OS36: Ton pire cauchemar

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Les évènements de cette petite histoire se déroule de nos jours.

Astrid, allongée sur son lit était en train de regarder une vidéo lorsque son téléphone vibra, lui indiquant qu'elle avait reçu un nouveau message. Elle cliqua sur ce dernier et regarda avec curiosité le numéro affiché qui lui était inconnu.

"Slt c moi, ton pire cauchemar."

La blonde frissonna, elle ne connaissait qu'une seule personne qui se faisait appeler ainsi, et de faite elle était son pire cauchemar. Rustik Jorgenson. Un abruti sans nom qui passait son temps à l'harceler lorsqu'elle était à l'académie. Il la poussait dans les couloirs, il s'amusait à lui couper les cheveux, à la frapper, à l'agresser, à la mettre mal-à-l'aise, à lui voler ses affaires, et bien d'autre encore. Astrid n'en pouvait plus, elle n'était jamais tranquille, les seuls moments ou elle parvenait enfin à trouver un peu de paix étaient les week-end et les vacances quand elle rentrait dans son appartement et qu'elle retrouvait Harold. Bien sur, elle ne lui avait pas parler des coups que lui filer Rustik et de l'enfer qu'il lui faisait vivre. Mais plus le temps passé, plus, le très attentif, Harold remarquait qu'il se tramer quelque chose, il ne savait pas quoi, mais il le sentait.

-Ça va ?

Astrid releva la tête et regarda celui qui l'avait sorti de ses pensées.

-Hum...oui, oui, bien sur. Pourquoi ça n'irait pas ? demanda-t-elle sans grande conviction. 

Harold comprit très bien que ça n'allait pas. Il s'installa auprès d'elle sur le lit et l'enlaça tendrement.

-Qu'est-ce qui t'arrive ? lui murmura-t-il avant de l'embrasser sur la joue.

-Rien du tout ! Je vais très bien.

-Ast, je te connais, je sais quand ça ne va pas. Depuis quelques temps, tu n'es plus la même, on dirais que tu es sans cesse en train d'angoisser, tu ne veux plus qu'on sorte en ville, tu ne mange presque pas, tu es couvertes de bleues et de coupure et on a l'impression que tu vas à la fac à contre-cœur. souffla le brun, avec la même douceur.

Pas un mot de la part d'Astrid, en revanche elle lança un coup d'œil nerveux à son téléphone qui n'échappa pas à Harold.

-Passe moi ton portable. ordonna-t-il.

-Quoi ? Non ! s'écria-t-elle en s'empressant de fourrer le mobile dans sa poche.

-Astrid, s'il te plais. insista le garçon, bien décidé à découvrir ce qui tracassait sa petit-amie.

-On devrait se coucher. Je dois aller en cours demain et il est déjà tard. rétorqua Astrid en s'allongeant, résignée, dans le lit.

Harold poussa un long soupir las mais décida d'abandonner, elle ne lui dirait rien. Il se leva donc et sorti de la pièce après avoir déposé un dernier baiser sur la tempe de la jeune femme. Il s'avança jusqu'au  canapé dans lequel son chat, Krokmou, était en train de se prélasser. Il lui caressa le haut la tête et vérifia qu'il avait assez de croquettes avant de fermer à clé la porte de l'appartement. Il s'en allait retourner dans sa chambre lorsqu'un cadre poser sur un petit buffet, à coté de la porte attira son attention, il s'en empara et regarda la photo, un petit sourire aux lèvres. Ils étaient là, tout les deux, Astrid et lui, souriant joyeusement assis sur l'herbe grasse du parc qui se trouver non loin de chez eux. Il reposa le portrait sur le buffet et rentra dans sa chambre pour de bon. Il jeta un coup d'œil à Astrid, elle dormait déjà, il fixa un long moment le sac de la jeune femme, qui se trouvait non loin de là et l'attrapa après un moment d'hésitation. Il le vida sur le bureau de la chambre et regarda une à une les affaires déchirées et abimées. Ça ne ressemblait pas du tout à Astrid de ne pas prendre soin de son matériel. Étonné, il prit son agenda et le feuilleta lentement, la plupart des pages avaient été sauvagement arrachées, mais sur les feuilles qui restait, il y avait des messages menaçants, Harold les lut un par un, en sentant la colère montait en lui.

I love youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant