit à lui.

- Mais tu sens toujours sa présence , pas vrai ?

Rhea se retourna vers lui, démasquée.

- Tu arrives à le sentir, toi aussi..., comprit-elle.

- Vous avez parlé ?

- J'ai... refait mon cauchemar. Mais cette fois-ci, il était là. Ça avait l'air tellement réel... il n'est pas mort Lucas. Il est toujours là, quelque part, à attendre le bon moment pour m'attaquer...

- Ni moi, ni personne ici ne le laissera te faire du mal.

- Et c'est justement ce qui vous met en danger, dit-elle le regard dans le vide.

Elle scruta le paysage, perdue dans ses pensées.

- Dis-moi, comment j'étais avant de renaître ici ?

- Hm...

Il réfléchit un moment.

- Tu étais... très différente des autres.

- C'est-à-dire ?

- Et bien, disons que si on te laissait le choix, tu aurais pu pardonner à tous les criminels de la dimension magique.