Rumination mentales et tourment intérieur m'a calciné toute la nuit. Mon envie de le voir hier soir, a pris une tournure dramatiques et envahissante. Rien d'endogène, en proie à des pensées obsédantes qui viennent me tourmenter. Je me repasse indéfiniment la scène, imagine ce que j'aurais pu ou dû faire, me reproche de ne pas avoir réagi autrement, cependant sur le moment, un court-circuit m'a pris de cours. Bloquant toute pensée en lien avec mon corps.Mes larmes s'élance et puis résiste, ma fierté succombe et puis se blesse. Je crains l'ombre et le dédain de ses beau yeux gris perçant et envoûtant.
Recroquevillée sur mon lit en position fœtale, comme un cygne, je cache ma tête sous mon aile en ayant les bourdonnements de mon cœur résonner dans mon crâne avec intensité.
Sous un tombeau, coincé six pieds sous terre, mon organe vibrant dans ma poitrine, se planque contre un seul rayonnement de lumière. Je ne veux plus, je ne peux plus subir cet émotion calcinante. Mon esprit fringant, rugit intérieurement, enfermé dans ma cage thoracique, menace de vouloir en sortir pour déployer son désespoir douloureux, il souffre de son infime force prodigue restante, l'heure lasse de l'aube viens m'imposer son poids écrasant.
N'octroyant plus à l'atmosphère ses bornes chaleureuses, tant mes larmes m'offre l'océan, d'un désir affligeant. Abandonner ma hantise unique, j''écoute mon cœur à ses humble malheur, m'abordant tragiquement pour étouffer la joie pure que seuls les enfants possèdent naturellement.
Ángel putain, j'agrandit sur toi le confus infini de tes actes en contraste avec tes mots et tes caresse qui m'étais destinée. Mon cœur se rétrécis dans l'espace à mesure que tu me l'abîme sans scrupules.
Mon envie pressante, viens déranger ma déprime. À contre cœur, je sort de mon lit maladroitement et m'oriente vers la salle de bain. J'entends mon oncle se préparer pour aller bosser mais je ne m'attarde pas sur lui et pénètre dans la salle de bain, je déboutonne mon short et soulage ma vessie en fixant mes jambes nue.
Mon regard rougis de larmes incessantes, se focalise sur le bandages qui entoure ma cuisse et les larmes me viennent de nouveau.
J'ai tant souffert par sa faute et il ne cessera jamais de continuer dans sa lancée. Mes paupières se ferme et je me relève pour m'essuyer, je jette le morceau de papier toilette dans la cuvette et tire la chasse avant de remonter ma culotte et mon short.
Je croise mon reflet dans le miroir, je ne suis que l'ombre de moi-même. Les yeux cireux et aliénés, qui cautérise et éperonne injustement, démarqué par les cernes de cette nuit blanche à pleurer.
Un soupire tremblant m'échappe et j'actionne le robinet en quittant du regard ce miroir fissuré qui déforme partiellement mon reflet.
Un coup d'eau rafraîchit mon visage, un deuxième puis un troisième avant que je coupe l'eau et me sèche frénétiquement le visage avec une serviette puis retourne dans ma chambre et dans ma déprime.
Naïvement, je l'ai cru même quand il m'a rien promis. Ses belles paroles, ou peut-être dédaigneuse, ont marqué mon espoir qu'entre nous deux un lien sincère nous unissait.
Mais visiblement, tout ça n'était que le fruit de mon imagination. Un fruit empoisonné, la pomme interdite peut-être.
Cette rousse incroyablement belle, lui caressait les épaules, souriante et lui la regardais. Depuis quand est-ce qu'ils se côtoient ? Était-ce avant que je ne le rencontre ? Étais-je un pansement ?
Il osait prétendre ne pas croire en l'amour, il osait répéter qu'il ne..- Bon sang. À quoi sert de ressasser le passé ?
C'est évident qu'il n'est qu'un manipulateur. Après tout, on sait tous que c'est lui le marionnettiste qui tire les ficelles et moi j'étais une de ses nombreuses marionnette, du début jusqu'à la fin.
VOUS LISEZ
PRATA O PLOMO T.1 & 2 [ En cours d'édition chez AMZ ]
ActionSuite au décès précoce de son père, Sofía s'envole pour le Brésil rejoindre son oncle qu'elle n'a jamais vu avant. Et alors qu'elle pensait s'installer à Rio de Janeiro dont le paysage est festif, la réalité est tout autre lorsqu'elle apprend que so...