OS168: Tonton, tata

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Cette petite histoire se déroule près de deux ans après Dragons 3. Ce nouvel OS a été demandé par soleneoceane j'espère qu'il lui plaira !

-Ils sont là ! Ils sont là ! hurla Astrid comme une hystérique, sautillant quasiment sur place, impatiente.

Non loin d'elle, son mari, Harold Haddock, acquisça un sourire attendri.

-Astrid doucement ! Tu vas finir par te faire mal ! lui ordonna-t-il de là où il était tandis que la belle enceinte reprenait sa route effrénée en direction du port.

Si elle était si excitée, c'est parce que Ingrid, sa meilleure amie ainsi que son frère Dagur et sa femme Mala, venaient d'arriver sur leur belle île de Beurk. Les deux Parenvrille et la reine des Défenseurs des ailes venaient passer trois mois sur l'ile d'Harold et Astrid pour prendre un peu de repos et rendre visite à leurs vieux amis et tous en étaient extrêmement ravis.

-Harold dépêche toi ! râla Astrid à l'adresse de son mari qui pressa le pas pour la rattraper.

Lorsque enfin il eût réussit à se mettre à la hauteur de l'intrépide, il passa un bras protecteur autour de ses hanches, autant pour marquer son affection que pour l'empêcher de courir.

-Tu vas finir par t'épuiser. commenta-t-il en posant sa main libre sur son ventre très rond.

-Balivernes ! Je suis bien trop excitée pour m'épuiser !

Un sourire amusé aux lèvres, Harold la mena jusqu'au port sur lequel un immense bateau portant les armoiries des Parenvrille était en train d'accoster. Les voiles claquaient dans le vent hivernale et l'équipage de Dagur avait toute les peines du Monde à ranger le navire le long des quais.

-Nom de Thor ! Ce qu'il fait froid. grogna Astrid en se frottant machinalement les bras pour tenter de se réchauffer un peu.

Le jeune chef de Beurk, toujours aussi inquiet du bien être de sa femme, s'empressa de retirer sa cape en laine de yack pour la poser sur les épaules de la viking.

-C'est mieux comme ça ?

-Non mais Harold ! Reprends ta cape voyont, tu vas attraper la mort !

-Ne t'inquiète pas pour moi, tu sais que je suis résistant au froid.

Son épouse, reconnaissante, se blottie contre lui tendrement tandis qu'il la serrait dans ses bras. Finalement, après plusieurs minutes de bataille acharnée contre le vent et la pluie, l'équipage parvient à amarer le navire des Parenvrille sans trop de dommage. Contre lui, Harold sentait Astrid frémir. Ce n'était pas tant le froid qui la faisait ainsi tremblotter, mais l'envie de revoir sa meilleure amie, éloigné depuis maintenant quatre longues années.

Lorsque enfin, la belle et intrépide Ingrid Parenvrille apparu sur le pont, Astrid étouffa un cri mêlant joie, impatiente, tristesse. Le brun, ému de sa réaction , déposa un baiser sur sa tempe.

-Ça va aller ?

-Elle m'a tellement manqué.

Un des matelot installa la rampe et à peine fut elle convenablement placée qu'Ingrid sauta dessus pour courir jusqu'à Astrid qui relâcha son mari pour faire de même.

-Astrid !

Les deux filles rentrèrent en colision et autour d'elle tout disparu. Elles se serrèrent dans leur bras en pleurant de joie et se calinèrent tendrement.

-Ça fait tellement longtemps ! murmura la Parenvrille à l'oreille de la Beurkienne qui hocha de la tête en tenant vainement de ravaler ses larmes.

-Attends, laisse moi te regarder ! ajouta-t-elle en l'éloignant gentillement d'elle.

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