Chapitre 62

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Giovanni


Je ne suis pas suicidaire sous une déchéance imprécise. J'aurais simplement voulu ne jamais naître d'une catin.

Au sens propre. Ma génitrice baisait avec tout ce qui bouge, tout ce qui respire, tout ce qui avait une putain de verge entre les jambes.

Ma mère est une putain. Assassinée sauvagement par mon père, pour cause : elle a couché avec son bras-droit, inutile de préciser qu'il a périt aussi.

_ Capo, Ángel est arrivé. Annonce Dario après être rentré dans mon bureau

Pensif sur ma vie, je passe en contour mon verre de liqueur puis me redresse lentement en fixant mon homme de main debout et droit comme s'il avait sept bite dans le cul.

J'ai même pas le temp d'autoriser l'entrée du brésilien, que la porte s'ouvre sur lui dans un fracas infernal.

Crispé par son manque de respect, je me redresse correctement sur mon immense fauteuil en cuir et pose mes coudes sur mon bureau en bois massif sans le quitter du regard.

_ tu ne sais pas attendre comme tout le monde ?

Il s'assoit sur le fauteuil en cuir en face de mon bureau.

_ je suis pas salle d'attente Giovanni.

Je me pince les lèvres. Bon sang, j'ai failli oublié à quel point il n'avait aucun savoir vivre. Cet homme est rongé par tout ce qui est néfaste. Tout ce qu'il peut faire de saumâtre, ne m'étonne plus de lui.

_ pourquoi tu es là ? Questionné-je en lui versant un verre de whisky. On s'était mis d'accord pour se voir lorsque nous aurons des nouvelles pertinentes et à ma connaissance il n'y a rien de neuf à propos de Donnola.

Il reste silencieux et bois une gorgée du whisky que je viens de lui verser et je plisse les sourcils en ne comprenant pas sa présence.

J'allais de nouveau parler mais la porte s'ouvre violemment sur cinq hommes que mes hommes, incompétent, ont essayé d'arrêter.

Mes sourcils se froncent abruptement quand je vois les corps de mes hommes au sol, visiblement des silencieux ont était utilisé.

Un dizaine de mes hommes arrivent en furie armée mais se font stopper par deux des cinq importuns.

C'est quoi ce bordel ?

_ où est Ángel ? Demande l'un avec une moustache recourbée et un costume italien vintage beige

Je me tourne vers le brésilien, qui ne bouge pas, indifférent à cet agitation qui visiblement est de sa faute.

_ c'est bon. Ordonné-je à mes hommes pour qu'ils baissent leur armes. Sortez.

Aussitôt dit, aussitôt fais. Je me lève en réajustant correctement la veste noir de mon costume et regarde froidement ces perturbateurs.

_ lequel de vous est Ángel ? Reprend le même homme

_ pourquoi vous le cherchez ? Demandé-je sèchement

_ t'as pas l'air d'être celui qu'on recherche. Affirme le vieux à la moustache avant de se tourner vers le brésilien qui reste serein. Tu es Ángel.

PRATA O PLOMO T.1 & 2 [ En cours d'édition chez AMZ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant