I love you

OS34: Ceux qu'on aime ne nous quitte jamais.

Cet OS à lieu environ cinq ans après Dragons 3 :

-PAPA !

Harold se réveilla en sursaut. Il sorti de son lit d'un bond et accourut jusqu'à la chambre de sa fille. Il ouvrit la porte et aperçut la petite Zéphyr, âgée de quatre ans, assise sur son lit en larmes, tremblotante de peur.

-Qu'est-ce qui t'arrive mon cœur ? demanda doucement Harold tout en se posant à coté d'elle sur le lit.

La fillette leva vers lui des yeux larmoyants, elle s'efforça de reprendre son souffle, une fois chose faite elle murmura faiblement :

-J'ai vue maman, elle était là avec nous.

Le cœur du brun se serra aussitôt.

-Pourquoi elle est parti ? Elle ne voulait plus nous voir ?

-Non ! Ta mère...ta mère n'a jamais voulu partir. C'est la fièvre typhoïde qui la...emmené auprès de dieux. prononça-t-il difficilement, en étant incapable d'employer le mot "tuer".

Des larmes s'écoulèrent lentement sur ses joues tandis qu'il serrait contre lui sa fille. Les souvenirs se bousculaient dans sa tête, il revoyait sa femme souffrant le martyre dans leur lit. Son corps si maigre que ses os saillaient sous sa peau. Il la revoyait se tenant le ventre en criant de douleur tandis, qu'impuissant, il restait présent à la rassurer sans rien faire d'autre en attendant qu'elle meurt. Ce qui arriva après plusieurs longues semaines d'agonie.

"Protège notre fille contre tout ceux qui lui voudrait du mal. Protège la, et fais attention à toi. Je t'aime plus que tout, je suis désolée de t'abandonner si tôt. Merci pour tout le bonheur que tu m'as offert. "

Les derniers mots d'Astrid tournés en boucle dans la tête d'Harold. Il en avait mal au crane.

-Papa, comment vous êtes tomber amoureux avec maman ? questionna Zéphyr.

-C'est...une longue histoire.

-S'il te plais te peux me la raconter ?

-Je...Zéphyr, je n'ai...pas très envi de parler de maman.

Au plus grand soulagement du brun, la petite sembla comprendre et n'insista pas. Elle se glissa sous ses draps et serra contre elle sa peluche en forme de dragon, celui qui, fut un temps, appartenait à Harold. Elle attendit que son père dépose un baiser sur son front pour fermer ses yeux. Harold sorti de la pièce et se dirigea vers sa chambre le cœur lourd. Il s'avança dans les lieux et fixa un instant son lit désert avant de détourner le regard pour venir le poser sur son bureau. Après un moment d'hésitation il s'installa devant et commença à dessiner pour se changer les idées. Mais à nouveau, des souvenirs plus ou moins joyeux se bousculaient dans sa tête.

-Harold

Les yeux du brun se tournèrent vers le lit dans lequel Astrid était en train de se mouvoir avec une espèce de sensualité.

-Astrid, j'ai pas le temps là.

-Je suis sur que tu en meurt d'envie pourtant.

Sur ces mots la blonde retira son haut laissant apparaitre une poitrine généreuse qui ne laissa pas le garçon indifférent.

-Ho Astrid ! Un jour te me tuera !  s'exclama-t-il avant de la rejoindre dans le lit et de l'embrasser avec fougue.

Un sourire se dessina sur les lèvres d'Harold tandis qu'il dessinait les hanches, le visage et la poitrine d'Astrid, la représentant comme elle était dans ses  moments sensuelles. Puis un autre flashback lui vient en mémoire.