Sua Sponte

CHAPITRE 145

Hello amis lecteurs !

J'espère que tout le monde va bien ?

Simplement pour vous dire que je suis enfin venue à bout du final de la saison 6 et du premier épisode de la saison 7 avec un certain, euh... *regarde ses notes* .. Negan ? Ce jeune homme m'a donné matière à prise de tête, mais je pense que vous allez adorer *reprend un Doliprane* 

J'ai beaucoup d'idées pour la saison 7, le plan avance bien pour l'instant. Pleins de belles choses à venir pour votre Tonie ! *sourit nerveusement* J'espère que vous serez tous et toutes au rendez-vous et que vous continuerez à m'inonder de vos votes et de vos commentaires ( ils sont vraiment les bienvenus pour m'aider à me booster et à continuer à vous offrir des chapitres de qualité <3 )

En attendant, je vous souhaite un très beau weekend, prenez soin de vous <3

Rebecca

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Installée sur le siège passager du vieux pick-up Ford qui faisait plus de bruit qu'un moteur de formule 1 en plein rallye, Tonie lança un regard morne sur le paysage de désolation et la bruine gluante qui s'étiraient derrière sa vitre, sa colère mélangée à son agacement bouillonnant autour de son coeur douloureux. Elle entendait encore les mots qu'elle et Daryl s'étaient échangés moins d'une heure plus tôt. Chaque écho d'éclat de voix l'obligeait à inspirer longuement pour ne pas hurler.

Le vieux véhicule eut un nouveau soubresaut quand Daryl changea de vitesse en forçant le levier, le moteur en piteux état criant sa plainte dans un son discordant. Tonie lança un regard en coin à son archer qui tirait une tête de sept mètres de long, sa mâchoire se crispant sous une nouvelle vague de colère et de culpabilité.

— Euh... marmonna Denise, installée entre les deux amants, alors que Daryl changeait encore de vitesse à grands coups de grincements et de grognements mécaniques. C'est..

— Quoi ? grogna l'archer, alors qu'elle pinçait les lèvres d'un air hésitant.

— Oublie.

— Nan, quoi ? il insista, en rétrogradant dans une nouvelle envolée de bruits stridents.

— Je pense que tu désengages trop tôt, elle expliqua, en levant une main pour appuyer ses paroles, alors que Tonie leur envoyait un regard morne. Je conduits des bagnoles avec une boîte manuelle depuis que j'ai quinze ans, elle ajouta, alors que le Redneck plongeait un instant ses prunelles sombres sur elle. Généralement des vieux tacos comme celui-ci. Je veux dire, avant... Avant que je quitte la maison.

Tonie baissa ses iris argentés sur la main de Daryl qui s'acharnait à changer à nouveau de vitesse, forçant le moteur à lâcher une longue plainte stridente et cahoteuse, avant de détourner la tête sur l'extérieur en posant son coude contre le rebord de la vitre. Elle avait envie d'une cigarette. Elle n'avait pas envie d'être là, enfermée dans cet habitacle irrespirable, à devoir supporter le regard empli de reproches de Daryl.

— C'est mon frère qui m'a appris, Denise se sentit obligée d'ajouter, de plus en plus mal à l'aise entre les deux amants. C'est pour ça que je sais comment faire.

La fin de sa phrase sembla se noyer sour le regard noir que Daryl posa sur elle, avant qu'il ne change encore une fois de vitesse dans un amoncellement de crachotements et de grincements désagréables. Il n'avait pas envie d'être là. À devoir supporter le regard lourd de colère de Tonie. À se taper ce vieux taco pourri sur plusieurs kilomètres et à devoir chaperonner Denise pour sa première fois en extérieur.