OS20: La peau sur les os

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Les évènement de cet OS se déroule environ huit mois après le mariage d'Astrid et Harold (Dragons 3)

Harold ouvrit les yeux. Il posa sa main sur la place froide à coté de lui dans le lit et poussa un soupir las. Astrid lui manquait affreusement, cela faisait trois mois qu'elle était parti sur l'ile des Tronchkek pour rendre visite à ses parents qui vivaient là-bas. Il sorti paresseusement de son lit et descendit l'escalier pour se diriger vers la cuisine et y manger un morceau, sans réel appétit. Puis comme à son habitude, il remonta en haut pour se changer avant de quitter sa hutte à pas lents. Il erra sur le Nouveau Beurk sans but précis, le cœur lourd, Astrid le hantait, il n'arrivait pas à se sortir de la tête la belle blonde. Et cela faisait un mois que ça durait, il ne dormais presque plus, ne mangeait que très rarement et passait son temps à marchait, les yeux dans le vague. Les seuls moments ou il retrouvait le sourire était quand Varek, qui s'occupait du courrier de Beurk, venait lui apporter une lettre venant de sa compagne. Heureusement elle revenait dans une dizaines de jours. Bientôt, il pourrait à nouveau la voir, la toucher, la sentir prêt de lui et s'enivrer de son parfum. C'est alors que Varek le sortit de ses pensées.

-Harold ! Harold ! J'ai du courrier pour toi !

Le jeune homme se retourna et adressa un petit sourire au blond qui lui tendit un papier soigneusement plié.

-Merci beaucoup.

Son ami lui fit signe que se n'était rien et le regarda ouvrir sa lettre. Mais il perdit sa joie lorsqu'il vit le teint d'Harold pâlir.

-Tout va bien ? demanda-t-il avec inquiétude.

Le brun ne lui répondit pas et se contenta de lui passer le parchemin qu'il s'empressa de lire

"Mon cher Harold,

Je ne rentrerai pas tout de suite finalement, mon père et ma mère se disputent continuellement et je ne veux pas les laisser tout les deux temps que ça ne se sera pas calmé. Je suis désolé, j'aimerai vraiment rentrer à la maison mais je ne peux pas, j'espère que tu comprendra. Je devrais être de retour dans environ un mois ou deux.

Tu me manque, je t'aime.

Ta gente dame, Astrid."

Varek poussa un soupir de soulagement, il avait cru qu'Astrid avait de gros ennuies mais finalement se n'était rien de grave. Pourtant Harold continuait à tirer grise mine.

-Et bien Harold, pourquoi es-tu si triste ?

-Deux mois, deux mois tu te rends compte ? s'écria son ami, qui paraissait vraiment au bout de sa vie.

-Ho, c'est ça qui te chagrine ? Bah au moins dis toi que...tu n'as pas à l'entendre râler sur Rustik quand il lui prends sa hache. tenta-t-il vainement de le réconforter.

Harold lui lança un regard déconcerté avant de poser sa main sur son épaule et de lui dire :

-Merci Varek, ne t'inquiéter pas pour moi, ça va aller, et de toute façon je n'ai pas la choix.

Le blondin lui adressa un sourire enfantin avant de lui rendre la lettre et de filer. Harold, lui, resta prostré là quelques instants avant de reprendre sa marche, l'esprit encore plus embrouiller. Au bout d'un certains temps, il due retourner au village pour assister à une importante réunion. Le rassemblement lui parut long, très long...

Le temps passé lentement, si lentement aux yeux d'Harold, les journées étaient dépourvu d'intérêt, il s'ennuyait. Cela faisait désormais quatre mois, une semaine, trois jours et quinze heures qu'il n'avait pas vue sa bien-aimée et ça commencé à sérieusement à lui pesait. Il n'arrivait même plus à se lever le matin, à manger, à bouger, ni même à sourire. Tout étaient trop dur sans elle, tout étaient sans intérêt, bien sur, elle continuait à lui envoyer des lettres mais cela ne suffisait pas à Harold qui se lamentait chaque jour, seul dans son coin. La situation devenait si pesante qu'un beau matin Valka vint le trouver chez lui et lui demanda :

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