L'heure bleu. Le ciel se remplit presque entièrement d'un bleu plus foncé que le bleu ciel du jour. En été, cette heure est réputée être la meilleure pour sentir les parfums des fleurs. C'est aux premiers instants de « l'heure bleue » que l'ensemble des oiseaux se met à chanter. Cette symphonie ne dure que quelques minutes avant que la vie ne reprenne son cours.Pourtant, la seule symphonie que j'entend, c'est le bruit des voitures qui roules sur l'autoroute à nos côtés. Personne n'a osé parler après la crise de Ángel. L'atmosphère est pesante.
_ bebê on arrive dans combien de temp ? Demande Amaya
Ah. Carrément ça se donne des surnoms. Lui qui osait prétendre ne pas croire en l'amour, et qu'il n'y a rien entre lui et elle, pourtant avec toute les parties sexuelle et les sept heures passait en sa compagnie, en tête à tête, puis ce surnom, tout ça montre clairement qu'il y a quelques chose entre eux.
Je me tourne vers la vitre tandis qu'il lui dit je ne sais quoi en portugais mais j'y prête pas attention et me concentre sur la couleur du ciel, qui passe maintenant à l'heure dorée. L'aube est passé, le jour se lève. Le soleil se pointe et j'aurais voulu moi aussi savoir quand est-ce qu'on arrive et où on va exactement.
Mais visiblement, il n'a pas donné de réponse à Amaya et je tente donc pas le coup. Quoique, peut-être qu'il lui donné une réponse mais étant donné que je comprend pas le portugais, je peux pas savoir.
_ Ramos ? L'interpelé-je en le regardant par le rétroviseur
Il lance un coup d'œil à Ángel puis regarde vers le rétroviseur.
_ ouais ?
_ tu sais, toi, quand est-ce qu'on arrive ?
Je souris et il secoue négativement la tête, me faisant perdre légèrement mon sourire. Il détourne les yeux du rétroviseur. Je m'enfonce dans mon siège en réprimant un soupire et attend impatiemment qu'on arrive, en attendant je vais dormir un peu.
C'est par les claquements des portières que je me fais réveillé, je plisse les yeux en grimaçant face à la douleur passagère que me lance mon cou a cause de mon sommeil inconfortable sur ce siège.
Inconsciemment, Je cherche du regard Ángel et le vois encore côté conducteur entrain de pianoter sur son téléphone, les sourcils froncés. Les autres sont déjà dehors et c'est lorsque Ángel récupère son sac de mes cuisses, que je me redresse correctement pour enlever ma ceinture.
Je prend mon sac et sort du véhicule à mon tour. On est face à un hôtel vu l'ambassade, cependant ça ressemble plus à une maison, ou plutôt un large bâtiment fais de Pierre beige. Comme quand j'étais à chez l'ami de mon père à San Francisco pour prendre l'apéro. Sauf que cette fois, je suis en Italie, dans quelle ville exactement, aucune idée.
Mes pas m'emmènent vers l'entrée de cet hôtel mais avant d'entrer pour suivre les autres, je balaye ce qui nous entoure du regard. Je me retourne et aperçois des collines vertes, des arbres, c'est magnifique !
Le paysage est incroyable et je peux pas m'empêcher de sourire stupidement. Alors voici l'Italie. Je me sens attraper soudainement par la nuque et tiré en arrière.
Je me retourne en manquant de trébucher et lève les yeux vers Ángel. Il boude plus ? Je pensais qu'il était encore en colère contre moi. C'est dingue quand même, c'est moi qui aurais dû être vénère contre lui mais il a réussit à inverser la situation.
Il finit par simplement poser son bras autour de mes épaules, l'air impassible. Une fois à l'intérieur de l'hôtel, je regarde autour de moi pour omettre aucun détail. La décoration est chaleureuse et accueillante, des plantes un peu partout mais il y a pas un seul client dans les alentours.
_ On est où ? Demandé-je au chefe qui nous emmène vers la réceptionniste où Ramos, Amalya et Gilet nous attendent
_ Spello. Rétorque-t-il
Une fois qu'on arrive, Gilé commence à parler en italien avec la réceptionniste tandis que Ángel s'amuse à tirer sur quelques mèches de mes cheveux. Je le laisse faire, il ne me fais pas mal donc pas besoin de l'arrêter. Puis, il est calme pour une fois donc vaut mieux pas mettre un froid entre nous, ça ne fera que gâcher ce voyage en Italie.
Enfin voyage..je sais pas trop quel genre d'affaires nous attend mais pour le moment je préfère me concentrer sur les points positifs de notre séjour ici.
Gilé se tourne vers son chef.
_ comment tu veux te repartir pour les chambres chefe ?
_ prenez une chambre pour Ramos et toi, Amaya tu te prend une chambre. Dit-il simplement
Je lève les yeux vers lui en fronçant les sourcils.
_ et moi ? Tu m'as oublié ? Visiblement c'est ta passion de m'..-
_ toi tu dors avec moi tesoro. Me coupe-t-il en me regardant dans les yeux
_ je veux pas. Je préfère encore me coltiner Amaya que de devoir dormir avec toi. Affirmé-je froidement en me dégageant de son bras
Je crois qu'il a oublié comment il s'est comporté envers moi jusqu'à aujourd'hui. C'est pas parce que je le laisse poser son bras sur mes épaules que ça veut qu'il a effacé toute ses conneries. Je m'avance confiante vers la réceptionniste puis me ravise et m'écarte simplement de Ángel.
De toute manière ça fais au total, deux chambres pour deux et une chambre solitaire. Alors je prendre une chambre avec Amaya, et le chef dormira seul avec ses démons.
_ on dors ensemble. Dis-je sèchement à Amaya pour lui montrer qu'elle n'a pas le choix
Elle arque un sourcil mais avant qu'elle n'ai le temp de répondre quoique ce soit, Ángel arrive impassible en me fixant dans les yeux pour coupe notre échange visuelle pour regarder Amaya.
_ tu dors avec moi. Ordonne-t-il a Amaya
Elle sourit triomphante et opine de la tête. Tant mieux. Qu'il dorme ensemble. Tant que je partage pas mon lit avec ce connard, c'est le principal.
Gilé nous donne une clé chacun puis Ángel ouvre la marche vers l'escalier. Arrivée dans un long couloir qu'on longe, Ramos m'arrête devant une porte.
_ c'est ta chambre. M'annonce-t-il
Je le remercie en souriant puis insère la clé dans la serrure excité de voir à quoi ressemble la chambre, j'entre et ferme la portière derrière moi. Un lit double en bois massif avec une petite lampe rouge sur le large dossier du lit, une table rectangulaire et fine est contre le mur, un fauteuil vintage blanc et fleuri de vert, le parquet est en bois clair et orangé tandis qu'un rideau blanc tombe sur la fenêtre.
C'est pas mal du tout. Je pose mon sac sur le lit et me laisse tomber sur ce dernier en souriant. J'ai envie d'une pizza ! De quoi se mettre dans l'ambiance de l'Italie !
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PRATA O PLOMO T.1 & 2 [ En cours d'édition chez AMZ ]
ActionSuite au décès précoce de son père, Sofía s'envole pour le Brésil rejoindre son oncle qu'elle n'a jamais vu avant. Et alors qu'elle pensait s'installer à Rio de Janeiro dont le paysage est festif, la réalité est tout autre lorsqu'elle apprend que so...