Chapitre CXLV : Le salut d'Ares et les promesses d'Andrasta

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Atalante donna sa réponse à Julia le lendemain matin.

Elle passa d'abord voir Aeshma.

— Ta nuit a été plaisante ? grogna la jeune Parthe.

Atalante la regarda contrariée.

— Je n'ai rien dit... Désolée, s'excusa promptement Aeshma.

— Je ne viendrai pas avec toi, Aesh. Plus tard, peut-être, mais pour l'instant, je reste avec Julia.

La Parthe s'illumina.

— Pff... souffla Atalante en secouant la tête.

— C'est une excellente décision, dit précipitamment Aeshma. Et puis, on se verra souvent.

— Mmm, approuva Atalante.

Aeshma décela de la tristesse dans le regard d'Atalante.

— Je déteste cette fille ! grommela la jeune Parthe.

Des larmes brillèrent dans les yeux de la grande rétiaire. Aeshma lui attrapa un bras et la tira jusqu'au lit.

— Ça s'est mal passé ? Elle t'en veut ? Je vais... finit-elle vindicative.

— Non, Aesh, ça s'est bien passé.

— Ben, alors quoi ?

La grande rétiaire enlaça ses doigts à ceux d'Aeshma et posa la tête sur son épaule. La jeune Parthe jura, mais elle entoura les épaules d'Atalante de son bras libre et la serra contre elle.

— Tu veilleras sur Marcia, lui dit gentiment Aeshma.

— Galini reste avec elle.

— Oui, ben, tu veilleras deux fois plus sur elle, grommela Aeshma. Les deux ensemble... Elles s'entendent un peu trop bien.

— Galini sait freiner les humeurs belliqueuses de Marcia. Le contraire est vrai aussi et leur amitié est sincère. Et je te signale que normalement, c'est sur Julia que je devrais veiller.

— Tu vas devenir son garde du corps ?

— Non.

Aeshma découvrit qu'Atalante tiendrait une place très semblable à la sienne. Elle lui en fit part et Atalante en oublia ses peines. Elles partagèrent leurs projets avec enthousiasme.

Plus tard, Aeshma accompagna Atalante jusqu'aux appartements de Julia.

Elle la retint par le bras au moment où la grande rétiaire allait frapper.

— Je garderai un œil sur Astarté, lui dit-elle sérieusement.

— Pour la surveiller et me prouver ensuite à quel point elle est indigne de moi ?

— T'es débile ! se renfrogna Aeshma.

Atalante prit un air circonspect. Aeshma garda une attitude hostile. Blessée qu'Atalante lui prêta des sentiments si vils et si mesquins.

Le sable rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant