OS73: Horreur

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Cet OS se déroule de nos jours. L'idée de base de cette petite histoire vient de Eva3145, voilà pourquoi je tient à la remercier particulièrement ! 😉 je tient à vous informer, que tout mes OS qui se déroule à notre époque découle de OS36: Ton pire cauchemar.

Harold regarda son téléphone pour la millième fois en moins de deux heures. Deux heures qu'Astrid aurait dû être rentrée de la fac. Et pas un seul message bien sûr ! Le brun tenta encore une fois de l'appeler, en vain, il décida tout de même de lui laisser un message sur le répondeur.

-Astrid, t'es où ? Je m'inquiète moi ! Ça ne te ressemble pas de disparaître comme ça ! Est-ce que c'est cet abruti de Rustik Jorgeson qui t'harcele encore ?! Réponds moi bébé, s'il te plaît !

Il reposa son téléphone et commença à faire mes cents pas dans son appartement sous l'oeil intrigué de son chat, Krokmou. Lorsque le Apple du brun vivra, ce dernier se jeta limite dessus. Il cliqua sur la petite enveloppe qui s'affichait sur l'écran en haut.

"Viens me chercher je t'en supplie. "

Le coeur d'Harold arrêta de battre l'espèce d'un instant. Il décida d'appeler la blonde pour savoir ce qui se passait. Elle répondit au bout de la quatrième sonnerie.

"Allô ? "

Sa voix brisée fit mal à Harold.

-Astrid ?! T'es où ? ! Qu'est-ce qui se passe !?

Seuls de longs sanglots douloureux lui répondirent.

-Astrid ! Réponds moi !

Le brun s'en voulait de lui crier dessus, surtout qu'elle paraissait chamboulé, mais il ne pouvait s'en empêcher.

"Je... à la bibliothèque... dans la vieille rue... "

-C'est là que tu es ?

"O... o... oui."

-Tu ne raccroche surtout pas bébé. Continue de parler. J'arrive.

Astrid ne parla pas le moins du monde mais ne raccrocha pas. Elle se contenta de pleurer à travers le combiné. Harold, de plus en plus paniqué enfila un manteau à la va vite et sorti dehors en courant pour rejoindre sa Citroën C3. Dehors il pleuvait des cordes et il faisait froid, pas étonnant pour un mois d'octobre

-Tu es dehors ? demanda-t-il à Astrid en démarrant sa voiture.

Le petit couinement que poussa la jeune femme suffit à lui répondre.

-Tu es sous la pluie ?

"Il fait froid... "

-Tu m'étonne ! Essait de t'abriter.

Sa fiancée ne répondit rien et à nouveau, seuls les bruits de ses pleurs à travers le téléphone et la pluie battante sur le par-brise, se firent entendre. Heureusement, la vieille rue ne se trouvait pas très loin de leur appartement, il y arriva en moins de dix minutes. Il se gara à la va vite sur le trottoir de la bibliothèque et descendit de sa voiture à toute vitesse, sans même couper le moteur. Il vit aussitot Astrid assise sur les marches de bâtiment, toute tremblante et mouillée, dans la nuit, elle n'était plus qu'une petite ombre frêle et cassée.

-Astrid !

La jeune femme releva la tête vers lui et lui lança un regard emplit de déséspoir. Il couru vers elle et se laissa tomber à genoux devant elle, il la serra dans ses bras.

-Qu'est-ce que tu fais là en plein milieu de la nuit ? Tu étais où ?

-Je... j...

Mais aucun mot audible ne parvient à quitter ses lèvres. Elle était complètement retournée.

-Aller viens, on rentre. souffla finalement Harold.

Il l'aida à se mettre debout et la regarda de la tête aux pieds. Elle ne portait qu'une jupe légère en jean, une chemisette blanche et ses Converses noires étaient complètement trempées. Il retira son sweat-shirt et lui enfila et elle le remercia d'un petit sourire triste.

Une fois les deux amoureux installés dans la voiture, ils rentrèrent chez eux.

-Va prendre une douche, ça va te réchauffer. ordonna gentiment Harold à sa fiancée.

La blonde déambula jusqu'à la salle de bain et referma la porte derrière elle sans un mot. Harold la regarde faire avant d'aller dans la cuisine pour lui faire un thé.

-Astrid. Tu as bientôt finit ? demanda doucement le brun en frappant à la porte de la salle de bain.

Ça faisait presque une demie heure que la jeune femme était enfermée dans la pièce et ça commençait à l'inquuéter. La porte s'ouvrit finalement pour laisser apparaître Astrid. Elle avait enfilé un short en coton et un des sweat d'Harold. Elle suivit Harold jusqu'à dans la salle dans laquelle ils se posèrent sur le canapé en silence.

-Alors, que s'est-il passé ? demanda doucement Harold.

-Tiens, bois. ajouta-il en lui tendant la grande tasse de tasse qu'il avait preparé.

Astrid s'en empara et bu le breuvage lentement, les yeux perdus dans le vague, assise en tailleur.

-Qu'est-ce qui c'est passé bébé ?

La blonde prit une grande inspiration.

-Un... homme... d'une quarantaine d'années, un clochard, m'a fait des avances, comme je le repoussait, il m'a tappé dessus et m'a... touché...

Sa voix mourut pour se changer en longs sanglots plein de peine. Harold senti son sang bouillir. Après Rustik, un clochard ?! Sérieux !? Qu'est-ce qu'ils ont tous à sans prendre à son Astrid ?! Elle qui est si douce et si gentille. Justement, c'est bien ça son problème, elle est douce, gentille et innocente, ce genre de choses attirent les connards.

-Chut, chut, chut, ça va ma beauté, c'est finit, tu es à la maison. chuchota-t-il en la serrant contre lui.

Fatiguée de sa mésaventure, elle laissa sa tête reposer contre le torse de son amoureux.

-J'en ai marre de me sentir constamment en danger. souffla-t-elle d'une petite voix brisée.

-Ne t'en fais pas, on va trouver une solution pour que tu puisse te défendre toute seule...

-C'est tellement dur d'être une femme de nos jours, on se fait taper dessus à la moindre petite chose et les mecs nous font sans cesse des avances de façon totalement odieuse.

-Je sais.

Il déposa un tendre baiser sur le haut de son crâne.

-Et si tu prenait des cours de box ? suggéra-t-il.

-De la box ?

-Oui, comme ça, ça te défoulera, et tu saura te défendre. Je te vois bien faire de la box moi, t'as une tête à ça, et en plus tu adore le sport !

Astrid pesa le pour et le contre. C'est vrai que faire du sport lui ferais le plus grand bien et lui permetterai de se vider la tête, d'autant plus que ses cours à la fac la stressait quotidiennement.

-Alors ? Tu en pense quoi ?

-C'est une bonne idée. Mais comment on va payer ?

-Ne te souci pas de ça, je m'en charge.

La blonde lui adressa un sourire reconnaissant, il était si gentil avec elle. Elle était vraiment tombée sur la perle rare. Il la serra encore un peu plus contre lui et l'embrassa tendrement.

-Je t'aime. souffla-t-elle.

-Moi aussi bébé.

Ils restèrent assit la, sur le canapé toute la nuit à parler de tout et de rien, essayant d'oublier les agressions qu'Astrid avait du subir en l'espace de quelques mois jusqu'à ce qu'ils s'endorment blottis l'un contre l'autre.

Voilà ! Encore un OS de terminer ! J'espère qu'il vous à plus, encore merci à Eva3145 ! À plus les fans de Dragons ! 😘😇




I love youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant