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hadith 6787:

sanad: Yahya (Ibn 'Abdallah) Ibn Boukayr (al-Misrî) nous a rapporté que al-Layth (Ibn Sa'd al-Misrî) nous a rapporté selon 'Ouqayl (Ibn Khâlid al-Aylî l'affranchi de 'Othmân Ibn 'Affân) selon Ibn Chihâb (az-Zouhrî, Mohammad Ibn Mouslim) selon 'Orwa (Ibn az-Zoubayr Ibn al-'Awwâm) selon 'Â'icha (Allah en soit satisfait) qui dit :

matn : S'il était appelé à choisir entre deux solutions, le Prophète (‎ﷺ) ne choisissait que la plus aisée tant qu'elle ne comportait pas de péché; il s'en écartait plus que quiconque si elle en comportait.
Par Allah ! Il ne s'est jamais vengé pour une offense personnelle, mais il se vengeait pour la cause d'Allah quand l'une de Ses lois était violée.

(bâb 10: L'application des peines prescrites et la revanche pour la violation des lois décrétées par Allah.
Le livre des peines prescrites)

hadith 6806:

sanad: Mohammad Ibn Salâm (al-Bîkandî) nous a rapporté que 'Abdallah (Ibn al-
Moubârak al-Marwazî) nous a informés selon
'Oubaydallah Ibn 'Omar (al-'Omarî) selon
Khoubayb Ibn 'Abd ar-Rahmân (al-Ansârî) selon Hafs Ibn 'Âsim (Ibn 'Omar Ibn al-Khattâb) selon Aboû Hourayra (ad-Dawsî) que :

matn : Le Prophète (‎ﷺ) dit : « Sept catégories de personnes seront à l'Ombre d'Allah le jour où il n'y aura d'ombre que la Sienne, à savoir : -le gouverneur juste, - un jeune homme qui grandit dans l'adoration d'Allah, - un homme qui, se trouvant seul et évoquant Allah, fond en larmes, - un homme dont le cœur est attaché aux mosquées, - deux personnes qui s'aiment pour l'amour d'Allah, se réunissent et se séparent pour Lui, - un homme qu'une femme belle et d'un certain rang social incite à l'adultère, et à laquelle il répond : « je crains Allah », et - un homme qui fait l'aumône discrètement, si bien que sa main gauche ignore ce qu'a fait sa main droite.

(bâb 19: Le mérite de celui qui abandonne les turpitudes.
Le livre des peines prescrites)

hadith 6936:

sanad: Aboû 'Abdallâh (al-Boukhârî) dit: al-Layth (Ibn Sa'd al-Misrî) dit : Yoûnous (Ibn Yazîd al-Aylî l'affranchi de Mou 'âwiya Ibn Abî Soufyân) m' a rapporté selon Ibn Chihâb (az-Zouhrî, Mohammad Ibn Mouslim) que 'Orwa Ibn az-Zoubayr (Ibn al-'Awwâm) m'a informé que Miswar (Ibn Makhrama) et 'Abd ar-Rahmân Ibn 'Abd al-Qâriyyi (Ibn Daych al-Madanî) l'ont informé : nous avons entendu 'Omar Ibn al-Khattâb dire :

matn : Du temps du Prophète (‎ﷺ), j'entendis Hichâm Ibn Hakîm (Ibn Hizâm) réciter la sourate al-Fourqân (Le Discernement), en articulant certains mots d'une façon différente de la lecture (qirâ'a) que le Prophète (‎ﷺ) nous avait enseignée. J'allais l'interrompre, mais je me retins jusqu'à ce qu'il eût terminé
sa salât. Alors je l'enveloppai de son ridâ' -ou de mon ridâ' - et lui demandai :
« Qui t'a enseigné cette sourate ainsi ? -
C'est le Prophète (‎ﷺ), me répondit-il — Tu as menti. Par Allah, C'est l'Envoyé d'Allah qui m'a fait réciter cette sourate que je t'ai entendue réciter. »
Je l'emmenai alors devant le Prophète (‎ﷺ) et dis : « Ô Envoyé d'Allah, j'ai entendu celui-ci réciter la sourate al-Fourqân (Le Discernement), autrement que tu nous l'as enseignée. — Calme-toi, 'Omar ! Récite, Hichâm ! ordonna-t-il. »
L'homme récita tel que je l'avais entendu réciter, et le Prophète (‎ﷺ) dit « C'est ainsi qu'elle a été révélée », puis il me dit : « Récite ! » Je récitai et il dis : «C'est ainsi qu'elle a été révélée. Ce Coran a été révélé tout en pouvant être articulé de sept façons différentes, récitez-en donc ce que vous pouvez. »

(bâb 9: De l'interprétation (du Coran)
Le livre de l'exhortation des apostats à revenir à Allah...)

hadith 7017:

sanad: 'Abdallah Ibn as-Sabbâh nous a rapporté que Mou'tamir (Ibn Soulaymân Ibn
Tourkhân at-Taymî) nous a rapporté : j'ai entendu 'Awf (Ibn Abî Jamîla (al-'Abdî al-
A'râbî) qui dit : Mohammad (Ibn Sîrîn) nous a rapporté qu'il a entendu Aboû Hourayra (ad-
Dawsî) dire :

Matn : Le Prophète (‎ﷺ) dit : « A l'approche de la fin des temps, presque toutes les visions des croyants seront véridiques. La vision du croyant est en effet une des quarante-six parts de la Prophétie; or, ce qui est de la Prophétie ne saurait mentir. »
(Mohammad) Ibn Sîrîn ajouta : On disait : « Le songe est de trois sortes : les propres pensées de l'individu, qui lui reviennent pendant son sommeil; les tentatives d'intimidation de Satan; enfin, les bonnes nouvelles annoncées par Allah.
Aussi, celui qui voit en songe une chose qu'il n'aime pas, doit s'abstenir de raconter son songe à qui que ce soit, et doit se lever et accomplir une prière. »
Par ailleurs, l'on n'aimait pas de se voir en songe avec un carcan autour du cou,
contrairement aux entraves aux mains, que l'on interprétait comme étant un signe
de constance en religion. »

autre sanad: Qatâda (Ibn Di'âma as-Sadoûsî al-Basrî), Yoûnous (Ibn 'Oubayd Ibn Dînâr al-Basrî), Hichâm (Ibn Hassân al-Qourdoûsî al-Basrî) et Aboû Hilâl (Mohammad Ibn Sâlim ar-Râsibî) rapportèrent ce hadîth selon (Mohammad) Ibn Sîrîn selon Aboû Hourayra (ad-Dawsî) selon le Prophète (‎ﷺ).
Yoûnous ajouta : Je crois bien que la question des entraves aux mains, est tenu du Prophète (‎ﷺ) lui-même.
Aboû 'Abdallah (al-Boukhâri) dit : Le carcan ne se trouve placé qu'autour du cou.

(bâb 26: Le carcan, vu en songe.
Le livre de l'interprétation des rêves)


• paix •

| Sâhih al-Bukhâri - صحيح البخاري |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant