Qui se ressemble... ( I.E. Fanfiction )

98: Froy

Pendant qu'elle marchait dans le parc, elle réfléchissait intensément. Elle s'appuya sur la rembarde, et regarda le paysage.

À chaque fois que je pense régler un problème, un autre encore pire arrive. J'ai de plus en plus de responsabilités, de soucis, et ça me donne mal à la tête. Comment je pourrais hériter de la société qui cherche à m'éliminer ?

- Tu as l'air aussi préoccupé que moi, lui dit alors une voix dans son dos.

Elle se retourna, et fit face au garçon aux cheveux blancs et bleus.

- Salut Froy, sourit-elle tout de même. Tu sais, toi aussi ?

- Oui, je l'ai appris il y a quelques minutes. C'est pour ça que je t'ai appelé.

- Excuse-moi, tu as attendu longtemps ?

- Non, ne t'en fais pas. Je venais à peine de parler avec Ichihoshi quand on m'a appelé.

- C'est l'inspecteur Smith qui te l'a dit ?

- C'est lui qui te l'a dit aussi ?

- C'est mon oncle, répondit-elle en hochant la tête.

- Alors, apparemment, on devrait...

- Hériter d'Orion ? Oui, je sais, c'est complètement fou.

- Des adversaires destinés à travailler ensemble, rit Froy. C'était vraiment imprévu.

- Imprévu, c'est sûrement mon deuxième prénom, soupira-t-elle en se retournant vers son paysage. Avant, je jouais au football, tout simplement. Mais maintenant, j'ai l'impression que le monde entier est contre le fait que j'y joue...

- Oui, je comprends ce que ça fait, soupira à son tour Froy.

Les deux adolescents regardèrent le soleil se coucher doucement.

- Et que fait-on maintenant ?, lui demanda le blanc.

Rhea réfléchit, puis se mit à rire. Un rire franc, qui la libéra de tous ses soucis depuis le début de la journée, qui était encore loin d'être finie. Elle savait pertinemment ce qu'elle devait faire.

- La seule chose qu'on puisse faire : jouer.

- Jouer ?

- Oui, jouer, répéta-t-elle pleine de confiance. Si le football a pu me sauver, il arrivera aussi à sauver Orion et ses ténèbres.

- Parce que tu crois que ce sera aussi simple ?, se mit à rire aussi le garçon.

- Non. Mais j'ai confiance en toutes les personnes qui aiment le foot. On va y arriver.

Le blanc scruta la brune regardant Kazan, les yeux emplis d'un espoir qui avait disparu les dernières semaines. Puis il sourit.

- Très bien Rhea. Je te suis. Nous aurons besoin d'alliés, tu sais.

- Je sais. Et je sais aussi que mes amis pourront nous aider, sourit-elle, confiante.

- Que fait-on à présent ?

- Il y a quelqu'un que je dois absolument aller voir, répondit-elle en se retournant vers lui.

- Je crois qu'on pense à la même personne. Justement, il y a ma voiture juste là.

- Parfait, allons-y.

Et les deux adolescents se dirigèrent vers la limousine de Froy. Au fil des minutes qui s'écoulaient, les deux développèrent leur complicité et se rendirent compte de leur nombreux points commun, le premier étant qu'ils étaient issus de familles riches. Entrée à l'intérieur, Rhea s'installa dans la grâce et les bonnes manières que lui avaient appris sa gouvernante.