Chapitre 57

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Tout semble bien tranquille. J'observe à travers le champ, le vent caresser les hautes herbes et écoute le bruitages des ruisseau qui s'écoule non loin de là. On entend toujours les cigales, le bourdonnement des abeilles, la douceur visuelle de l'étendue des chênes, des noisetiers, des vignes et des arbres, des platanes immense et biens vêtus, un piémont si magnifique qu'on en douterait l'existence, Cette belle alternative au gazon est en fleurs durant toute la belle saison. Orientée vers le soleil rayonnant, attirant papillons, abeilles, oiseaux et autres petits animaux.

Allongée sur l'herbe verdoyante et froide, je patiente, attendant rien en particulier. Apaisée par la solitude de cet plaine alluviale formant un glacis au pied d'un ensemble montagneux.

Je détourne silencieusement le regard vers le marécage ayant un couvert arbustif sur une partie de sa superficie, ça m'est arrivé à mon réveiller de m'imaginer marcher sur un fil tendu entre les deux berges des chutes du Niagara si traverse cette envergure de terrain humide.

_ C'est magnifique...lancé-je sincèrement

Ángel se tourne vers moi en rangeant la couverture kaki avec laquelle il m'avait
"gentiment" couverte ces dernières nuit, il rabaisse son regard vers son sac puis relève ses yeux vers l'étendu de cette plaine.

Cela compte quatre jours que nous sommes au Piémont à traverser cette forêt corps et âme à la recherche de je ne sais quoi, je ne sais qui. Trois nuit que nous passons d'arbre en arbre et très rapidement, la merveille de cet endroit ce transforme en cauchemar épuisant pour moi et mon corps qui n'en peux plus de marcher.

Je me redresse et m'étire légèrement avant de sauter sur mes pieds en accrochant mon sac à mon épaule.

_ on est bientôt arrivé ? Questionné-je en passant une main sur mon visage

_ recommence pas. S'énerve-t-il brusquement, prêt à rebrousser chemin vers la destination qu'il a en tête

Pour avouer, les seules fois où on s'est parlé, c'était pour que je lui demande « on est bientôt arrivé ? » toute les cinq minutes. Visiblement, je l'agace considérablement. M'enfin, est-ce ma faute si Monsieur me fais marcher quatre jour non-stop vers une destination inconnu ?

Pourquoi on a pas tout simplement pris la voiture ? Certes ce serait compliqué de rouler dans cette forêt tellement habillés d'arbres que ça en devient étroit, mais on peut pas ignorer la vérité que ça aurait était plus rapide ?

_ Ángel, attend moi putain ! M'écris-je en trottinant jusqu'à lui qui n'a pas voulu m'attendre pour s'engager profondément dans la forêt

Heureusement, il a pensais à acheter de la nourriture lorsqu'on s'est arrêté à la station service quatre jours plutôt. Arrivé à sa hauteur, je lui lance un regard puis on marche côte à côte.

_ T'es déjà allé en Amérique ? Du nord. Précisé-je en me rappelant que le Brésil est sur le continent Amérique du Sud et que le connaissant il aurait encore une fois pris les choses au premier degré et aurait répondu en pensant à son pays

Il me lance un coup d'œil impassible avant de reposer son regard droit devant lui. J'attend une réponse, en baladant mon regard sur un peu toute la végétation qui s'offre à moi.

_ ouais.

_ à San Francisco ?

_ non. Répond-il sèchement

_ où alors ?

_ New York et Boston.

J'hoche vigoureusement la tête et j'enchaîne encore des questions jusqu'à qu'il en ai marre et me demande de la fermer. Je roule des yeux à son ordre que je prend pas en compte et continue de lui parler.

PRATA O PLOMO T.1 & 2 [ En cours d'édition chez AMZ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant