OS152: Le bal des folles (partie 3)

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Cet OS est la suite de OS150: Le bal des folles (partie 1) et OS151: Le bal des folles (partie 2). Je vous conseille vivement de lire les parties d'avant pour attaquer celle-ci !
Et encore une fois je tiens à vous rappeler que cette histoire est basée sur des faits réels.

PDV Astrid :

Allongée sur la table d'examen du Dr Charcot, les jambes écartées et les jupes retroussées, j'aggripe la couverture en grognant de douleur tandis que mon tortionnaire procéde à une nouvelle saignée. Il est tard et je suis épuisée. J'ai passé ma journée à planter des pommes de terres avec les autres filles de mon dortoir et je n'ai plus qu'une envie : aller me coucher.

Cela fait déjà deux mois que nous avons reprit notre vie normale les autres folles et mois. Déjà deux mois que le bal est fini. Comme les robes colorées, l'alcool et les danses me manquent !

-Docteur ? Excusez moi, le baron Haddock et son fils veulent vous voir.

Le Dr Charcot lâche mon entrejambe du regard et pose les yeux sur une des gardiennes qui vient d'arriver dans la pièce, l'air grave.

-Ils veulent vous voir de toute urgence. ajoute t-elle en croisant sagement ses mains sur ses jupes.

-Je n'en ai pas encore terminer avec ma patiente. grogne le médecin.

Sa griffe en métal est toujours dans mon corps et cela me fait un mal de chien mais malgré cela je ne prononce pas le moindre mot et me contente de fixer le plafond sans bouger d'un poil.

-Ils insistent vraiment pour que vous veniez.

-Laissez moi une minute.

Brutalement, il perce mon utérus je ne sais où et j'éttoufe un cri de douleur en serrant les draps entre mes doigts de toutes mes forces.

-Voilà. souffle-t-il d'un ton satisfait tandis que l'un de ses disciples récupére mon sang.

-Dites leur que j'arrive. Je me lave les mains et je suis à eux. Quant à vous...

Il se tourne vers Clémence qui se tient sagement en retrait.

-... ramenez cette demoiselle à son dortoir.

-Bien monsieur.

Clémence s'approche de moi et m'aide à me tenir debout sur mes jambes avant de remettre mes jupes en place. Alors qu'elle s'en va se pencher pour me remettre ma culotte je lui retient la main et la supplie du regard.

-Non, je vous en prie. J'ai mal.

Ma voix n'est qu'un misérable murmure et j'ai honte de ma faiblesse. Par bonheur, Clémence hoche la tête et se contente de fourrer mon sous-vêtement dans la poche de sa robe noire avant de me ramener en douceur jusqu'au dortoir.

Je m'éffondre sur mon lit tandis que Kognedure et Ingrid s'empresse de me rejoindre sur le matelas. Je sens Ingrid se placer derrière moi et prendre ma tête pour la poser sur ses genoux avant de commencer à caresser mes cheveux doucement.

-Il t'a fait mal ? me demande-t-elle d'une voix empreint de gentillesse.

-Horriblement mal.

-Tu veux un massage ?

Je lance un regard sceptique à Kognedure. Même si son "massage" est efficace je suis toujours mal à l'aise lorsqu'elle le fait. Mais étant donné que je souffre le martyr, je fini par accepter.

-Détends toi. me murmure-t-elle en glissant sa main sous ma robe.

Je ferme les yeux et cale ma tête plus confortablement sur les genoux d'Ingrid tandis que les doigts de la blonde frôlent mon entrejambe meurtrie. Je laisse un long soupir de bien-être quitter mes lèvres lorsque je sens les doigts agiles de Kognedure me masser de l'intérieur. Nos méthodes pour soulager nos douleurs sont parfaitement indignes et interdites et nous le savons mais nous ne pouvons nous en empêcher. Lorsqu'une de nous trois souffre vraiment le martyre, les deux autres s'empressent de la soulager et notamment, de masser son utérus avec les doigts.

I love youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant