OS163: Compagnons de nuit

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Cette petite histoire se déroule peu après les événements de Dragons: Par delà les Rives.

L'odeur délicieuse d'un bon ragoût embaumait la hutte des Haddock dans laquelle Stoik et son fils étaient en train de préparer un repas à l'air succulent. Harold, stressait comme rarement auparavant avait déjà cassé deux bols et fais tombé bon nombre de couverts durant la préparation ce qui amusait grandement son père.

-Tu es bien fébrile. commenta-t-il, un large sourire aux lèvres.

La brun posa un troisième bol sur la table avant de fixer son paternel intensément.

-Un peu... Comment ça s'est passé la première fois avec maman ? demanda-t-il.

Il était rare qu'il ose poser des questions aussi intime mais Stoik n'en sembla ni vexer, ni étonné.

-On a juste dormis à vrai dire, après s'être fait un long câlin bien sûr.

Il acquiesça un sourire en repensant à la première fois qu'il avait partagé son lit avec sa défunte femme. Qu'elle douce nuit ils avaient vécu, la plus belle de leur vie.

-Tu sais, Astrid ne va pas te dévorer, ce n'est pas la peine de paniquer. souffla-t-il à l'adresse de son fils qui venait encore de faire tomber une chope.

Harold ignora la touche d'humour de son père et termina de mettre la table avant de passer sa main dans ses mèches indisciplinées pour y mettre un peu d'ordre.
C'est alors qu'on toqua à la porte de la hutte. Krokmou qui dormait dans la salle à vivre se releva et se mit à pousser des petits cris excités tandis que son dragonnier quittait la cuisine pour rejoindre la porte d'entré, après avoir hésité un long moment et avoir prit une grande inspiration, il l'ouvrit, laissant apparaitre Astrid, l'air complètement gelée.

-Salut Harold.

Il lui répondit d'un sourire avant de l'inviter d'un geste de main à entrer pour se mettre au chaud. Son sac à la main, elle s'engouffra dans la maison tandis qu'il refermait la porte derrière elle.

-Ça sent drôlement bon ! s'exclama-t-elle en se débarrassant de sa longue cape hivernal.

Dehors, la neige tombait et le froid perçait les os des pauvres Beurkiens déjà bien habitués à ce genre de fraîcheur mortelle.

-Va te mettre près de la cheminée si tu veux, tu es complètement frigorifiée. souffla le brun à sa fiancée, les mains posées sur la peau glacée de ses avant-bras.

Elle le remercia d'un petit sourire avant de s'empresser d'aller tendre ses mains au feu de cheminée. Harold en profita pour monter son sac bien plein dans sa chambre puis rejoignit son père qui terminait de remplir les trois bols de ragoût bien chaud.

-Astrid est arrivée ? lui demanda le grand roux en lui lançant un regard malicieux en coin.

-Elle se réchauffe près de la cheminée.

-Ce soir elle se réchauffera dans ton lit.

Le commentaire de son père choqua Harold qui manqua de peu de s'étouffer.

-Papa ! Elle est juste à côté ! soffusqua-t-il en lançant un coup d'oeil nerveux vers la salle à vivre.

Le rire gras et joyeux de Stoik résonna dans la cuisine.

-Ho mon bonhomme ! Tu grandis si vite ! s'écria-t-il en donnant une grande tape amicale dans le dos de son fils

-Hier encore, je changeait tes couches et maintenant tu invites des filles à dormir !

-Je n'invite pas des filles à dormir, j'invite Astrid, mon amie de très longue date et ma fiancée, à dormir.

Un petit rire échappa encore une fois à Stoik devant la mine fâchée du jeune homme.

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