Chapitre CXI : Les amants trompés

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Gaïus se rapprocha des chevaux. Quintus le rejoignit et le souleva dans ses bras.

 Tu ne dois jamais te tenir derrière un cheval, Gaïus.

 Je sais.

 Mais tu étais derrière.

 Pardon, fit l'enfant d'un air contrit.

 Tu veux le caresser ?

 Oui. Tu crois qu'on verra Biuna à la grande villa ?

 Biuna ?

 Il parle de Bruna, dominus, l'éclaira Pagona.

 Oh ! L'affreuse jument de ta mère ? grogna Quintus

 Elle est très belle et maman l'aime beaucoup.

 Mais personne ne peut la monter à part elle.

 Je suis déjà allé dessus avec maman. J'aime bien Tempestas aussi, il est très grand et très fort et tout noir.

 C'est le cheval qu'elle réserve à Gaïa quand elle vient.

 La sœur de Maman ?

 Oui.

 Elle est comment ?

 Qui ?

 Gaïa.

 Grande.

 Elle est gentille ?

 Ta mère l'adore.

L'enfant fronça les sourcils.

 Elle l'aime plus que moi ?

 C'est sa sœur, Gaïus, tu es son fils.

 Moins ? s'inquiéta l'enfant que l'explication de son père n'avait pas éclairé.

 C'est différent.

 ...

 Tu veux que je te dise la vérité ?

 Oui, souffla l'enfant.

 Toi et Gaïa aimez Maman autant l'un que l'autre.

 Je veux voir maman.

 Elle rentra bientôt.

 Demain ?

 Pas demain, mais bien avant que les premières fleurs n'éclosent sur les arbres.

Quintus s'approcha du cheval et se plaça devant sa tête.

 Mets ta main sous ses naseaux pour qu'il te sente et ensuite, caresse-le. Comme cela, il sait qui tu es et il sera plus tranquille.

Le sable rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant