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hadith 4921:

sanad: Moûsâ Ibn Ismâ'il (al-Minqarî at-Taboûdhakî) nous a rapporté disant que Aboû 'Awâna (al-Waddâh Ibn 'Abdallah al-Bichkarî) nous a rapporté selon Aboû Bichr (Ja'far Ibn Iyâs Ibn Abî Wahchiya) selon Sa'îd Ibn Joubayr (Ibn Hichâm, l'affranchi de
Wâliba, al-Asadî al-Koûfî) selon ('Abdallah) Ibn 'Abbâs qui dit :

matn : Le Prophète (‎ﷺ) se rendit au souk de 'Oukadh avec un groupe de ses compagnons. Les obstacles s'interposèrent entre les Nouvelles venant du Ciel et les démons qui devinrent la cible de projectiles célestes en feu ! Les démons revinrent (bredouilles) aux leurs ! « Que s'est il passé ? leur demandèrent-ils. — Les Nouvelles du Ciel viennent de nous être interdites et nous sommes devenus la cible de projectiles en feu ! — Cet empêchement est certainement dû à quelque événement survenu ! dirent-ils. Parcourez la terre aux quatre points cardinaux pour savoir de quoi il s'agit! »
    Alors les génies se mirent à parcourir le monde à la recherche d'une explication de cet empêchement ! Ceux qui s'orientèrent vers Tihâma parvinrent au Prophète (‎ﷺ) à Nakhla, sur sa route vers 'Oukadh. Alors que le Prophète (‎ﷺ) présidait la prière du soubh les génies tendirent l'oreille à la récitation du Coran ! Ils se dirent : « Par Allah! Voilà la véritable cause de l'interdiction des nouvelles venant du ciel ! » C'est alors qu'ils retournèrent chez les leurs, et proclamèrent : « Ô, notre peuple ! Nous avons entendu une récitation d'Ecriture Divine merveilleuse, qui mène à la voie du bien. Nous y avons cru et ne donnons plus d'associé à notre Seigneur! »
    Alors Allah révéla au Prophète (‎ﷺ) : « Dis : « Il m'est révélé qu'un groupe de génies, ayant entendu réciter le Coran dirent : nous venons d'entendre réciter une œuvre merveilleuse, qui dirige sur la voie du bien. Nous y avons cru. Nous ne donnerons nul associé à notre Seigneur ». » (Sourate 72, al-Jinn, versets 1 et 2).
    Al-Boukhârî dit : Ce qu'Allah avait révélé à Son Prophète (‎ﷺ) était l'entretien des génies (à leur retour chez eux).

(bâb 72: Sourate al-Jinn.
Le livre de l'interprétation du Coran)


hadith 4945 :

sanad: Aboû Nou'aym (al-Fadl Ibn Doukayn) nous a rapporté disant que Soufyân (Ibn
'Ouyayna al-Makkî) nous a rapporté selon al-A'mach (Soulaymân Ibn Mihrân) selon Sa'd
Ibn 'Oubayda (Ibn Hamza al-Koûfî) selon Aboû 'Abd ar-Rahmân ('Abdallah Ibn Habîb) as-Soulamî (al-Koûfî) selon 'Alî (Ibn Abî Tâlib) (Allah en soit satisfait) qui dit :

matn : Nous participions à un enterrement au cimetière Baqî' al-Gharqad avec le Prophète (‎ﷺ). Il dit : « Il n'y a aucun parmi vous qui n'ait déjà sa résidence désignée au Paradis ou en Enfer, et inscrite bienheureuse, ou réprouvée ! »
    Alors on lui dit : « Envoyé d'Allah ! Ne doit-on pas compter sur nos œuvres ? — Les bienheureux seront guidés vers les œuvres de la félicité, les damnés vers les œuvres des réprouvés, répondit le Prophète (‎ﷺ). »
   Puis il récita le verset où Allah le Très Haut dit : « Celui qui est charitable et pieux, ayant foi en la belle promesse du Seigneur, celui-là, Nous lui montrerons la voie la plus aisée vers la félicité. Quant à l'avare, entiché de ses biens, n'ayant pas foi en la belle promesse, il sera acheminé, par étapes, vers un sinistre destin. » (Sourate 92, al-Layl, versets 5 à 10).

(bâb 92-3 : Allah le Très Haut dit : « Celui qui est charitable et pieux. » (Sourate 92, al-Layl, verset 5).
Le livre de l'interprétation du Coran)


hadith 5017:

sanad: Qoutayba Ibn Sa'îd (ath-Thaqafî) nous a rapporté disant que al-Moufaddal Ibn
Fadâla nous a rapporté selon 'Ouqayl (Ibn Khâlid al-Aylî l'affranchi de 'Othmân Ibn 'Affân) selon Ibn Chihâb (az-Zouhrî, Mohammad Ibn Mouslim) selon 'Orwa (Ibn az-Zoubayr) selon 'Â'icha (la mère des croyants) qui dit :

matn : Chaque nuit, au moment de se mettre au lit, le Prophète (‎ﷺ) réunissait ses deux mains, soufflait dedans et y récitait (les trois sourates)
   Allah le Très Haut dit : « Dis : Il est Allah, Unique. Allah l'Absolu. Il n'a pas engendré, et n'a pas été engendré. Nul n'est à même de L'égaler! » (Sourate 112 al-Ikhlâs).
   Allah  le Très Haut dit : « Dis : Je cherche protection auprès du Maître de l'aube naissante, contre les maux émanant des êtres qu'Il a créés, contre les périls de la nuit qui s'épaissit, contre les maléfices de celles qui soufflent sur des nœuds ; enfin contre la méchanceté de l'envieux quand il envie. » (Sourate 113 al-Falaq).
   Allah le Très Haut dit : « Dis : Je cherche la protection du Maître des hommes, du Roi des hommes, du Dieu des hommes, contre les maléfices du tentateur, prompt à s'esquiver, qui suggère insidieusement le mal aux hommes, qu'il soit lui-même génie ou homme ! » (Sourate 114 an-Nâs).
    Puis, il passait ses mains sur toutes les parties de son corps qu'il pouvait atteindre, en commençant par la tête, puis le visage et enfin le devant du corps. Il répétait cela trois fois.

(bâb 14: Le mérite des sourates de protection (al-mou'awwidhât).
Le livre des mérites du Coran)


hadith 5018 :

sanad: [Yahya Ibn Boukayr al-Misr selon] al-Layth (Ibn Sa'd al-Misrî) dit que Yazîd (Ibn 'Abdallah Ibn Ousâma) Ibn al-Hâd m'a rapporté selon Mohammad Ibn Ibrâhîm (Ibn al-Hârith at-Taymî al-Madanî) selon Ousayd Ibn Houdayr qui dit :

autre sanad: [Yahya Ibn Boukayr al-Misrî selon al-Layth (Ibn Sa'd al-Misrî) dit
que] (Yazîd Ibn 'Abdallah Ibn Ousâma) Ibn al-Hâd dit que ce hadith lui fut aussi rapporté
par 'Abdallah Ibn Khabbâb (al-Ansârî) selon Aboû Sa'îd al-Khoudrî selon Ousayd Ibn
Houdayr.

matn : Alors qu'Ousayd Ibn Houdayr récitait la nuit la sourate 2 al-Baqara, sa jument qui était attachée près de lui, se mit à se débattre. Ousayd se tut et l'animal s'apaisa ; il reprit sa récitation, et l'animal se remit à s'agiter. Quand il se tut à nouveau la jument se calma. Il reprit sa récitation et l'animal s'échappa. Ousayd redouta que sa jument ne cause un préjudice à son fils Yahya, qui se trouvait tout près. Lorsqu'il l'eut éloigné, il leva la tête vers le ciel jusqu'à ce qu'il ne la vît plus (la sakîna).
    Le lendemain matin, il relata les faits au Prophète (‎ﷺ) qui lui dit : « Ô Ibn Houdayr, récite ! Ô Ibn Houdayr récite ! — Ô Envoyé d'Allah, répondit Ousayd, j'ai eu peur que ma jument ne fasse du mal à Yahya qui était près d'elle. Alors, j'ai levé la tête et je suis allé vers lui. Puis j'ai levé la tête vers le ciel, et il y avait comme une ombre dans laquelle il y avait des sortes de lampes qui s'éloignaient jusqu'à ce que je les perdisse de vue. — Sais-tu ce que c'était ? demanda le Prophète (‎ﷺ). — Non ! — C'étaient les anges attirés par ta voix. Si tu avais continué ta récitation, tout le monde aurait pu les apercevoir le lendemain matin et ils ne seraient pas subtilisés aux regards.

(bâb 15: La descente de la sakîna et des anges au moment de la récitation du Coran.
Le livre des mérites du Coran)

| Sâhih al-Bukhâri - صحيح البخاري |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant