Chapitre 41

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Le corps dénudé sous le pommeau de douche, je laisse l'eau tiède ruisseler sur mon épiderme en fixant un point invisible sur le carrelage humide sous mes pieds.

Je suis réveillé depuis une bonne heure au moins et pour supprimer les résidus de symptômes provoqués par la nuit passé à me torturer l'esprit, j'ai trouvé une solution: la douche.

Ça fais du bien de se laver, en revanche j'ai la fâcheuse tendance à rester immobile sous le jet d'eau pendant un moment beaucoup plus long que la normale et ce jusqu'à sentir l'eau devenir glacial.

Ma main s'abat sur le mitigeur et l'eau cesse instantanément de couler. Je cligne des yeux en passant ma main sur mon visage humide puis sort de la douche en m'enroulant dans une serviette.

Je sort sans croiser mon reflet dans le miroir et vais m'habiller dans ma chambre. Une culotte noir, une robe verte pomme fera l'affaire.

Mes pas m'emmène au salon tandis que je souffle en passant une main sur mon visage exténué.

Je m'attarde pas sur le séjour et vais dans la cuisine où je vois mon oncle faire la vaisselle, je commence à me préparer un verre de jus silencieusement.

_ il est treize heure. Annonce mon oncle d'un ton réprobateur

Je plisse les sourcils, perplexe.

_ merci pour l'infos. Répondis-je sans savoir pourquoi il me dit ça

_ tu devais m'accompagner au marché, pourquoi tu ne t'ai pas levé ?

Et lui, il n'est pas allé au marché ?

_ désolé. M'excusé-je timidement

_ on a établit un contrat Sofía, tu devais m'accompagner au marché mais tu recommences à sortir quand tu veux sans rien me dire, où est-ce que tu passe tes journées ? Ne me ment pas parce que Avani m'a dit que vous ne vous voyez plus, tu va te retrouver dans un point de non retour et ça sera trop tard ! Puis à quel heure tu dors ? Je t'entend marcher dans la casa toute la nuit. Souligne-t-il froidement

Réprimant un soupire face à sa mine accusatrice et à ses bras croisés sur son torse, je détourne les yeux de lui. On vis dans un monde où être heureux ça compte pas. Et dormir n'est plus une partie de plaisir pour moi mais un supplice, c'est déjà bien que j'arrive à fermer l'œil au petit matin. Mes cauchemars me me laisse aucun repos alors pour les bloquer, je fixe le ciel endormis qui me plonge dans une extension de territoire mystique et apaisante.

Cependant, pour m'anesthésier mentalement, il faut du temp même après plusieurs heures de balades dans la casa. Je suis épuisé mais l'effet somnolant viens qu'au petit matin alors faut pas m'en vouloir.

Le problème viens pas de moi mais de mes tracas de bêtes noir. Et pour repousser ce fardeau, aussi difficile soit-il, je fais ce que je peux. Moi aussi dormir tard est une torture pour moi, je prend aucun plaisir à rester éveillé aussi tard.

Pour vous c'est peut-être trop exagéré, c'est juste une question de mon oncle qui me demande de pas dormir tard mais j'ai envie de dire que personne souffre le martyr des tracasseries dont je suis victime.

Quoique, dans cet favélas j'imagine que tout le monde a le mal de mer mais pour le sommeil. Alors ne plaindre devient capricieux.

PRATA O PLOMO T.1 & 2 [ En cours d'édition chez AMZ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant