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OS172: Des cookies et une amie contre la peur

Attention ! Cette petite histoire a lieu de nos jours et non pas à l'époque des vikings. Elle a été demandée par Lexi_2134, j'espère qu'elle lui plaira.

La peur au ventre, le jeune Harold Haddock était en train d'arpanter l'un des longs couloirs de son lycée. Tout était calme par cette matinée pluvieuse du mois de mars, pourtant le brun ne pouvait s'empêcher de lancer des regards nerveux autour de lui, cherchant du regard, celui qui ne manquerai pas de le torturer aujourd'hui. Cela faisait des mois que ça durait. Chaque jour, de chaque semaine, Rustik Jorgenson venait trouver son souffre-douleur pour le couvrir d'insultes encore plus blessantes que n'importe quel coup de poing. Bien évidemment, Harold n'avait osé en parler à personne, de peur de déranger. Il faisait parti de ces personnes timides et gentils qui ne voulaient jamais blesser leur entourage en leur parlant de leurs problèmes. Selon lui, mieux valait de tout garder pour lui, de subir sans se plaindre, jour après jour.

-Hé !

Harold tomba en arrière sous le choc. Perdu dans ses pensées, il venait de rentrer dans quelqu'un sans s'en rendre compte. Le rouge aux joues et le regard fuyant, il s'empressa de ramasser ses affaires en begayant quelques pitoyables excuses à la fille qu'il avait boulé.

-Fais attention la prochaine fois. râla cette dernière en lui tendant sa main pour l'aider à se redresser.

Cette voix. Harold la reconnaîtrait entre mille. Le corps tremblant, il leva les yeux vers Astrid Hofferson, la plus incroyable fille de tout le lycée. Il parvint finalement à saisir la main qu'elle lui tendait après de longues minutes de silence pensantes.

-Ça va ? lui demanda-t-elle une fois qu'il fut debout.

Alors qu'il s'en aller bégayer une réponse, une voix retenti derrière lui.

-Astrid, ma belle !

La jeune femme vit aussitôt les yeux de l'adolescent qu'elle venait d'aider s'écarquiller de frayeur. Les sourcils froncés, elle posa le regard sur Rustik Jorgenson qui s'avançait vers eux, son éternel sourire narquois aux lèvres.

-Je...je dois y aller. bredouilla le brun en relâchant vivement sa main.

Elle le regarda s'éloigner avec stupeur, ne comprenant pas ce qui lui arrivait.

-Hep Haddock ! Tu vas où comme ça !? s'exclama Rustik avant d'éclater d'un rire bien glauque du genre film d'horreur.

Ses deux idiots d'amis, Sauvage et Dagur s'empressèreng de bloquer la route à Harold qui senti son ventre se nouer de terreur. Voilà que ça recommençait.

-Qu'est-ce que tu fais avec ce craignos ? demanda Rustik à Astrid qui le fusilla du regard.

-Qu'est-ce que vous faites ? Laissez le tranquille ! ordonna-t-elle à l'adresse des deux accolites du Jorgenson.

-Tu défends ce type ?!

La voix de Rustik cingla sur la pauvre jeune femme tel un coup de fouet brutal. Pourtant, elle ne se laissa nullement démonter.

-Laisse le Rustik, il est plus chétif qu'une crevette. Ne me dit pas que tu vas le frapper ?!

-Tu devrais t'occuper un peu plus de tes affaires Astrid.

Sur ces mots, il contourna la jeune femme et s'avança jusqu'à sa victime préféré qu'il assena immédiatement d'une insulte. Harold l'ignora mais ne pu s'empêcher de trembler quand le Jorgenson fut bien en face de lui, l'analysant de son regard de rapace affamé.

-Ho mais tient ! C'est la crevette. souffla le colosse en filant une petite claque sèche au brun.

Astrid, furieuse qu'on s'en prenne ainsi à plus petite que soit, s'interposa, les mains sur les hanches et les yeux emplit de colère.