OS54: La peur de te perdre

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Cet OS se déroule quelques semaines après l'épisode Le Roi des Dragons, partie 2 (saison 6, épisode 12)

"Harold ! Harold ! Aide moi ! Je t'en prit ! Aide moi ! "

Le Haddock se mit à courir à travers les ténèbres qui l'entouraient cherchant déséspérement la personne qui l'apelait des yeux, en vain. Il était seul dans cette pénombre angoissante.

-Astrid ! Astrid où es tu ? hurla-t-il.

"Aide moi ! Aide moi ! J'ai peur ! "

-ASTRID !

Harold ouvrit brutalement les paupières en se redressant dans son lit, les yeux luisant de terreur, le front trempé de sueur.

-Astrid, Astrid...

Il tourna frénétiquement la tête de droite à gauche, espérant apercevoir la belle blonde. Mais de toute évidence, elle n'était pas dans sa chambre.

-Fils.

Harold leva les yeux vers son père qui venait de rentrer dans la pièce. Stoik s'avança vers lui et s'installa sur le bord de son lit en posant sa main démesurément grande sur son épaule.

-Où est-elle ? demanda Harold .

-Toujours chez Gothik. répondit le grand roux, sachant très bien de qui il parlait.

-Elle m'appelle, je l'entends.

Un long soupir triste s'échappa des lèvres de Stoik.

-C'est impossible Harold, tu le sais. La hutte de la guérisseuse est à plusieurs mètres de la notre, tu ne peux pas l'entendre t'appeler. Tu as fait un cauchemar.... encore.

Les informations et les souvenirs se bousculèrent dans la tête du brun. Astrid, sa douce Astrid, blessée, à l'agonie, souffrant, râlant, se débattant vainement contre un ennemi invisible, folle. Il eut envie de vomir, comme c'était douloureux.

-Je... je vais la voir. lâcha-t-il finalement en se relevant.

-Il est tard, elle dors. tenta de le raisonner Stoik.

-Je ne ferais pas de bruit. J'ai besoin de la voir.

Sa voix était faible, fatiguée.

-Harold tu te fais plus de mal que de bien.... elle... elle va mourir... tu le sais. souffla son père, d'une voix douce au possible.

-Je sais. Je sais qu'elle va mourir ! Pas besoin de me le rappeler ! Je veux être auprès d'elle, je ne veux pas qu'elle parte en étant seule dans le noir, loin de tout et de tout le monde, isolée.

Sur ce il se dégagea de l'emprise que Stoik exerçait sur son bras et quitta sa chambre en claquant la porte derrière lui. Il marche d'un pas enragé jusqu'à la hutte de Gothik, perchait en hauteur. Il monta l'escalier quatre à quatre et ouvrit la porte lentement.

En s'engouffrant dans la pièce il vit Gothik debout devant une fillette en train de recoudre sa petite main ouverte. La mère de la petite regarder nerveusement les gestes de la guérisseuse. Harold referma la porte doucement, la mère de la fille releva la tête en l'entendant, tout comme la vielle femme.

-Bonsoir Greta. salua-t-il d'un ton dépourvues de joie.

- Gothik, je peux aller la voir ? ajouta-t-il à l'adresse de l'ancienne.

Cette dernière hocha de la tête d'un air déprimé avant de pointer du doigt le rideau qui séparé la clinique et les chambres des patients. Harold la remercia d'un signe avant de s'avancer vers le fond de la pièce et de pousser un des pant du tissus rouge. Il s'avança jusqu'au lit dans lequel dormait Astrid et s'agenouilla devant, il prit la petite main de la blonde dans la sienne et ausitot, elle s'agita dans son sommeil.

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